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Des citoyens d’Oka et de Kanesatake tiendront une formation au contrôle routier pour freiner le dompage illégal à Kanesatake

10 septembre 2024, par Collectif — , ,
Oka, 3 septembre 2024 – Solidaire avec les militant.e.s Mohawks qui luttent pour la sécurité publique dans la région, le collectif de résidents Okois ReconciliAction (…)

Oka, 3 septembre 2024 – Solidaire avec les militant.e.s Mohawks qui luttent pour la sécurité publique dans la région, le collectif de résidents Okois ReconciliAction Kanesatake/Oka organisera, le 8 septembre, une formation à la désobéissance civile pour préparer les citoyen.ne.s à exercer le contrôle routier eux-mêmes.

Le grand chef de Kanesatake appuie la manifestation Okoise de dimanche

VICTOR BONSPILLE, GRAND CHEF DU CONSEIL MOHAWK DE KANESATAKE, APPUIE LA
FORMATION AU CONTRÔLE CITOYEN PAR LE COLLECTIF RÉCONCILIATION, APPELLE À LA
PARTICIPATION AUTOCHTONE

Kanesatake, 5 septembre 2024 - Le Grand Chef du conseil Mohawk de
Kanesatake, Victor Bonspille, exprime son soutien aux alliés Okois qui font
campagne pour la sécurité publique et la fin de l'enfouissement illégal de
déchets à Kanesatake et encourage les gens à assister à leur formation le 8
septembre.

Les citoyens d'Okois tiendront une formation pour préparer les gens à
d'éventuels contrôles routiers le 8 septembre 2024, à Oka. Le but de cette
formation est de démontrer au ministre de la Sécurité publique, M. François
Bonnardel, que les membres de la communauté sont prêts à appliquer
eux-mêmes les lois environnementales par la non-violence si son ministère
ne le fait pas.

Cette campagne est une réponse à un problème de déversement illégal à
Kanesatake qui dure depuis plusieurs années et qui a été fortement
médiatisé. Ce problème est favorisé par l'effondrement de la loi et de
l'ordre dans la communauté.

« Si nous voulons parvenir à la paix et à la sécurité, nous devons
travailler ensemble pour tenir tête au gouvernement qui nous a abandonnés

», a expliqué le Grand Chef.

« Il faut montrer au ministre de la sécurité publique, François Bonnardel,
que la population soutient un plan de sécurité publique à grande échelle
pour la région. Nous espérons que personne ne sera obligé de faire le
travail de la police à sa place. Mais c'est maintenant au ministre de
décider ».

ReconciliAction, reconciliaction@proton.me

LE 8 SEPTEMBRE.

Plus de cinquante personnes sont déjà inscrites et ce nombre croît de jour
en jour.

Les médias sont convoqués à 9h à Oka (lieu exact dévoilé la veille) pour un
rassemblement et une démonstration des méthodes de contrôle routier, visant
le professionnalisme, la sécurité, et la minimisation des perturbations de
la circulation.

Le collectif de lanceurs d'alerte Mohawks à l'origine de nombreuses
révélations concernant Kanesatake appuie explicitement la démarche du
collectif Okois. Une déclaration à cet effet peut être trouvée en annexe.

La formation sera donnée par un expert québécois internationalement reconnu
en matière de lutte non violente, Mr. Philippe Duhamel
<http://www.resistancecivile.org/phi...> . Les citoyens
apprendront à exercer le contrôle routier selon les normes du ministère des
transports, munis de panneaux et d' équipements de sécurité.

Le collectif estime que la préparation à un éventuel contrôle citoyen est
rendu nécessaire à cause de l'inaction de la SQ et du ministre de la
sécurité publique, François Bonnardel :

- Des agents de la SQ ont dit à plusieurs citoyens qu'ils avaient l'ordre
de ne pas intervenir.

-Les opérations limitées de la SQ à Oka en juillet, fortement
médiatisées, n'ont duré que quelques heures. Les citoyens et la mairie
d'Oka constatent, sans surprise, que le va-et-vient des camions a repris
depuis la fin des vacances de la construction.

-Depuis, les camions continuent leur travail malgré l'action plus
importante du MLECC. Cette action a d'ailleurs évité de nombreux sites
dangereux pourtant bien connus des autorités.

-Les propos des agents locaux de la SQ dans La Presse en juillet, qui
minimisent la criminalité dans le secteur, ont laissé les citoyens déçus
par leur manque de sérieux. Plusieurs affirmations des officiers
interviewés sont d'ailleurs erronées (voir annexe).

-A part quelques commentaires publics évasifs des ministres
Bonnardel,Leblanc et Hajdu, il n'y a eu aucune rencontre entre ces paliers
de gouvernement afin d'élaborer un plan d'action. Ces ministres refusent à
l'unanimité de rencontrer les citoyens.

Annexe 1 : Déclaration de Pink et Optimum à lire aux personnes rassemblées à
Oka le 8 septembre

Aux personnes rassemblées ici aujourd'hui en solidarité avec nous, sachez
que nous nous réjouissons de cette manifestation de soutien de la part de
nos alliés allochtones. Toutes les communautés qui nous entourent dépendent
de l'environnement que les décharges et sites d'enfouissement illégaux
empoisonnent. Nous voulons que tout le monde soit libéré de l'exploitation
et de l'intimidation qui maintiennent ces décharges en activité contre la
volonté de nos communautés.

Nous souhaitons toutefois rappeler à tous, que tant que les problèmes de
sécurité et les violations des droits fondamentaux ne seront pas réglés
dans notre communauté, les atteintes à notre terre natale et à ses
habitants, comme ces décharges illégales, continueront de se produire.

Depuis des années, nous nous adressons au conseil de bande, ainsi qu'aux
politiciens provinciaux et fédéraux, pour leur demander de nous aider à
rétablir la sécurité publique à Kanehsatà:ke. Mais tout cela est tombé dans
l'oreille d'un sourd, car il n'y a eu que de la rhétorique politique et
personne n'est venu nous aider à nous protéger.

Nous restons tous vulnérables face à la criminalité, à la corruption et à
l'anarchie dont nous sommes témoins.

Afin de faire toute la lumière sur les nombreux facteurs qui permettent le
règne de la peur et le contrôle criminel sur Kanehsata:ke, nous demandons
qu'une équipe indépendante d'enquêteurs des droits humains soit créée et
que cette équipe consulte les membres de notre communauté sur la manière de
résoudre cette crise tout en assurant leur sécurité personnelle.

Cette équipe doit également être indépendante de tous les niveaux de
gouvernement.

Cette équipe devrait également se pencher sur les réseaux criminels, tant à
l'intérieur qu'à l'extérieur de la communauté, qui continuent à dominer
notre vie publique par la peur, ainsi que sur la manière dont les actions
du conseil de bande et des agences gouvernementales provinciales et
fédérales ont contribué à la situation actuelle.

Grâce à ce processus de rétablissement de la paix, nous espérons trouver
des solutions pour la guérison à long terme, la sécurité et la justice dans
notre communauté, afin que nous puissions vivre en paix et en sécurité tout
en protégeant les quelques terres qui nous restent. Nous espérons que les
élus de tous les niveaux de gouvernement utiliseront leurs vastes
ressources pour nous soutenir dans cette démarche.

Nous vous remercions tous pour vos efforts et votre soutien à vos voisins
kanien'kehá:ka.

Niawenkó:wa

Dans la paix et le respect

Annexe 2 : vérifications des commentaires de la SQ à La Presse

Affirmation de la SQ

Informations publiques contraires

« Comme partout en province, oui, il y a la présence de crime organisé, la
présence de gangs de rue, mais pas plus qu'ailleurs et je vous dirais même
inférieur qu'ailleurs
», souligne l'inspecteur-chef, Michel Patenaude

Consulat américain de Montréal, 2004 :
<https://cryptpad.fr/file/#/2/file/p...> “The Mohawk
territory of Kanesatake has become a haven for marijuana cultivation, drug
dealing, arms possession, and other organized criminal activity.”

Une firme de détectives privés, citée par La Presse
<https://www.lapresse.ca/affaires/de...>
Nous avons consulté nos sources policières qui connaissent très bien le
secteur et selon eux, l'environnement n'est pas sécuritaire pour nos
enquêteurs. Il semble selon nos sources que le territoire est surveillé à
l'entrée par les gangs de rue et le crime organisé. Même les équipes
policières n'y vont pas sans une bonne escorte armée.
» [ courriel à
disposition des journalistes sur demande ]

Entre autres, la couverture de La Presse montre que les investisseurs
originaires du dépotoir G&R ont des liens avec les Hells Angels et la Mafia
Italienne
<https://www.lapresse.ca/actualites/...> .
En 2021, un membre de gang est tué à Kanesatake. L'enquête vise des membres
du crime organisé
<https://www.lapresse.ca/actualites/...> .
En 2023, une perquisition à Kanesatake vise « Un Hells »
<https://www.lapresse.ca/actualites/...>
.

Le crime organisé est-il impliqué dans les nouveaux déversements de sols
qui ont eu lieu au cours des derniers mois sur le territoire mohawk ? « Il
n'y a pas de renseignements criminels à cet effet-là
», répond-il.

Encore une fois, La Presse publie en août 2024 qu'un investisseur
originaire de G&R, lié à la mafia et poursuivit pour trafic de stupéfiants
par le FBI aurait vendu un dépotoir à Nexus, justement la compagnie montrée
du doigt au sujet des nouveaux déversements
<https://www.lapresse.ca/actualites/...>
.

Kanesatake n'est pas une zone de non droit

Après 7 ans d'incendies criminels, la SQ n'a fait aucune arrestation

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France : Ce n’est qu’un début …

10 septembre 2024, par Argument pour la lutte sociale — ,
Avec toutes ses limites – avant tout l'absence des directions syndicales, une préemption LFI sur la ligne bleue horizon de l'article 68 de la constitution, des préparations (…)

Avec toutes ses limites – avant tout l'absence des directions syndicales, une préemption LFI sur la ligne bleue horizon de l'article 68 de la constitution, des préparations rarement unitaires et cohérentes …- les manifestations et rassemblements de ce 7 septembre ont été le début de l'inévitable irruption de celles et de ceux d'en bas contre le mensonge et le déni de démocratie.

8 septembre 2024 | tiré du site Arguments pour la lutte sociale | Pour le reportage photos cliquez sur le lien ci-dessous.
https://aplutsoc.org/2024/09/08/ce-nest-quun-debut/

Mensonge et déni excellement résumés samedi matin par le député RN Thomas Ménagé questionné sur sa satisfaction de ce que M. Barnier va s'entretenir avec le RN avant de constituer son gouvernement : « C'est très bien que l'opposition soit reçue par la majorité. »

Tout est dit : le RN est « l'opposition » faiseuse de roi, qui décerne le titre de « majorité » à l'exécutif le plus minoritaire et le plus illégitime de toute l'histoire de la V° République. Ce n'est pas seulement la base sociale et électorale du NFP qui est ainsi exclue, c'est la masse de la population, dont bien des électeurs RN trompés, qui veut l'abrogation de la réforme des retraites, la hausse des salaires et le rétablissement de l'école publique et de la santé publique.

Beaucoup de participants ont décidé de venir depuis la nomination de Barnier. Nul doute qu'un appel unitaire clair, même la veille, avec les syndicats, aurait permis un déferlement.

Travaillons à réunir les conditions de l'unité pour affronter et chasser la bande Macron/Barnier/Le Pen, donc leur régime, celui de la V° République. Le 1° octobre devra s'imposer comme la grève politique contre eux !

A Paris et Marseille notamment, puissance et détermination de cortèges massifs et jeunes, de dizaines et de dizaines de milliers.


Barnier-Macron-Le Pen : DEHORS.

5 septembre 2024 |Arguements pour la lutte sociale

Macron a donc nommé Michel Barnier. Il met donc à Matignon un représentant de LR, le vieux parti de la V° République qui a commencé à se disloquer vers le RN, et qui est le principal battu des législatives.

C'est pire encore que s'il avait nommé un représentant du soi-disant “bloc central” !

Première caractéristique de cette nomination : elle est faite après avoir recherché, pendant deux semaines, le soutien du RN. Macron a échoué à former un exécutif avec Bardella le 7 juillet dernier. Il a obtenu l'accord de non-censure du RN pour ses recherches de premier ministre, puis le RN a renforcé sa pression. Barnier en est le produit.

Immédiatement, Mme Maréchal-Le Pen l'appelle à « tenir ses promesses » : elle exige « moratoire sur l'immigration, limitation drastique du regroupement familial, fin des régularisations, fin de l'AME, expulsions facilitées, réforme du droit d'asile, référendum ». Elle récapitule des positions prises par Barnier à un moment ou un autre (v. ci-dessous). C'est le RN qui a choisi Barnier, écartant Bertrand et contraignant, avec l'aide de Sarkozy, Wauquiez à lever son veto …

Seconde caractéristique de cette nomination : elle arrive après des semaines de palinodies, de coquecigrues et de contorsions, comme un pis-aller, qui ne convient qu'à la Commission « européenne » qui attend de Barnier l'austérité budgétaire contre les services publics, les droits sociaux et la population.

Il y a coup de force, mais le plus poussif et souffreteux des coups de force, entre ridicule et déni total de démocratie sous l'oeil et l'ombre du RN. Le 18 Brumaire de Louis-Napoléon Macron dure déjà depuis trois mois en affichant ses aspirations autoritaires sans pouvoir les réaliser. Mieux encore, Macron s'est piégé lui-même en proclamant, pour interdire la seule candidate légitime à Matignon, qu'il lui appartenait de faire aussi le travail de l'Assemblée nationale en anticipant les motions de censure.

L'exigence démocratique et populaire adressée à l'Assemblée nationale est que, convoquée ou pas, elle se réunisse et censure l'exécutif Macron/Barnier sans lui laisser le temps de nuire contre les salaires et les services publics. Cette exigence est bien sûr celle de la base sociale et électorale du NFP, mais elle va très au delà, car elle repose sur l'aspiration à la hausse des salaires, à l'abrogation de la réforme des retraites, à laa défense des services publics.

Ils ne doivent pas continuer à nuire !

Exigences sociales et démocratiques se rejoignent. Cela va se voir dans les rassemblements de ce samedi 7 septembre et au delà, rapidement. Nous œuvrerons pour cela. L'issue est dans l'affrontement social pour imposer la démocratie : dégager Macron et le régime de la V° République dont la bande à Le Pen est la quintessence.

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Mobilisation pour la qualité de l’air

10 septembre 2024, par Mères au front de la ville de Québec, Mouvement pour une Ville Zéro Déchet (MVZD), Parents de Limoilou, Vigilance Canari — , ,
Mères au front de la ville de Québec, le Mouvement pour une Ville Zéro Déchet (MVZD), et Parents de Limoilou - regroupés sous le nom Vigilance Canari en collaboration avec la (…)

Mères au front de la ville de Québec, le Mouvement pour une Ville Zéro Déchet (MVZD), et Parents de Limoilou - regroupés sous le nom Vigilance Canari en collaboration avec la Table citoyenne Littoral Est, vous invitent à une grande mobilisation pour la qualité de l'air dans le cadre de la Journée internationale de l'air pur pour des ciels bleus.

Plusieurs études montrent que dans la Ville de Québec, comme ailleurs dans la province, la mauvaise qualité de l'air affecte la santé des résident.es. De Limoilou à Rouyn-Noranda en passant par Arvida, les efforts pour diminuer la pollution de l'air ne sont pas suffisants. Le droit d'empoisonner l'air octroyé par nos gouvernements aux grandes compagnies comme Glencore ou Rio Tinto, le manque d'organisation dans la gestion des déchets, le retard dans la construction des transports en communs et le développement industriel faisant fi des impacts sur la santé des citoyens est inacceptable.

On se mobilise parce que la pollution atmosphérique est la plus grande injustice environnementale que subissent nos voisin.ines de quartier. On se mobilise pour sortir nos concitoyen.nes de l'impuissance, de l'écoanxiété et du déficit de compréhension qu'on souhaite leur faire porter. On dénonce ainsi le fait que cet enjeu clé, qui se vit dans Limoilou depuis le siècle dernier, n'est pas encore traité à l'échelle nationale.

On revendique le droit à un environnement sain, pour nos enfants et pour les générations futures. On demande que les trois paliers de gouvernement honorent leurs devoirs d'exemplarité et que le principe de précaution soit toujours respecté. Après les rapports, les comités indépendants, les portraits de la situation et les commissions, on exige un effort concerté : des solutions locales reproductibles à l'échelle nationale !

Venez ajouter votre voix à la nôtre, dans une ambiance familiale et festive ! Sur la 9e avenue, vous serez accueillis par le musicien Bosco Baker's do Makers et vous pourrez visiter les tables de Mères au front de la ville de Québec et celle du MVZD dès 10h30. À 11h notre animatrice Maude Lafond, vous accueillera et présentera le Dre Johanne Elsener qui nous parlera de la qualité de l'air. Ensuite Olive Caron et son papa viendront nous projeter dans l'avenir d'un quartier où il fera bon vivre.

Par la suite, nous exprimerons notre solidarité et notre détermination à faire changer les choses avec nos corps, dans une action artistique à laquelle chacun et chacune sera invité·e à participer. Tous et toutes habillé.es en bleu, nous nous rassemblerons autour des immenses lettres du mot INSPIREZ. À ce moment, l'artiste Benoît Pinet (Tire le Coyote) nous bercera de sa poésie par une prestation unique. Un drône prendra des images de nous amalgamés comme les composants de l'air pur du ciel bleu que l'on se souhaite.

Nous demandons à nos dirigeant.es d'inspirer un grand coup pour trouver le courage politique de faire changer les choses. De créer et d'appliquer des règles strictes pour protéger la population. Nous leur demandons de devenir inspirant.es par leur courage, leur empathie et leurs actions. Nous invitons les citoyen.nes à venir inspirer avec nous pour retrouver le plaisir d'être ensemble et la force du groupe pour former la ville de demain.

QUAND ? Samedi le 7 septembre de 11h à 12h

OÙ ? 9e avenue entre la 4e rue et la rue Hedleyville
Stationnement disponible au centre Horizon.
Arrêt de bus à proximité #2563 (des capucins/ 4e rue) desservant la 800, 54 et 133
Station À Vélo 1ere avenue / 6e rue

DÉROULEMENT :
Accueil musical de Bosco Baker's do Makers
Présentation des différents groupes partenaires : Vigilance Canari
Mot du Dre Johanne Elsener, Association québécoise des médecins pour l'environnement
Mot du coeur d'Olive et de son papa
Moment d'inspiration
Prestation de Benoît Pinet, Tire-le-coyote
Conclusion et échanges

Venez en grand nombre !
Portez du bleu, la couleur du ciel et de l'air pur !

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Comment peut-on vraiment déterminer quand et jusqu’à quel point la qualité de l’air est bonne dans notre ville ?

10 septembre 2024, par Brigitte Hannequin — , ,
Une bonne nouvelle, c'est qu'un règlement de la ville de Québec oblige maintenant à se débarrasser des vieux poêles à bois les plus polluants et surtout des foyers décoratifs (…)

Une bonne nouvelle, c'est qu'un règlement de la ville de Québec oblige maintenant à se débarrasser des vieux poêles à bois les plus polluants et surtout des foyers décoratifs même récents, car ils sont encore plus polluants.

La combustion du bois entraîne non seulement la production de particules fines, mais également d'autres polluants très nocifs.

Toutefois, en mettant de l'avant la combustion du bois comme source de pollution, il ne faut pas ignorer les autres polluants. Par exemple, une station du ministère de l'environnement, située près d'une école à l'ouest de Ste-Foy, est capable d'identifier le contaminant caractéristique de la combustion du bois. Mais elle n'enregistre pas la plupart des polluants reliés au transport routier et aérien alors que cette école est située près de l'aéroport et ceinturée par de grandes voies de circulation.

Vu que le ministère de l'Environnement ne mesure pas tous les polluants qui devraient être mesurés, comment peut-on vraiment déterminer quand et jusqu'à quel point la qualité de l'air est bonne dans notre ville ?

Les particules fines sont constituées de plusieurs polluants. Mais le ministère de l'environnement n'a pas les effectifs pour déterminer de quels polluants il s'agit. Comment peut-on alors déterminer les causes locales d'une mauvaise qualité
de l'air ?

On entend souvent que la pollution peut venir de loin. C'est vrai. Mais en réalité, la pollution qui a le plus d'impact, qui est la plus concentrée, c'est celle qui se situe localement. La pollution du port de Québec a certainement plus d'impact sur les gens de Limoilou et de la ville de Québec que la pollution en provenance des Grands Lacs. Et si on construit un quartier industriel dans le boisé des Châtels et un autre au sud de l'aéroport, les gens de ces secteurs seront directement impactés. Même si des normes étaient rigoureusement appliquées, il y aura une augmentation de la pollution à Québec.

Le ministère de l'environnement est sous-financé par nos gouvernements depuis des décennies. (On parle bien d'augmenter les budgets de l'armée, alors que les budgets occidentaux qui sont déjà énormes, mais qui défend l'augmentation des budgets en matière environnementale ?)

Il y a un autre parent pauvre dans les budgets, c'est le transport en commun.
On n'a pas besoin d'instruments de mesure pour savoir que nous allons respirer mieux s'il y a moins d'autos sur les routes. Et si on cesse de dépenser des centaines de millions pour construire des autoroutes, on conservera plus d'arbres, qui pourront nettoyer les contaminants atmosphériques par leur respiration et produire de l'oxygène, tout en contribuant à notre qualité de vie.

Une fois qu'un problème est constaté, le régler, en plus, c'est une autre paire de manche. Prenons par exemple à Rouyn-Noranda, la fonderie Horne…On peut aussi penser à l'usine de batteries Northvolt, que les gouvernements vont subventionner et pour laquelle ils
devront créer de nouvelles normes pour les polluants que cette usine va générer… si nous, les citoyennes et citoyens, la laissons s'établir !

Actuellement, on génère des problèmes de pollution, on les mesure partiellement, on fait des études sur les populations, nous les cobayes, pour pouvoir démontrer jusqu'à quel point notre santé est impactée. Et puis, si on a un gouvernement plus favorable à l'environnement qu'aux grandes entreprises, on réajuste les normes pour qu'elles soient plus acceptables, jusqu'à ce que de nouvelles études les remettent en question ces normes. C'est sans compter que les entreprises déjà établies peuvent bénéficier d'exemptions par rapport à ces nouvelles normes. Avec ces exceptions et tous
ces délais, non seulement les humains voient leur qualité de vie et, dans certains cas, leur espérance de vie, diminuer, mais les animaux également. Car les normes sont établies seulement en fonction de la santé humaine et non pas en fonction de l'ensemble du vivant dont nous dépendons.

Imaginez… si on faisait, vraiment, de la prévention en matière de santé humaine et de la planète… Plutôt que de générer des problèmes de pollution, on les éviterait au maximum… Ça ne prend pas l'intelligence artificielle pour planifier cela, mais plutôt une sensibilité bien ajustée

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Au sujet du conflit syndical qui oppose la direction de l’Université McGill et ses professeur·es en droit

https://www.pressegauche.org/IMG/pdf/24.08.30.ordonnance.1381328_-_de_cision.pdf?47434/53c52c48da410806d837af6b6272ac0ff5293f5cfb9b4ae1ff924ac2042e8f2410 septembre 2024, par Martin Gallié — , , ,
Le 7 novembre 2022, malgré la contestation judiciaire de la direction de l'Université McGill, l'Association McGillienne des professeur·es de droit (AMPD) obtenait une (…)

Le 7 novembre 2022, malgré la contestation judiciaire de la direction de l'Université McGill, l'Association McGillienne des professeur·es de droit (AMPD) obtenait une accréditation syndicale du Tribunal administratif du travail (TAT).

Les quelques 45 membres de l'AMPD devenaient ainsi les premier·ers professeur·es syndiqué·es de l'Université McGill qui était alors, quant à elle, la seule université québécoise dépourvue de syndicat de professeur·es. Le 6 décembre 2022 l'Université contestait par voie de pourvoi en contrôle judiciaire la décision d'accréditation du Tribunal. Il lui a fallu six mois pour déposer son mémoire, le 20 juin 2023 et le pourvoi ne sera pas entendu avant la mi-décembre 2024.

Pour motiver son opposition à la syndicalisation de ses professeur.es de droit, l'administration n'a jusqu'à présent avancé que des arguments éculés et passablement confus, lesquels ont d'ailleurs été rejetés en bloc par le TAT, sans aucune exception. Au nombre de ces arguments tels qu'on peut les repérer dans le jugement, on retrouve des classiques du patronat : le syndicat menacerait la paix industrielle, il serait inefficace et non-représentatif. Plus singulier, l'administration soutient qu'il serait illogique de créer un syndicat exclusivement réservé à la Faculté de droit. Lorsqu'elle évoque « la balkanisation indue des unités pour la négociation d'une convention collective », on pourrait presque croire qu'elle souhaite finalement syndiquer l'ensemble du corps professoral. Mais plutôt que d'entamer des procédures dans ce sens, l'administration a préféré engager de nouveaux fonds publics pour contester judiciairement les demandes d'accréditation syndicales déposées depuis par les professeur·es de deux autres Facultés de McGill : l'Association McGillienne des professeur·es d'éducation (AMPE – septembre 2023) et l'Association McGillienne des professeur·es en Arts (AMPFA – avril 2024).

Entre l'AMPD et l'Université, les négociations visant la rédaction d'une première convention collective ont été entamées en décembre 2022. En décembre 2023, soit un an plus tard, constatant le blocage des négociations, les membres de l'AMPD adoptaient à 85% un premier mandat de grève à déclencher au moment jugé opportun et pouvant aller jusqu'à 5 jours. Une première journée de grève a été déclenchée le 13 février 2024. Deux mois plus tard, les négociations n'ayant pas avancé, les membres de l'AMPD votaient (à 75%) un second mandat de grève illimitée cette fois-ci. Déclenchée le 24 avril 2024, cette grève fut suspendue le 20 juin, sa poursuite ne servant à rien pendant les vacances universitaires, sachant que le mandat de grève illimitée demeurait pour sa part en vigueur et que la grève pourrait être reprise à la rentrée d'automne. Le 19 juillet, l'administration demande et obtient un arbitrage de la part du Ministre du travail contre l'avis de l'AMPD, dont les membres sont bien au fait que la procédure d'arbitrage peut entrainer « la fin des moyens de pression de l'Association, notamment celui de faire grève » et que l'arbitre peut imposer les conditions de travail (art.93.1 C.tr.).

Finalement, le 23 août 2024, les membres de l'AMPD décident par consensus de reprendre la grève suspendue à partir du 26 août 2024 : jour de la rentrée universitaire.

Depuis le début des négociations, « les relations sont tendues » selon la formule du Tribunal administratif du travail lui-même qui en veut notamment pour preuve « les nombreuses plaintes pour entrave et mesures de représailles pour activités syndicales déposées au Tribunal par le syndicat » (para.53). On sait par exemple que la direction de la Faculté de droit n'a pas hésité à convoquer un dirigeant syndical ainsi qu'un membre actif dans la mobilisation pour leur parler « d'enjeux de performance ». On sait aussi que ces tentatives d'intimidation ou de représailles, ont donné lieu au dépôt de plusieurs plaintes syndicales. Deux d'entre elles ont déjà été réglées à la satisfaction du syndicat, « les mesures contestées ont été renversées et (…) l'employeur a payé des dommages au syndicat » (Ordonnance provisoire, 30 août 2024). D'autres n'ont pas encore été réglées à ce jour. Elles concernent des entraves (envoie de courriels dénigrants le syndicat, convocation des membres du corps professoral à une réunion sur les conditions de travail sans passer par le syndicat, refus de donner accès à la liste des courriels des enseignant·es), des représailles et d'autres violations du Code du travail visant les professeur·es engagé·es (refus d'accorder la permanence (tenure), avis disciplinaires, évaluation négative de la « performance », note de rendement négatif).

Ce qui est judiciairement établi à ce jour et ce depuis une ordonnance provisoire du 30 août 2024 (voir document joint), c'est que l'administration poursuit ses attaques antisyndicales, toujours à l'aide de services d'avocats très coûteux, dont on apprend au passage qu'ils ne sont pas même en mesure de se présenter au tribunal et de communiquer correctement les documents requis, comme le dénoncera accessoirement la juge du tribunal administratif chargée du dossier.

Plus fondamentalement, la lecture de l'ordonnance révèle que juste avant l'Assemblée générale d'août 2024, au cours de laquelle les membres du syndicat devaient se prononcer sur la reprise ou non de la grève, l'administration a envoyé plusieurs courriels à l'ensemble du corps professoral, au contenu « critique » à l'égard de la direction syndicale. Il est question de « propos tendancieux, sinon directs, qui cherche à miner la crédibilité du syndicat » (para.82), qui le fait « paraître incohérent dans son désir de poursuivre la conciliation et l'accuse de faire de fausses représentations quant au régime de retraite » (para.83).

Comme le rappelle avec force le tribunal, « la liberté d'expression de l'employeur ne peut s'exercer en contravention de la liberté d'association ». Le syndicat a quant à lui fait la preuve d'une « apparence d'entrave aux activités syndicales », que l'attitude de l'employeur « fragilise le rapport de forces au détriment de l'association accréditée » et qu'il subit un « préjudice sérieux et irréparable ». Finalement, le tribunal a ordonné à l'Université et à ses représentants de « cesser toute forme d'entrave et de ne plus faire d'ingérence dans les affaires syndicales, et ce, d'aucune façon ».

Le 8 septembre 2024, nous en sommes là. Les professeur·es de droit entament une dixième semaine de grève afin d'obtenir une première convention collective. Les semaines qui viennent seront sans doute décisives et la suite des choses nous en dira beaucoup sur la solidarité syndicale, la capacité de mobilisation des professeur.e.s d'université et de leur étudiant.e.s comme sur les priorités de la direction de McGill.

En attendant, on aimerait connaitre le montant des frais judiciaires engagés par l'administration de McGill dans ce conflit qui dure depuis 2022. Sachant que 50% du budget de McGill est financé par l'État, il s'agit là d'une question d'intérêt public. Si les risques de représailles à l'encontre des membres de l'AMPD font qu'il est difficile de traiter de ce conflit, on peut peut-être exiger une certaine transparence en matière de budget.

Martin Gallié
8 septembre 2024

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Comité d’accueil populaire - caucus de la CAQ à Rimouski

10 septembre 2024, par Action Populaire Rimouski-Neigette, APTS Bas Saint-Laurent, Conseil central du Bas-Saint-Laurent (CSN), Conseil régional FTQ Bas Saint-Laurent-Gaspésie-Îles de la Madeleine — , ,
La pression continue de s'accentuer sur le gouvernement Legault, qui multiplie les mauvaises décisions. Après avoir nié l'existence des multiples crises que traverse notre (…)

La pression continue de s'accentuer sur le gouvernement Legault, qui multiplie les mauvaises décisions. Après avoir nié l'existence des multiples crises que traverse notre société des mois durant : crise du logement, crise du coût de la vie, crise dans le réseau des services éducatifs à l'enfance, crise en éducation, le gouvernement maintient le cap et fonce tout droit dans le mur. Ces derniers mois, la gronde se manifeste dans les sondages comme dans la rue : la CAQ est en déroute. Un collectif d'organisations syndicales et communautaires composé d'Action populaire Rimouski-Neigette, de l'APTS Bas Saint-Laurent, du Conseil central CSN du Bas-Saint-Laurent et du Conseil régional FTQ Bas Saint-Laurent-Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine souhaite aujourd'hui se faire entendre, à l'occasion du caucus pré-sessionnel de la CAQ à Rimouski.

Après bientôt six ans au pouvoir, la CAQ a un bien triste bilan. Les gens ordinaires continuent de s'appauvrir, le coût des biens de base augmente sans cesse et le gouvernement refuse d'intervenir sérieusement. À coups de mesurettes, il distribue de l'argent ça et là, sans jamais investir d'une manière structurante pour améliorer le sort des gens issus des classes moyenne et populaire. Nous assistons ainsi à une augmentation historique de la précarité et des inégalités sociales ainsi qu'à une explosion de l'itinérance d'un bout à l'autre de la province, tandis que la valse des milliards se poursuit pour les entreprises multinationales inscrites dans la filière batterie. On évoque désormais sans retenue des possibles augmentations des tarifs d'Hydro et on orchestre une toute nouvelle vague d'austérité en santé et services sociaux. Tout cela a raison de nous inquiéter.

Dans une région comme le Bas Saint-Laurent, il est capital de protéger le filet social. En 2023, c'est au Bas Saint-Laurent qu'on comptait le plus de ménages locataires pauvres au Québec. Notre région est aussi marquée par un bilan démographique négatif, accentué par le vieillissement prononcé de notre population. Dans ce contexte, les interventions de l'État pour soutenir le développement des logements sociaux et communautaires, l'accessibilité à des services publics gratuits et universels ainsi qu'à des mesures durables d'aide sont capitales. Il en va de la pérennité de l'occupation de notre territoire.

« Nous refusons la vision à courte vue du gouvernement et nous inquiétons de ses conséquences sur notre région » mentionne Johannie Blais, présidente du syndicat APTS Bas Saint-Laurent. « Le réseau de la santé et des services sociaux se relève à peine de la vague d'austérité libérale, en imposer une nouvelle, dans la foulée des réformes en cours est irresponsable et risque d'être porteur de lourdes conséquences pour l'accès aux soins dans notre région » prévient Mme. Blais.

« Nous souhaitons aujourd'hui rappeler que le 4ème Plan d'action gouvernemental visant la lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale est extrêmement décevant. Aucune mesure structurante n'y est proposée. On aurait pu s'attendre à un plan bien plus ambitieux étant donné le contexte difficile que subit la population à l'heure actuelle. Pour nous, c'est un autre rendez-vous manqué » mentionne Michel Dubé, coordonnateur d'Action Populaire Rimouski-Neigette

« Il faut dénoncer la CAQ qui s'entête dans sa grande réforme du réseau de la santé. Les travailleuses et travailleurs, mais aussi toute la population, n'en sortiront que perdants à long terme. Nous réclamons un réseau vraiment public tenant compte des besoins spécifiques de notre région, l'accessibilité pour tous et des conditions de travail adéquates pour le personnel. » souligne Pauline Bélanger, présidente du Conseil central du Bas-Saint-Laurent.

« Étant une ville de service, il est inconcevable que des grands joueurs, tel que Telus qui ont aboli au-delà de 300 postes, les désengagements des caisses populaires qui ferme des bureaux et guichets dans les villages qui compte moins de citoyens, ces décisions mettre en péril la vitalité de ces communautés. La région vit un vieillissement alarmant de la population, il faut investir afin de garder les jeunes et les inciter à venir vivre dans notre belle région. » souligne Yves-Aimé Boulay, conseiller régional au Conseil régional FTQ Bas Saint-Laurent-Gaspésie-Îles de la Madeleine.

Sources

Action Populaire Rimouski-Neigette

APTS Bas Saint-Laurent

Conseil central CSN Bas-Saint-Laurent

Conseil régional FTQ Bas Saint-Laurent-Gaspésie-Îles de la Madeleine

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Hypocrisie : le conflit des faucons et des vautours sionistes

10 septembre 2024, par Gilbert Achcar — , , ,
Sur quoi porte le conflit au sein de l'élite sioniste du pouvoir ? N'allez pas croire qu'il s'agit d'un conflit entre faucons et colombes comme le dépeignent les médias (…)

Sur quoi porte le conflit au sein de l'élite sioniste du pouvoir ? N'allez pas croire qu'il s'agit d'un conflit entre faucons et colombes comme le dépeignent les médias occidentaux...

4 septembre 2024
Gilbert Achcar
Professeur, SOAS, Université de Londres

Sur quoi porte le conflit au sein de l'élite sioniste du pouvoir ? N'allez pas croire qu'il s'agit d'un conflit entre faucons et colombes comme le dépeignent les médias occidentaux. Non, ne croyez même pas que les masses israéliennes qui manifestent pour exiger un accord menant à un nouvel échange de captifs entre leur gouvernement et le Hamas, cherchent en majorité à mettre fin à la tragédie de Gaza et à en retirer l'armée d'occupation. Non, comme nous l'avons souligné à plusieurs reprises, l'armée sioniste ne se retirera pas de la bande de Gaza une deuxième fois, puisque même les « modérés » dans ses rangs croient qu'un nouveau retrait signifierait une répétition de la même erreur.

Le conflit politique israélien n'est pas entre ceux qui appellent à un retrait complet de la bande de Gaza et ceux qui insistent pour y rester, mais plutôt entre l'extrême droite, qui appelle à l'annexion de la bande de Gaza à l'État sioniste en expulsant la plupart de ses habitants de la majeure partie de son territoire et en les remplaçant par des colons juifs, et le « centre » sioniste qui se rend compte que le prix de l'annexion et de l'expulsion est plus élevé que ce que son État peut supporter, et préfère donc adhérer au cadre du « Plan Allon » de 1967 qui régit la situation en Cisjordanie, où Israël contrôle des sites stratégiques et des routes entourant les zones de concentration de la population palestinienne.

En d'autres termes, le conflit politique au sein de l'élite du pouvoir sioniste, comme nous l'avons déjà dit, n'est pas entre faucons et colombes, mais entre faucons et vautours. C'est le cas du conflit entre Benyamin Netanyahou et le « centre » sioniste, qui comprend les partis d'opposition au gouvernement actuel, ainsi qu'une minorité du Likoud lui-même, représentée dans le gouvernement par le ministre de la Guerre Yoav Galant. La presse israélienne a rapporté la récente confrontation qui s'est déroulée lors d'une réunion du cabinet entre Galant et Netanyahu, en soulignant que le ministre exprimait le point de vue des appareils militaires et sécuritaires. Quel était l'objet de la confrontation ? La discussion a porté sur l'accord de cessez-le-feu que Washington, avec l'aide du Caire et de Doha, cherche à conclure entre le gouvernement et le Hamas.

Nous avons mis en garde dès le début contre toute illusion que cet accord pourrait mettre fin à l'occupation israélienne de Gaza, soulignant que le principal enjeu du point de vue israélien est l'acceptation d'une trêve temporaire avec un retrait limité des forces d'occupation de certaines parties de la bande de Gaza, afin de permettre la libération de la majorité des personnes détenues par le Hamas, et cela avant de poursuivre l'agression pour chercher à réaliser pleinement ses objectifs. Dans ce contexte, nous avons décrit le dilemme de Netanyahu comme suit :

« Ce dernier est pris entre deux feux dans la politique intérieure israélienne : le feu de ceux qui appellent à donner la priorité à la libération des Israéliens détenus à Gaza, naturellement menés par les familles des détenus, et le feu de ceux qui rejettent toute trêve et insistent pour poursuivre la guerre sans interruption, menés par les ministres les plus extrémistes de l'extrême droite sioniste. La plus grande pression à laquelle Netanyahu est exposé vient de Washington. Elle coïncide avec les souhaits des familles des prisonniers israéliens dans la quête d'une trêve “humanitaire” de quelques semaines qui permettrait à l'administration Biden de se montrer soucieuse de paix et préoccupée par le sort des civils, après qu'elle a été et reste coresponsable à part entière de la guerre génocidaire que mène Israël, qu'il n'aurait d'ailleurs pas été en mesure de mener sans le soutien militaire des États-Unis. »

Ce qui précède a été publié il y a exactement quatre mois (« La partie de poker entre le Hamas et Netanyahu », 7 mai 2024) et rien n'a changé dans l'équation politique depuis lors. L'administration Biden doit encore réaliser quelque chose qui prouve sa bonne foi devant l'opinion publique américaine et internationale, et cela est maintenant devenu un besoin de la campagne électorale de Kamala Harris en faveur de laquelle Biden s'est retiré de la course. Le « centre » sioniste est toujours désireux de créer une opportunité de libérer le plus grand nombre possible d'otages, d'autant plus que la pression populaire en ce sens implique principalement ses partisans. Cependant, ils sont tous d'accord sur le maintien du contrôle israélien sur Gaza à long terme. Ils diffèrent sur la forme et l'étendue du contrôle, et non sur son principe.

Il n'y a pas de preuve plus claire de la vérité du désaccord entre Galant et Netanyahou que ce que le ministre de la Guerre est reporté avoir dit lors de la réunion du cabinet sioniste au cours de laquelle les deux hommes se sont affrontés. La discussion a porté sur la demande du Hamas, soutenue par Le Caire, de retrait de l'armée d'occupation du « couloir de Philadelphie » à la frontière entre Gaza et l'Égypte. Alors que l'armée et les appareils de sécurité sionistes sont favorables à ce retrait, l'extrême droite sioniste représentée au cabinet le rejette catégoriquement et menace de dissoudre sa coalition avec Netanyahou s'il acceptait l'accord, ce qui forcerait de nouvelles élections qui pourraient mettre un terme définitif à la carrière politique de ce dernier. Nous avons donc vu Netanyahou s'accrocher à sa position de refus du retrait du couloir frontalier avec des arguments de sécurité qu'aucun membre de l'élite du pouvoir sioniste ne peut réfuter, car ils savent tous que des armes et du matériel de construction de tunnels sont entrés dans la bande de Gaza depuis le Sinaï égyptien et ils n'ont aucune confiance dans la partie égyptienne en ce qui concerne la surveillance du couloir, ni d'ailleurs en n'importe qui d'autre.

La réponse de Galant et de l'opposition sioniste n'a pas été qu'il n'était pas nécessaire qu'Israël contrôle le couloir. Au lieu de cela, certains se sont appuyés sur la proposition des services de sécurité d'effectuer une surveillance électronique de la bande frontalière sans déploiement permanent de troupes israéliennes, tandis que Galant a résumé le désaccord entre lui et Netanyahu, selon ce qui a été rapporté par les médias israéliens, comme un choix « entre la vie des otages ou rester dans le couloir de Philadelphie pendant six semaines ». En d'autres termes, selon Galant, il ne s'agit que d'un retrait du corridor durant six semaines, pour permettre la libération de la plupart des personnes détenues par le Hamas, sachant que l'armée d'occupation reprendrait le contrôle direct de la frontière après l'achèvement de la première étape de l'accord souhaité par Washington. Tout le monde sait que la deuxième étape hypothétique de cet accord, qui porte sur le retrait complet de l'armée d'occupation de la bande de Gaza, ne se produira jamais. Ils sont tous hypocrites.

Traduction de ma tribune hebdomadaire dans le quotidien de langue arabe, Al-Quds al-Arabi, basé à Londres. Cet article est paru le 3 septembre en ligne et dans le numéro imprimé du 4 septembre. Vous pouvez librement le reproduire en indiquant la source avec le lien correspondant.

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Toujours sans convention collective, la FIQ se fait entendre en marge du caucus de la CAQ à Rimouski

10 septembre 2024, par Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) — , ,
La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec–FIQ a fait entendre sa voix à Rimouski, en marge du caucus présessionnel de la Coalition Avenir Québec (CAQ). Tandis (…)

La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec–FIQ a fait entendre sa voix à Rimouski, en marge du caucus présessionnel de la Coalition Avenir Québec (CAQ). Tandis que le gouvernement se réunit pour préparer sa rentrée parlementaire, la FIQ a réitéré sa critique des propositions gouvernementales qui n'apportent aucune amélioration pour ses 80 000 membres – infirmières, infirmières auxiliaires, inhalothérapeutes et perfusionnistes cliniques – par rapport à l'entente déjà rejetée en avril dernier.

Le gouvernement reconnaît que les professionnelles en soins pourraient être déplacées contre leur gré, entendu qu'il se réserve le droit de changer unilatéralement leur lieu de travail tout en respectant le poste. Bien que la FIQ ne soit pas opposée à la mobilité – avec plusieurs milliers de postes déjà flexibles dans le réseau – elle conteste la vision actuelle du gouvernement. Le véritable besoin du réseau est d'améliorer les conditions de travail pour attirer et retenir les professionnelles en soins, plutôt que de continuer à les surcharger et de les pousser à l'exode.

« Nos membres sont insatisfaites des récentes offres du gouvernement face à une crise de soins qui s'aggrave chaque jour, comme nous le rappellent sans cesse les médias. Nos équipes de soins demeurent dans un état d'instabilité quasi permanente, accablées par des conditions de travail déplorables. Nos membres veulent continuer à se faire entendre, elles nous demandent de porter haut et fort leur voix et c'est la raison de notre présence au caucus du gouvernement et à plusieurs autres actions dans les prochaines semaines », exprime Julie Bouchard, présidente de la FIQ.

La FIQ était présente à Rimouski pour faire un bruit assourdissant et conclure sa campagne « Mon département, mon expertise » en valorisant les visages et l'expertise de ses 80 000 professionnelles en soins. Cette campagne a souligné l'importance d'une mobilité volontaire et respectueuse, face au gouvernement qui cherche à imposer une mobilité accrue sans considération pour l'expertise ni l'impact sur la qualité des soins. « Des photos recueillies seront remises au ministre de la Santé, Christian Dubé, pour lui rappeler l'impact qu'une telle flexibilité imposée pourrait avoir sur leur vie professionnelle », précise Mme Bouchard.

« L'incapacité de ce gouvernement à offrir une convention collective adéquate pèse lourdement sur les professionnelles en soins, qui continuent de soutenir le système de santé malgré une surcharge de travail et des conditions de plus en plus éprouvantes. La FIQ est déterminée à maintenir la pression tant que la CAQ persistera à considérer les soins de santé et les professionnelles qui les prodiguent comme des préoccupations secondaires », conclut la présidente de la FIQ, ajoutant que les travaux ont repris aujourd'hui à la table de négociation après la convocation du conciliateur.

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Mémoire de la FTQ déposé dans le cadre du projet de loi n° 61, Loi édictant la Loi sur Mobilité Infra Québec et modifiant certaines dispositions relatives au transport collectif

10 septembre 2024, par Fédération des Travailleurs et des travailleuses du Québec (FTQ) — , ,
Le projet de loi 61 aura un impact sur l'ensemble de ces corps de métier et la FTQ considère que son apport permettra d'éviter des écueils qu'aucune autre partie prenante (…)

Le projet de loi 61 aura un impact sur l'ensemble de ces corps de métier et la FTQ considère que son apport permettra d'éviter des écueils qu'aucune autre partie prenante n'identifiera. La FTQ considère que les enjeux de disponibilité de la main-d'œuvre la concernent et est inquiète de constater que le projet de loi ne tient pas compte de l'expertise limitée au Québec dans certains métiers. Il existe donc un risque de dédoubler une main-d'œuvre déjà insuffisante. Finalement, l'enjeu du transport collectif est au cœur des préoccupations de la FTQ. La centrale a d'ailleurs organisé un Forum national sur le financement du transport collectif et public, le 20 juin 2024, réunissant plus de 200 personnes et plus d'une vingtaine d'intervenants.

Pour lire l'intégral du mémoire.

Introduction

La FTQ salue la volonté du gouvernement du Québec d'améliorer l'efficacité de la planification et de la réalisation de projets complexes en matière de transport. Cependant, la centrale doute que la création d'une nouvelle agence, selon les paramètres proposés, soit la meilleure solution.

Le Québec est à la croisée des chemins concernant la lutte contre les changements climatiques et l'atteinte de la carboneutralité d'ici 2050. Déjà, les effets dévastateurs des changements climatiques se font sentir. La FTQ ne croit pas que la vision du gouvernement du Québec en matière de transport soit adaptée à la crise climatique. Une vraie politique de mobilité durable devrait miser prioritairement sur une meilleure et une plus grande offre de transport collectif et public que sur l'élaboration de nouveaux projets routiers pour les automobiles.

La FTQ doute également que le projet de loi tel que proposé permette une harmonisation des relations entre Québec et les municipalités. Bien au contraire, on jette de l'huile sur le feu puisque les relations sont actuellement extrêmement tendues, notamment sur les enjeux concernant le financement du transport collectif.

Le pouvoir décisionnel de la nouvelle agence aura une incidence sur le travail effectué dans les sociétés de transport et pourrait bouleverser de façon importante les relations de travail. De plus, les enjeux de formation professionnelle et de transition ne semblent pas suffisamment adressés.

Les changements concernant la notion de donneurs d'ouvrage, sans consultation ou planification supplémentaire, pourraient mettre une pression indue sur le secteur de la construction qui peine déjà à avoir le plein emploi dans certains corps de métier.

La FTQ est également abasourdie de constater que le projet de loi inclut des mécanismes concernant les accréditations syndicales des futures personnes salariées de l'agence. Une telle incursion pourrait créer des préjudices importants au Code du travail.

Finalement, la FTQ est vivement inquiète des brèches que pourrait causer ce projet de loi concernant une privatisation partielle du ministère des Transports (MTQ), le fardeau des municipalités d'hériter de projets non désirés sous forme de partenariat public-privé (PPP) et sur le régime d'accès à la syndicalisation.

Les recommandations

1- Que le projet de loi inclue que les décisions édictées par le ministère des Transports et de la mobilité envers Mobilité Infra Québec soient systématiquement en concordance avec la Politique de mobilité durable et ses cibles.

2- Changer le mandat de Mobilité Infra Québec pour lui donner pleine autonomie et indépendance en ayant comme objectif de mettre en œuvre la Politique de mobilité durable.

3- Le ministère du Transport doit dévoiler, avant l'adoption du projet de loi, ce qu'il compte faire avec les emplois similaires aux siens qui seront transférés à Mobilité Infra Québec.

4- Les grands projets de transport routier et collectif doivent faire l'objet d'une consultation avec les parties prenantes concernées et qualifiées dans une planification pluriannuelle. Il ne peut pas revenir au ministère seul de dicter des projets à la pièce.

5- Le gouvernement du Québec doit organiser un grand débat public sur la mission de l'État à financer le transport collectif et public et le considérer comme un service essentiel.

6- Le gouvernement du Québec doit puiser dans le Fonds d'électrification et de changements climatiques pour adéquatement financer la portion transport collectif des projets issus du ministère du Transport et réalisés par Mobilité Infra Québec.

7- La part minimale du produit de la vente des droits d'émission du système de plafonnement et d'échange de droits d'émission de gaz à effet de serre (SPEDE) réservée au financement du transport collectif et de la mobilité durable doit être ramenée à 66 %. Les municipalités devraient être exemptées des montages financiers.

8- Exiger dans les propositions lors d'appel d'offre et de contrats que l'entreprise inclue une évaluation de la courbe de main-d'œuvre et des métiers et occupations nécessaires à la réalisation du projet.

9- Mettre en place une table de travail interministérielle de l'industrie de la construction qui se réunit annuellement afin de réaliser et de mettre à jour une politique de planification biennale des travaux publics, dans le but d'estimer avec plus de précisions les besoins en main-d'œuvre et d'en assurer une meilleure stabilité. Cette table doit inclure le ministère de l'Éducation afin d'assurer la coordination de la formation professionnelle en fonction des besoins.

10- Mettre fin à la règle du plus bas soumissionnaire afin d'assurer le respect des conventions collectives et règlements en matière de santé et sécurité dans l'industrie de la construction et rendre obligatoire l'utilisation de critères sociaux et environnementaux dans l'adjudication ou l'attribution des contrats publics.

11- La FTQ préconise donc que la planification des travaux sur une voie publique municipale se fasse exclusivement par la municipalité ou du moins, en collaboration avec cette dernière.

12- La FTQ demande donc le retrait des articles 48, 49 et 50 du projet de loi 61.

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Éléments pour une stratégie écosocialiste

10 septembre 2024, par Daniel Tanuro, Vincent Gay — ,
Chaque rapport concernant la biodiversité, le climat ou les pollutions, vient confirmer l'ampleur et l'approfondissement de la crise écologique. Cette crise qui menace le (…)

Chaque rapport concernant la biodiversité, le climat ou les pollutions, vient confirmer l'ampleur et l'approfondissement de la crise écologique. Cette crise qui menace le vivant est la crise d'un système et d'un mode de production : le capitalisme. Dans ce nouvel épisode du podcast de Contretemps consacré aux questions stratégiques, « C'est quoi le plan ? » (disponible sur le site Spectre-), Vincent Gay a interrogé Daniel Tanuro, ingénieur agronome et militant écosocialiste, auteur de son récent ouvrage intitulé Écologie, luttes sociales et révolution (Ed. La Dispute, 2024).

8 septembre 2024 | tiré de Spectre media - contretemps.eu
https://www.contretemps.eu/strategie-ecosocialiste-revolution-ecologie-tanuro/

Ce livre, dont on pourra lire un compte-rendu ici, prend à bras le corps ces problèmes pour tenter y apporter des réponses stratégiques. Alors que les luttes écologistes se développent et se radicalisent, un marxisme vivant, autrement dit l'écosocialisme, est un outil nécessaire en ce sens, à condition qu'il apprenne des luttes concrètes en défense du vivant. Situant les enjeux écologiques dans le cadre des transformations contemporaines du capitalisme et insistant sur l'importance des questions liées au travail, Daniel Tanuro apporte une contribution essentielle pour envisager une transformation radicale de nos sociétés et éviter une chute dans la barbarie.

Enregistrement et montage : Thomas Guiffard-Colombeau.

Photo : Soulèvements de la Terre.

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