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Des groupes communautaires sud-asiatiques et leurs alliés demandent l’inscription du Rashtriya Swayamsevak Sangh (RSS) et de ses affiliés au Canada sur la liste des groupes haineux et des entités d’extrême droite.*

5 novembre 2024, par CERAS (Centre sur l'asie du sud), SADAC/CADSA (South Asian Diaspora Action Collective/Collectif d'action de la diaspora sud-asiatique) — , , ,
Montréal. 30 octobre 2024. Vingt-cinq (25) groupes communautaires sud-asiatiques et leurs alliés écrivent une lettre ouverte au premier ministre Trudeau pour demander (…)

Montréal. 30 octobre 2024. Vingt-cinq (25) groupes communautaires sud-asiatiques et leurs alliés écrivent une lettre ouverte au premier ministre Trudeau pour demander l'inscription du Rashtriya Swayamsevak Sangh (RSS) et de ses affiliés au Canada sur la liste des groupes haineux et des entités d'extrême droite.

La récente annonce de la GRC (Gendarmerie royale du Canada) a révélé « l'implication d'agents du gouvernement indien dans des activités criminelles graves au Canada » et, que la GRC et d'autres organismes d'application de la loi au Canada ont enquêté et inculpé un « nombre important d'individus pour leur implication directe dans des homicides, des
extorsions et d'autres actes criminels de violence.

L'assassinat l'année dernière d'un dirigeant sikh canadien, Hardeep Singh Nijjar, et sa prétendue implication avec le gouvernement nationaliste hindou de l'Inde, semblent n'être que la pointe de l'iceberg.

Le Guardian [1] rapporte que « les allégations d'une campagne indienne de violence et de harcèlement transnationaux ont émergé non seulement au Canada mais aux États-Unis, au Royaume-Uni et au Pakistan, où d'éminents militants sikhs affirment avoir reçu des menaces de mort ».

Un rapport détaillé [2] publié en mars 2023, entre autres rapports, a lié la violence anti-sikhe au Canada à des groupes extrémistes comme le Rashtriya Swayamsevak Sangh (RSS) et leur famille d' organisations ‘Sangh Parivar'. « La présence du Sangh Parivar et des groupes liés au RSS pèse malheureusement, mais de manière prévisible, sur divers incidents de discours et d'actions suprémacistes hindous au Canada », indique le
rapport.

Rappelons que le BJP (Bharatiya Janata Party) au pouvoir en Inde est le bras politique du RSS – les nationalistes hindous ou Hindutva, qui est une organisation paramilitaire inspirée du fascisme européen. Les fondateurs du RSS ont explicitement épousé le fascisme européen. Les fondateurs du RSS ont explicitement épousé l'idéologie fasciste [3]. Au cours des dix années de règne du BJP en Inde, nous avons vu des exemples flagrants de cette idéologie, alors que le gouvernement mène l'Inde vers son objectif de faire
du pays un État ethno-nationaliste hindou, dans lequel les 200 millions de musulmans et d'autres populations minoritaires telles que les Sikhs, les Dalits, les Adivasi (peuples indigènes) et les Chrétiens sont considérés comme des citoyens de seconde zone.

Le gouvernement nationaliste hindou a permis des atrocités envers ces minorités en toute impunité en Inde. Les preuves contenues dans des rapports récents confirment qu'un réseau de ces groupes extrémistes cible les Sikhs et d'autres communautés minoritaires et leurs militants au Canada et aux États-Unis. Le vaste réseau de nationalistes hindous et leurs affiliés (a) au Canada et dans le monde entier [4] est bien connu et nous
savons maintenant que ce réseau au Canada est impliqué dans un modèle inquiétant de coercition, de crime organisé et de violence meurtrière (b).

Ils demandent au gouvernement canadien de :

1. Étendre la protection aux communautés sud-asiatiques et autres minorités à risque.
2. Enquêter sur les violations des droits de la personne et sur l'influence de RSS et de ses sociétés affiliées au Canada.
3. Inscrire le RSS et ses affiliés au Canada sur la liste des groupes haineux et des entités d'extrême droite. Ces mesures permettraient de mieux protéger les minorités canadiennes.

La lettre est également envoyée aux ministres concernés et à tous les dirigeants des partis fédéraux. (i)

(a) HSS-Canada [5], VHP-Canada [6], Coalition of Hindus of North America
(CoHNA)-Canada [7] et Canadian Organization for Hindu Heritage Education
(COHHE) [8], SEWA International [9].
(b) Ces groupes détournent souvent les critiques en invoquant l'«
hindouphobie »[10], qui a été largement démentie [11, 12].

Source :
South Asian Diaspora Action Collective (SADAC)
CERAS (South Asia Forum)

SIGNATAIRES :
Academics for Palestine - Concordia
Association des Femmes Musulmanes de Québec
Canadian Council of Indian Muslims (CCIM)
Canadian Council of Muslim Women, Montreal
Canadian Forum for Human Rights and Democracy in India
Canadians Against Oppression and Persecution (CAOP)
Canadians for Indian Democracy (CID)
Canadians for Peace and Justice in Kashmir (CPJK)
Centre sur l'asie du sud (CERAS)
Critical Diasporic South Asian Feminisms
External Affairs - Students' Society of McGill University
Femmes de diverses origines/Women of Diverse Origins
Hindus for Human Rights
International Council of Indian Muslims (ICIM)
Just Peace Advocates/Mouvement Pour Une Paix Juste
Justice For All Canada
Palestinian and Jewish Unity (PAJU)
Quebec Public Interest Research Group - Concordia (QPIRG)
Rang Collective : Arts for Solidarity
Solidarité sans frontières
South Asian Dalit Adivasi Network-Canada (SADAN)
South Asian Diaspora Action Collective (SADAC)
South Asian Women's Community Centre (SAWCC)
Tadamon !
Teesri Duniya Theatre

(i)
L'honorable Bill Blair – Député
Ministre de la Défense nationale

L'honorable Mélanie Joly – Députée
Ministre des Affaires étrangères

L'honorable Arif Virani – Député
Ministre de la Justice et Procureur général du Canada

L'honorable Kamal Khera – Députée
Ministre de la Diversité, de l'Inclusion et des Personnes en situation de
handicap

L'honorable Jagmeet Singh
Chef du Nouveau Parti démocratique

L'honorable Pierre Poilievre
Chef de l'opposition et Chef du Parti conservateur du Canada

L'honorable Yves-François Blanchet
Chef du Bloc Québécois

Notes :
[1] Allegations Suggest India is Now Part of The Assassination Club, 20 Oct
2024,
https://www.theguardian.com/world/2024/Oct/20/Allegations-Suggest-India-Is-Now-Part-Of-The-Assassination-Club

[2] Rashtriya Swayamsevak Sangh (RSS) Network in Canada, 2023,
https://www.nccm.ca/rss-in-canada/

[3] In The Shadow of The Swastika : The Relationships Between Indian Radical
Nationalism, Italian Fascism and Nazism, 2020,
https://www.routledge.com/In-the-Shadow-of-the-Swastika-The-Relationships-Between-Indian-Radical-Nationalism-Italian-Fascism-and-Nazism/Casolari/p/book/9780367508272

[4] How Far-Right Hindu Supremacy Went Global, October 26, 2022,
https://www.vice.com/en/article/how-far-right-hindu-supremacy-went-global/

[5] Factsheet : Hindu Swayamsewak Sangh (HSS), 04 Jan 2024,
https://bridge.georgetown.edu/research/factsheet-hindu-swayamsewak-sangh-hss/

[6] Factsheet : Vishwa Hindu Parishad of America (VHPA), 25 May 2023,
https://bridge.georgetown.edu/research/factsheet-vishwa-hindu-parishad-of-america-vhpa/

[7] Factsheet : Coalition Of Hindus of North America (COHNA), 27 Jul 2023,
https://bridge.georgetown.edu/research/factsheet-coalition-of-hindus-of-north-america-cohna/

[8] Weaponizing “Hinduphobia” To Suppress Dalit and Caste-Oppressed Voices,
April 26, 2024,
https://local-news.ca/2024/04/26/Weaponizing-Hinduphobia-To-Suppress-Dalit-And-Caste-Oppressed-Voices/

[9] Covid Relief Donations Are Supporting a Project To “Hinduize” India,
June 08, 2021,
https://slate.com/news-and-politics/2021/06/covid-india-charity-sewa-hindu-nationalism.html

[10] Petition : E-4507 (Civil and Human Rights), July 19, 2023,
https://www.ourcommons.ca/Petitions/En/Petition/Details?Petition=E-4507

[11] We Must Oppose Indian Hindu Nationalist Forces in Canada, October 5,
2023,
https://www.thestar.com/opinion/contributors/we-must-oppose-indian-hindu-nationalist-forces-in-canada/article_f3911d19-3d62-53bc-8380-0709907718c4.html

[12] Sadan : Opposition to Hinduphobia Petition In Canada, September 10,
2023, https://drive.google.com/file/d/1d41KjHGfrnJlbM0fLLMJlGADOku4sOu_/view

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Charte mondiale des femmes pour l’humanité

5 novembre 2024, par Marche mondiale des femmes — ,
Nous, les femmes, marchons depuis longtemps pour dénoncer et exiger la fin de l'oppression que nous vivons en tant que femmes, pour dire que la domination, l'exploitation, (…)

Nous, les femmes, marchons depuis longtemps pour dénoncer et exiger la fin de l'oppression que nous vivons en tant que femmes, pour dire que la domination, l'exploitation, l'égoïsme et la recherche effrénée du profit menant aux injustices, aux guerres, aux conquêtes et aux violences ont une fin.

Tiré dehttps://www.cqmmf.org/charte-des-femmes-pour-lhumanite.html

Préambule

De nos luttes féministes, de celles qu'ont menées nos aïeules sur tous les continents, sont nés de nouveaux espaces de liberté, pour nous-mêmes, pour nos filles, pour nos fils et pour toutes les petites filles et tous les petits garçons, qui, après nous, fouleront ce sol.

Nous bâtissons un monde où la diversité est un atout et où tant l'individualité que la collectivité sont sources de richesse, où les échanges fleurissent sans contraintes, où les paroles, les chants et les rêves bourgeonnent. Ce monde considère la personne humaine comme une des richesses les plus précieuses. Il y règne l'égalité, la liberté, la solidarité, la justice et la paix. Ce monde, nous avons la force de le créer.

Nous formons plus de la moitié de l'humanité. Nous donnons la vie, travaillons, aimons, créons, militons, nous distrayons. Nous assurons actuellement la majorité des tâches essentielles à la vie et à la continuité de cette humanité. Pourtant, notre place dans la société reste sous-évaluée.

La Marche mondiale des femmes, dont nous faisons partie, identifie le patriarcat comme le système d'oppression des femmes et le capitalisme comme le système d'exploitation d'une immense majorité de femmes et d'hommes par une minorité.

Ces systèmes se renforcent mutuellement. Ils s'enracinent et se conguguent avec le racisme, le sexisme, la misogynie, la xénophobie, l'homophobie, le colonialisme, l'impérialisme, l'esclavagisme, le travail forcé. Ils font le lit des fondamentalismes et intégrismes qui empêchent les femmes et les hommes d'être libres. Ils génèrent la pauvreté, l'exclusion, violent les droits des êtres humains, particulièrement ceux des femmes, et mettent l'humanité et la planète en péril.

Nous rejetons ce monde !

Nous proposons de construire un autre monde où l'exploitation, l'oppression, l'intolérance et les exclusions n'existent plus, où l'intégrité, la diversité, les droits et libertés de toutes et de tous sont respectés.
Cette Charte se fonde sur les valeurs d'égalité, de liberté, de solidarité, de justice et de paix.

ÉGALITÉ

Affirmation 1. Tous les êtres humains et tous les peuples sont égaux dans tous les domaines et dans toutes les sociétés. Ils ont un accès égal aux richesses, à la terre, à un emploi digne, aux moyens de production, à un logement salubre, à une éducation, de qualité à la formation professionnelle, à la justice, à une alimentation saine, nutritive et suffisante, aux services de santé physique et mentale, à la sécurité pendant la vieillesse, à un environnement sain, à la propriété, aux fonctions représentatives, politiques et décisionnelles, à l'énergie, à l'eau potable, à l'air pur, aux moyens de transport, aux techniques, à l'information, aux moyens de communication, aux loisirs, à la culture, au repos, à la technologie, aux retombées scientifiques.

Affirmation 2. Aucune condition humaine ou condition de vie ne peut justifier la discrimination.

Affirmation 3. Aucune coutume, tradition, religion, idéologie, aucun système économique, ni politique ne justifie l'infériorisation de quiconque et n'autorise des actes qui remettent en cause la dignité et l'intégrité physique et psychologique.

Affirmation 4. Les femmes sont des citoyennes à part entière avant d'être des conjointes, des compagnes, des épouses, des mères, des travailleuses.

Affirmation 5. L'ensemble des tâches non rémunérées, dites féminines, qui assurent la vie et la continuité de la société (travaux domestiques, éducation, soin aux enfants et aux proches) sont des activités économiques qui créent de la richesse et qui doivent être valorisées et partagées.

Affirmation 6. Les échanges commerciaux entre les pays sont équitables et ne portent pas préjudice au développement des peuples.

Affirmation 7. Chaque personne a accès à un travail justement rémunéré, effectué dans des conditions sécuritaires et salubres, permettant de vivre dignement.

LIBERTÉ

Affirmation 1. Tous les êtres humains vivent libres de toute violence. Aucun être humain n'appartient à un autre. Aucune personne ne peut être tenue en esclavage, forcée au mariage, subir le travail forcé, être objet de trafic, d'exploitation sexuelle.

Affirmation 2. Chaque personne jouit de libertés collectives et individuelles qui garantissent sa dignité notamment : liberté de pensée, de conscience, de croyance, de religion ; d'expression, d'opinion ; de vivre librement sa sexualité de façon responsable et de choisir la personne avec qui partager sa vie ; de voter, d'être élue, de participer à la vie politique ; de s'associer, se réunir, se syndiquer, manifester ; d'élire son lieu de vie, sa nationalité, de choisir son statut civil ; de suivre les études de son choix, de choisir sa profession et de l'exercer ; de se déplacer ; de disposer de sa personne et de ses biens ; d'utiliser la langue de communication de son choix dans le respect des langues minoritaires et des choix collectifs concernant la langue d'usage et de travail ; de s'informer, de se cultiver, d'échanger, d'accéder aux technologies de l'information.

Affirmation 3. Les libertés s'exercent dans la tolérance, le respect de l'opinion de chacune et de chacun et des cadres démocratiques et participatifs. Elles entraînent des responsabilités et des devoirs envers la communauté.

Affirmation 4. Les femmes prennent librement les décisions qui concernent leur corps, leur sexualité et leur fécondité. Elles choisissent d'avoir ou non des enfants.

Affirmation 5. La démocratie s'exerce s'il y a liberté et égalité.

SOLIDARITÉ

Affirmation 1. La solidarité internationale est promue entre les personnes et les peuples sans aucun type de manipulation ni influence.

Affirmation 2. Tous les êtres humains sont interdépendants. Ils partagent le devoir et la volonté de vivre ensemble, de construire une société généreuse, juste et égalitaire, basée sur les droits humains exempte d'oppression, d'exclusions, de discriminations, d'intolérance et de violences.

Affirmation 3. Les ressources naturelles, les biens et les services nécessaires à la vie de toutes et de tous sont des biens et des services publics de qualité auxquels chaque personne a accès de manière égalitaire et équitable.

Affirmation 4. Les ressources naturelles sont administrées par les peuples vivant dans les territoires où elles sont situées dans le respect de l'environnement et avec le souci de leur préservation et de leur durabilité.

Affirmation 5. L'économie d'une société est au service de celles et de ceux qui la composent. Elle est tournée vers la production et l'échange de richesses utiles socialement, qui sont réparties entre toutes et tous, qui assurent en priorité la satisfaction des besoins de la collectivité, qui éliminent la pauvreté et qui assurent un équilibre entre l'intérêt général et les intérêts individuels. Elle assure la souveraineté alimentaire. Elle s'oppose à la recherche exclusive du profit sans satisfaction sociale et à l'accumulation privée des moyens de production, des richesses, du capital, des terres, des prises de décision entre les mains de quelques groupes ou de quelques personnes.

Affirmation 6. La contribution de chacune et de chacun à la société est reconnue et entraîne l'ouverture de droits sociaux, quelle que soit la fonction qu'ils y occupent.

Affirmation 7. Les manipulations génétiques sont contrôlées. Il n'y a pas de brevet sur le vivant ni sur le génome humain. Le clonage humain est interdit.

JUSTICE

Affirmation 1. Tous les êtres humains, indépendamment de leur pays d'origine, de leur nationalité et de leur lieu de résidence, sont considérés comme des citoyennes et des citoyens à part entière jouissant de droits humains (droits sociaux, économiques, politiques, civils, culturels, sexuels, reproductifs, environnementaux) d'une manière égalitaire et équitable réellement démocratique.

Affirmation 2. La justice sociale est basée sur une redistribution équitable des richesses qui élimine la pauvreté, limite la richesse, et assure la satisfaction des besoins essentiels à la vie et qui vise l'amélioration du bien-être de toutes et de tous.

Affirmation 3. L'intégrité physique et morale de toutes et de tous est garantie. La torture, les traitements humiliants et dégradants sont interdits. Les agressions sexuelles, les viols, les mutilations génitales féminines, les violences spécifiques à l'égard des femmes et le trafic sexuel et la traite des êtres humains sont considérés comme des crimes contre la personne et contre l'humanité.

Affirmation 4. Un système judiciaire accessible, égalitaire, efficace et indépendant est instauré.

Affirmation 5. Chaque personne jouit d'une protection sociale qui lui garantit l'accès à l'alimentation, aux soins, au logement salubre, à l'éducation, à l'information, à la sécurité durant la vieillesse. Elle a accès à des revenus suffisants pour vivre dignement.

Affirmation 6. Les services de santé et sociaux sont publics, accessibles, de qualité, gratuits et ce, pour tous les traitement, toutes les pandémies, particulièrement pour le VIH.

PAIX

Affirmation 1. Tous les êtres humains vivent dans un monde de paix. La paix résulte notamment : de l'égalité entre les sexes, de l'égalité sociale, économique, politique, juridique et culturelle du respect des droits, de l'éradication de la pauvreté qui assurent à toutes et tous une vie digne, exempte de violence, où chacune et chacun disposent d'un travail et de ressources suffisantes pour se nourrir, se loger, se vêtir, s'instruire, être protégé pendant sa vieillesse, avoir accès aux soins

Affirmation 2. La tolérance, le dialogue, le respect de la diversité sont des garants de la paix.

Affirmation 3. Toutes les formes de domination, d'exploitation et d'exclusion de la part d'une personne sur une autre, d'un groupe sur un autre, d'une minorité sur une majorité, d'une majorité sur une minorité, d'une nation sur une autre sont exclues.

Affirmation 4. Tous les êtres humains ont le droit de vivre dans un monde sans guerre et sans conflit armé sans occupation étrangère ni base militaire. Nul n'a le droit de vie ou de mort sur les personnes et sur les peuples.

Affirmation 5. Aucune coutume, aucune tradition, aucune idéologie, aucune religion, aucun système économique ni politique, ne justifient les violences.

Affirmation 6. Les conflits armés ou non entre les pays, les communautés ou les peuples sont résolus par la négociation qui permet d'arriver à des solutions pacifiques, justes et équitables et ce, au niveau national, régional et international.

APPEL

Cette Charte mondiale des femmes pour l'humanité appelle les femmes et les hommes et tous les peuples et groupes opprimés du monde à proclamer individuellement et collectivement leur pouvoir à transformer le monde et à modifier radicalement les rapports qui les unissent pour développer des relations basées sur l'égalité, la paix, la liberté, la solidarité, la justice.

Elle appelle tous les mouvements sociaux et toutes les forces de la société à agir pour que les valeurs défendues dans cette Charte soient effectivement mises en œuvre et pour que les pouvoirs politiques prennent les mesures nécessaires à leur application.

Elle invite à l'action pour changer le monde. Il y a urgence !!!

Aucun élément de cette Charte ne peut être interprété ni utilisé pour énoncer des opinions ou pour mener des activités contraires à l'esprit de cette Charte. Les valeurs qui y sont défendues forment un tout. Elles sont égales en importance, interdépendantes, indivisibles ; la place qu'elles occupent dans la Charte est interchangeable.
Qu'est-ce que la Marche mondiale des femmes ?

La Marche mondiale des femmes est un mouvement composé de groupes de femmes de diverses origines ethniques, culturelles, religieuses, politiques, de classe, d'âge, d'orientation sexuelle. Au lieu de nous séparer, cette diversité nous unit dans une solidarité plus globale.

En 2000, nous avons, en tant que Marche mondiale des femmes, écrit une plate-forme politique contenant 17 revendications concrètes afin d'éliminer la pauvreté dans le monde, réaliser le partage des richesses, éradiquer la violence à l'égard des femmes et obtenir le respect de leur intégrité physique et morale. Nous avons transmis ces revendications aux responsables du Fonds monétaire international, de la Banque mondiale, de l'ONU. Nous n'avons reçu aucune réponse concrète. Nous avons aussi transmis ces revendications aux élus et élues et, aux dirigeants et dirigeantes de nos pays.

Depuis lors, nous continuons à défendre nos revendications sans relâche. Nous proposons des alternatives pour construire un autre monde. Nous sommes actives au sein des mouvements sociaux du monde et de nos sociétés. Nous approfondissons la réflexion sur la place qu'occupent et que doivent occuper les femmes dans le monde.

Par cette charte mondiale des femmes pour l'humanité et par les actions à venir nous réaffirmons qu'un autre monde est possible, un monde rempli d'espoir, de vie, où il fait bon vivre et nous déclarons notre amour à ce monde, à sa diversité et à sa beauté.

Adopté à la 5ième Rencontre internationale de la
Marche mondiale des femmes au Rwanda
le 10 décembre 2004

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Projet de loi 71 : une réforme manquée pour l’équité et la dignité des personnes assistées sociales

5 novembre 2024, par Fédération des femmes du Québec — , ,
La FFQ s'est mobilisée pour demander une réforme en profondeur du régime d'assistance sociale qui tienne compte de la réalité des femmes assistées sociales et pour une (…)

La FFQ s'est mobilisée pour demander une réforme en profondeur du régime d'assistance sociale qui tienne compte de la réalité des femmes assistées sociales et pour une revalorisation de leurs droits fondamentaux, y compris leur autonomie financière et personnelle.

Tiré d'infolettre 2 nov 24

Le dépôt de notre mémoire le 8 octobre dernier s'est fait dans le cadre des consultations particulièresde la Commission de l'économie et du travail pour le projet de loi 71, loi visant à améliorer l'accompagnement des personnes et à simplifier le régime d'assistance sociale. Notre intervention s'inscrit dans un large mouvement porté par des organisations comme le Front commun des personnes assistées sociales du Québec (FCPASQ) et le Collectif pour un Québec sans pauvreté, qui œuvrent pour une transformation en profondeur de ce système. Ces groupes revendiquent activement un accès plus équitable aux prestations d'aide sociale, ainsi qu'une meilleure protection des droits et de la dignité des personnes assistées sociales. En cohérence avec notre position votée en 2024, nous nous sommes jointes à cette mobilisation pour appuyer les efforts collectifs et pour faire entendre les préoccupations spécifiques des femmes face aux impacts de cette réforme annoncée​.

Nous avons mis de l'avant dans notre mémoire que la réforme manque de soutien, par exemple, pour les femmes victimes de violence, aînées, en situation de handicap ou de proche-aidance et les cheffes de famille monoparentale ou ayant un enfant en bas âge. Nous avons porté une attention particulière aux nouvelles mesures relatives à la prestation pour contrainte à l'emploi (PCE). Également, nous avons dénoncé l'insuffisance des mesures concernant l'individualisation des prestations et de la révision de la notion de vie maritale. Nous avons soulevé certains enjeux relatifs à la pratique sage-femme et à l'accessibilité. Enfin, nous avons réitéré l'importance de l'obligation du gouvernement de réaliser une analyse différenciée selon les sexes du projet de loi 71 pour en évaluer les impacts spécifiques sur les genres, en tenant compte de divers facteurs identitaires. Cette approche intersectionnelle est essentielle pour prévenir les inégalités et garantir un processus législatif transparent et équitable, au bénéfice de toute la population.

La FFQ est fière d'avoir reçu le soutien de plusieurs organisations qui partagent notre vision d'un système d'aide sociale équitable. Parmi celles-ci figurent : la Fédération des maisons d'hébergement pour femmes (FMHF) ; le Conseil d'intervention pour l'accès des femmes au travail (CIAFT), le Regroupement des femmes sans emploi du Nord de Québec (ROSE du Nord), L'R des centres de femmes du Québec, le Front Commun des Personnes Assistées Sociales du Québec (FCPASQ), le Regroupement québécois des Centres d'aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (RQCALACS), l'Alliance des maisons d'hébergement de 2ᵉ étape pour femmes et enfants victimes de violence conjugale (Alliance MH2), Action Femmes et handicap (AFH) et la Fédération des associations de familles monoparentales et recomposées du Québec (FAFMRQ).

Suite aux commentaires de la ministre Chantal Rouleau en commissions particulières lors du passage de nos collègues de la FMHM, nous nous inquiétons que certains acquis législatifs soient maintenant relayés à une adoption réglementaire. Une adoption réglementaire ne nécessite pas le même niveau de débat et de transparence que lors d'un processus législatif complet. Ainsi, en passant par des règlements plutôt que par des lois, le gouvernement peut modifier ou abolir des mesures de protection plus facilement, souvent sans consultation publique ou examen approfondi, ce qui risque de compromettre des protections acquises.

Pour en savoir plus, nous vous invitons à consulter le mémoire complet et à partager vos commentaires par courriel à representations@ffq.qc.ca.

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Contre le profit, exiger l’expropriation de Ray-Mont Logistiques

5 novembre 2024, par Marc Bonhomme — , ,
Pendant que l'entreprise Ray-Mont Logistiques s'est auto-délivrée un certificat de bonne conduite quant à la pollution par le bruit, tout en négligeant celle par la poussière (…)

Pendant que l'entreprise Ray-Mont Logistiques s'est auto-délivrée un certificat de bonne conduite quant à la pollution par le bruit, tout en négligeant celle par la poussière et comme îlot de chaleur, la Ville de Montréal s'auto-déclare impuissante suite à une décision judiciaire défavorable qui en plus lui a valu une poursuite couteuse pour cause de profits perdus par l'entreprise. Candidement, la Ville de Montréal avoue que « [c]e dossier ne contribue pas à l'atteinte des résultats de Montréal 2030, des engagements en changements climatiques et des engagements en inclusion, équité et accessibilité universelle ». (OCPM – Ville de Montréal, Site Ray-Mont Logistiques - Secteur Assomption Sud) Il ne vient pas à l'idée de la Ville que la catastrophe tant climatique que celle de la biodiversité exigent d'aller au-delà de cette défaite judiciaire.

4 novembre 2024

Qu'est-ce à dire pratiquement ? Quand il a fallu, il y a une cinquantaine d'années, construire ce réseau d'autoroutes urbaines si affligeant par son parti-pris pour l'envahissante auto solo qui pollue et structure la trame urbaine, les différents niveaux de gouvernement ne se sont pas gênés pour exproprier à la pelletée malgré une forte opposition citoyenne. Le quartier Hochelaga-Maisonneuve a connu l'expropriation massive du secteur de la rue Notre-Dame… pour rien, ce qu'il lui a valu le prix de consolation d'une piste cyclable arborée. Aujourd'hui, la préservation et la restauration de la nature ont besoin d'autre chose qu'un prix de consolation. Il faut leur accorder la priorité et exproprier pour ce faire la propriété privée tout en faisant justice aux personnes expropriées sans tomber dans le piège spéculatif.

Les catastrophes démontrent l'importance cruciale de la préservation de la nature

Il tombe sous le sens que la nature est devenue prioritaire alors qu'elle aurait toujours dû l'être. La nature terrestre et océanique absorbe normalement la moitié des émanations de gaz carbonique qui est le principal gaz à effet de serre (GES) causant le réchauffement climatique. Il est fort troublant qu'

« [e]n 2023, année la plus chaude jamais enregistrée, les résultats préliminaires d'une équipe internationale de chercheurs montrent que la quantité de carbone absorbée par les terres s'est temporairement effondrée. Au final, les forêts, les plantes et les sols n'ont pratiquement pas absorbé de carbone. Des signes d'alerte se manifestent également en mer. […] Seule une grande forêt tropicale humide - le bassin du Congo - reste un puits de carbone important qui absorbe plus de carbone qu'il n'en rejette dans l'atmosphère. […] Les forêts boréales, qui abritent environ un tiers du carbone terrestre et s'étendent sur la Russie, la Scandinavie, le Canada et l'Alaska, ont vu la quantité de carbone qu'elles absorbent chuter de plus d'un tiers en raison des épidémies de coléoptères liées à la crise climatique, des incendies et du défrichement pour l'exploitation du bois.

Patrick Greenfield, Trees and land absorbed almost no CO2 last year. Is nature's carbon sink failing ?, The Guardian, 14/10/24

Rappelons que « [l]es incendies qui ont ravagé les forêts boréales du Canada en 2023 ont produit plus d'émissions de carbone responsables du réchauffement de la planète que la combustion de combustibles fossiles dans tous les pays sauf trois. »
(Manuela Andreoni, Canada's Wildfires Were a Top Global Emitter Last Year, Study Says, New York Times, 24/08/24). Depuis 2001, les forêts canadiennes « sous gestion » émettent plus de carbone dans l'atmosphère qu'elles en absorbent et elles le font à un taux croissant (Bary Saxifrage, Our forests have reached a tipping point, Canada's National Observer, 21/08/23).

On en déduit l'importance cruciale de la préservation et de la restauration de la nature lesquelles sont les trois premières cibles sur vingt-trois du Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal issu de la COP15 de Montréal en 2022. Ce cadre est considéré comme l'équivalent de l'accord de Paris de 2015 sur le climat qui définit ce que les pays doivent faire pour maintenir le réchauffement de la planète à 1,5 °C en dessous des niveaux préindustriels. Quelles sont ces trois premières cibles ?

La cible 1 vise à limiter l'artificialisation des milieux naturels, soit « réduire la perte de zones de grande importance pour la biodiversité, y compris d'écosystèmes de grande intégrité écologique, à un niveau proche de zéro d'ici à 2030 ».

La cible 2 requiert la restauration de 30 % des écosystèmes dégradés,

La cible 3 demande aux états d'établir des zones protégées pour 30 % des terres et des mers. Ce dernier objectif est ambitieux : actuellement, seules 17 % des terres et 8 % des zones marines sont sous protection. Et bien souvent, il ne s'agit que d'une protection toute relative.

Sandrine Maljean-Dubois, La COP16 de Cali peut-elle enrayer l'effondrement de la biodiversité ?, The Conversation, 23/10/24

Ni Ottawa, ni Québec, ni Montréal ne sont sur le point d'atteindre le « 30 X 30 »

Soulignons aussi la cible 12 soit « Accroître significativement les espaces « bleus » et « verts » dans les milieux urbains » ce qui met au défi la Ville de Montréal (Alexis Riopel, Découvrez les 23 cibles de l'accord de Kunming-Montréal sur la biodiversité, Le Devoir, 21/12/22). Où en sont Ottawa et Québec vis-à-vis l'atteinte de la cible trois du Cadre de Kunming-Montréal pour laquelle la COP16 de Cali avait pour but de déterminer le plan d'action ? Pour être poli, disons qu'il y a un rattrapage à faire d'ici 2030. Le Canada, à la fin 2023, était rendu à « 13,7 % de ses terres et de ses eaux douces, dont 12,8 % dans des aires protégées [et]14,7 % de ses milieux marins, dont 9,1 % dans des aires protégées » (Valérie Boisclair, Après l'accord historique sur la biodiversité, que nous réserve la COP16 ?, Radio-Canada, 21/10/24). Côté Québec, « le gouvernement Legault n'entend pas revoir la priorité accordée aux permis d'exploration minière, toujours plus nombreux, plutôt qu'à la protection des milieux naturels sur les terres publiques » :

Milieux terrestres : la superficie totale de protection en milieu continental atteint 255 811 km2, soit 17,68 % du territoire québécois. « Cette superficie comprend les différentes annonces d'intention, dont l'engagement gouvernemental à protéger l'entièreté de l'île d'Anticosti », précise le ministère de l'Environnement du Québec

Milieux marins : la superficie totale de protection en milieu marin est de 16 140 km2, ce qui signifie que le réseau d'aires protégées couvre 10,39 % du milieu marin. « Depuis le 1er janvier 2023, aucune superficie n'a été ajoutée au Registre des aires protégées au Québec en milieu marin et côtier », précise le ministère. Québec travaille cependant avec Ottawa en vue d'agrandir le parc marin du Saguenay–SaintLaurent, et une annonce est prévue en 2025.
Alexandre Shields, L'exploration minière avant la protection du territoire, Le Devoir, 25/10/24

Pour le Grand Montréal, au printemps 2023 on en était à « 22,1 % de milieux naturels couverts par des mesures de protection ou de conservation, ce qui nous rapproche de notre cible de 30 % pour 2030 » avec cette réserve que « des territoires qui jouissent de mesures de conservation [ne sont pas] enregistrés comme aires protégées » alors que le territoire de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) « compte au total 32 % de milieux naturels (protégés ou non) sur son
territoire »
(Isabelle Delorme, Protéger la nature dans une région urbanisée, Le Devoir, 6/05/23).

Qu'en est-il de la Ville de Montréal ? « Ville hôte de la COP15 sur la biodiversité,
Montréal veut augmenter la superficie terrestre d'aires protégées sur son territoire à 10 %, en ajoutant l'équivalent de cinq fois le mont Royal. […] En 2021, la métropole avait pu réaliser un bond important grâce à la création d'un paysage humanisé sur une portion de l'île Bizard, faisant ainsi passer sa superficie d'aires terrestres protégées à 8 % » (Valérie Boisclair, Le défi de protéger la biodiversité à Montréal, Radio-Canada, 9/12/22) En 2019, pour étendre le « Grand Parc de l'Ouest » à partir de parcs existants, la Ville acquiert un terrain pour 73M $ dont une contribution du fédéral de 50M $ (Wikipédia, Grand Parc de l'Ouest).

Toujours à l'ouest de son territoire dans le technoparc lié à l'aéroport, la Ville, en octobre de cette année, « achète un terrain à 30 millions pour la protection des milieux naturels […] projet de conservation, selon la mairesse Plante, [qui] n'aurait pu se réaliser ‘‘sans le combat'' et ‘‘la ténacité'' d'un groupe de citoyens. » Notons que pour ce projet, « la Ville de Montréal recevra une aide financière [qui] ‘‘pouvant atteindre 4,4 millions de la part du gouvernement du Québec et de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM)…'' » (Stéphane Blais - La Presse canadienne, Montréal achète un terrain à 30 millions pour la protection des milieux naturels, La Presse, 16/10/24).

À l'est prolétaire et francophone, rien de nouveau, c'est le règne de la marchandise

À l'Est, c'est plus lent. La raison en est-elle une industrialisation plus ancienne et extensive laquelle est en corrélation avec une population plus ouvrière, plus pauvre, plus francophone ? Toujours est-il que quatre ans après la création du Grand parc de l'Ouest, la Ville y va de la création du Grand parc de l'Est sur le même principe de la liaison d'espaces verts déjà existants à améliorer ou à aménager auxquels on adjoindra des terrains limitrophes au gré d'achats privés (Isabelle Ducas, Le projet de grand parc dans l'Est se précise, La Presse, 12/11/23). Contrairement au Grand parc de l'Ouest, cependant, la Ville n'a pas encore agrandi le Grand parc de l'Est par un achat privé bien qu'un soit en vue (Emmanuel Delacour, Montréal lorgne un terrain pour son Grand parc de l'Est, Est Média Montréal). Il n'est pas question non plus d'apport pécuniaire d'autres niveaux de gouvernement contrairement à l'Ouest. Pour l'Est ajoutons la transformation de l'ancienne carrière Miron devenue dépotoir en parc de type vaste prairie (Andréanne Chevalier,Le parc Frédéric-Back, ou la reconquête écologique d'un dépotoir, Le Devoir, 18/02/23).

On constate que si la Ville veut prendre au sérieux l'atteinte de son humble cible de 10% d'ici 2030 — la nouvelle loi sur l'expropriation, entre autres pour favoriser la protection de la nature, l'avantage (Éric-Pierre Champagne, Une nouvelle loi qui ne fait pas que des heureux, La Presse, 18/12/23) — elle n'y est pas encore, ni en termes de quantité ni de qualité. De plus, son cœur — est-ce par facilité ? — penche plus à l'Ouest qu'à l'Est. Pendant que le régional Grand parc de l'Est à la pointe de l'Île fait pendant, en retard, à celui de l'Ouest, au niveau des grands parcs de quartier du centre-est l'ajout de la friche L'Assomption dans Hochelaga-Maisonneuve complèterait le parc Frédéric-Back dans St-Michel, (le parc
Maisonneuve dans Rosemont-Mercier ouest et le parc-nature de l'Île de la Visitation dans Montréal-Nord).

Pour exproprier et aménager le parc-nature il faut presser le citron marchand

Pour que ce parc nature soit autre chose qu'un semblant de parc, dit « Coulée verte » par la Ville, il faut y ajouter la propriété de Ray-Mont Logistiques qui ne comprend encore aucun bâtiment. En plus de créer un grand parc de quartier manquant, la création du parc-nature l'Assomption, comme déjà souligné, viendrait corriger l'importante nuisance environnementale qu'est une plateforme logistique train-camion où circuleraient cent wagons par jour. Question coût, un acompte de 17M $ déjà accordé à Ray-Mont qui ne l'aurait pas été si la nouvelle loi sur les expropriations, en vigueur seulement depuis décembre dernier, avait pu être appliquée. En plus, une expropriation épargnerait à la Ville les coûts des mesures de mitigation en faveur de Ray-Mont.

Plus globalement, on pourrait penser que la négligence de la Ville à modifier le zonage à temps afin de couper court à la plateforme de Ray-Mont témoignait d'une aspiration à un retour de la vocation industrielle de ce site étant donné son lucratif rendement fiscal. D'autant plus que la construction de la plateforme était certainement un souhait du conseil d'administration du Port de Montréal, en étroite connivence avec Ray-Mont, sous juridiction du gouvernement fédéral et dont le conseil est composé de gens émanant de l'élite affairiste du Grand Montréal nommés par le gouvernement fédéral. Ne manque plus dans le portrait que le gouvernement québécois qui souhaite industrialiser la Vallée du St-Laurent, en particulier le Premier ministre avec son Projet Saint-Laurent qui a relancé sa carrière politique avec la CAQ (Robert Dutrisac, Legault rêve d'une « vallée de l'innovation », Le Devoir, 25/03/13).

Il ne faut pas craindre de mettre à contribution cette panoplie d'opposants davantage branchés sur la libre circulation des marchandises que sur la sauvegarde de la nature et tous imbus de la quasi-religion du sacro-saint droit de propriété en vue du profit. Il faut d'autant plus les faire payer tant pour le coût de l'expropriation et pour les frais d'aménagement du Parc-nature L'Assomption que ni le ministre de l'Environnement du Canada ni celui du Québec n'ont jugé bon de se déplacer pour la COP16 de Cali sur la biodiversité (Alexandre Shields, Steven Guilbeault et Benoit Charette n'iront pas à la COP16 sur la biodiversité, Le Devoir, 30/10/24) dont le mandat était de donner suite au Cadre mondial de la biodiversité de KunmingMontréal issu de la COP15. Cette COP16 s'est finalement terminée en queue de poisson parce que les avaricieux pays riches ont refusé de soutenir les pays pauvres — allô impérialisme — autrement que par des aumônes alors que l'essentiel de la biodiversité à protéger et à restaurer s'y trouve (Benjamin Legendre - Agence France-Presse et Mariette Le Roux - Agence France-Presse,La COP16 se termine sans parvenir à un accord sur le financement, Le Devoir, 2/11/24).

Marc Bonhomme, 4 novembre 2024
www.marcbonhomme.com ; bonmarc@videotron.ca

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Mères au front encourage la population à se montrer solidaire

5 novembre 2024, par Mères au front — , ,
Mères au front encourage la population à se montrer solidaire envers des personnes qui se sont courageusement impliquées en faveur de la fermeture d'un pipeline vétuste : (…)

Mères au front encourage la population à se montrer solidaire envers des personnes qui se sont courageusement impliquées en faveur de la fermeture d'un pipeline vétuste :

L'eau potable compromise pour des centaines de milliers de Québécoises et Québécois

La ligne 9B est un oléoduc vétuste, un tuyau rouillé construit en 1976 sans évaluation environnementale préalable. Il achemine du bitume lourd de l'Alberta vers le terminal portuaire de Valero, bordant le St-Laurent, dans l'est de Montréal, en passant par les régions de Vaudreuil-Soulanges, des Basses-Laurentides, de Lanaudière et de Laval. Il serait interdit aujourd'hui de construire un tel pipeline car il est considéré dangereux par les experts, y incluant par Steven Guilbeault, lorsqu'il était porte-parole d'Équiterre. Depuis plus de 15 ans, des citoyennes et des citoyennes font des pressions pour tenter de le fermer, sans succès.

Le 22 octobre dernier, des membres de Last génération Canada et du collectif Antigone ont escaladé le pont Jacques-Cartier pour appeler à la fermeture de la ligne 9b et à la signature du Traité de non-prolifération des énergies fossiles. Cette nouvelle action dénonçant l'exploitation pétrolière a eu lieu 5 ans après la première escalade du pontpar des activistes d'Extinction Rébellion (XR), mais aussi deux ans après l'occupation de 24h du terminal pétrolier de Valero par des activistes d'Antigone.
Les deux grimpeurs, Olivier Huard et Jacob Pirro, ainsi que Michèle Lavoie, ancienne coordinatrice en mobilisation de MAF, qui avait pour rôle le 22 octobre de faire la liaison avec la police afin d'assurer la sécurité, sont en prison depuis cette date jusqu'à leur audience prévue le 31 octobre. Comme vous le constaterez dans cette courte vidéo, c'est une tentative de criminalisation sans précédent au Québecet une atteinte aux droits de la personne à l'encontre d'activistes environnementalistes non-violent-e-s. Un événement de soutien sera organiséle 31 octobre à 9h AM devant le Palais de justice de Montréal pour leur prochain procès.

Comment démontrer notre solidarité envers ces personnes ?

Signez et partagez la pétition
Partager l'appel à la solidarité pour le 31 octobre
Partager la vidéo d'explication des activistes
Partager l'événement Facebook
Contribuez à la campagne de financement en faveur des activistes

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Une centaine de groupes demandent le report du PL-69 sur l’énergie

5 novembre 2024, par Front commun pour la transition énergétique — , ,
Montréal le 28 octobre 2024 - Plusieurs organisations ont analysé le projet de loi n° 69 (PL-69), Loi assurant la gouvernance responsable des ressources énergétiques et (…)

Montréal le 28 octobre 2024 - Plusieurs organisations ont analysé le projet de loi n° 69 (PL-69), Loi assurant la gouvernance responsable des ressources énergétiques et modifiant diverses dispositions législatives, qui a fait l'objet de consultations particulières devant la Commission de l'agriculture, des pêcheries, de l'énergie et des ressources naturelles jusqu'au 19 septembre dernier.

Compte tenu de la nature des propositions du projet de loi, qui touchent 15 lois et 7 règlements, ainsi que de leurs profonds impacts sur la société et l'environnement, les organisations signataires sont d'avis que cette réforme législative, dans sa forme actuelle, serait mal avisée. Conséquemment, 'est pourquoi elles demandent au gouvernement de suspendre les procédures menant à l'adoption du PL-69 et de retourner à la planche à dessin à la suite d'un réel débat public sur l'avenir énergétique du Québec. En outre :

Le PL-69 ne mène pas à la décarbonation puisqu'il ne contient aucune disposition assurant l'abandon des énergies fossiles
Le PL-69 favorise un développement industriel énergivore effréné
Le PL-69 reporte injustement le coût de ce développement industriel sur les tarifs d'électricité
Ce qui est une injustice sociale
Et une injustice environnementale
Le PL-69 aide le secteur privé à s'approprier notre patrimoine énergétique en ouvrant de nouvelles portes vers la privatisation d'Hydro-Québec ou d'une grande partie de ses actifs
Le PL-69 aurait des impacts catastrophiques sur le territoire
Le PL-69 ignore les mesures pourtant incontournables à prendre pour favoriser la sobriété collective :
Nécessaire pour une transition énergétique moins coûteuse.
Nécessaire pour respecter les limites des territoires.
Nécessaire pour éviter le nucléaire.
Le PL-69 repose sur des orientations qui n'ont jamais été présentées à la population et n'ont jamais été débattues ;
Nous croyons que l'ensemble de ces considérations justifient de lancer rapidement le débat de société qui devrait servir de socle au plan de gestion intégrée des ressources énergétiques (PGIRE) que le gouvernement s'est engagé à élaborer, et de déposer un projet de loi sur l'énergie fondamentalement remanié, une fois cet exercice complété.

Pour lire la lettre

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Les syndicats et les livraisons d’armes à l’Ukraine (24 février 2022 - septembre 2024)

https://www.pressegauche.org/IMG/pdf/final.final.final_rapport_syndicat_armement_ukraine.pdf?48457/cf93401bc822972581acb05b1129fc807e8fa76c8ef33269acf2efc1128fe8c05 novembre 2024, par Martin Gallié — , ,
Dans un contexte où la gauche qui se réclame du mouvement ouvrier se fracture sur la question des livraisons d'armes à l'Ukraine, ce rapport souhaite documenter une question (…)

Dans un contexte où la gauche qui se réclame du mouvement ouvrier se fracture sur la question des livraisons d'armes à l'Ukraine, ce rapport souhaite documenter une question délaissée : les prises de positions et les actions des organisations syndicales sur le sujet. Il s'agit là d'un enjeu important, tant pour les travailleurs et les travailleuses directement concerné·es par les livraisons d'armes, que pour le mouvement ouvrier international. Le pacifisme et la solidarité armée sont par définition incompatibles. Ces prises de positions renvoient donc à des conceptions radicalement opposées de la solidarité ouvrière, de l'internationalisme.

En compilant et en présentant les principaux débats disponibles sur le sujet depuis l'invasion à grande échelle de l'Ukraine en février 2022 par l'armée Russe, ce sont notamment les contradictions et les pistes de réflexion qui ressortent au sein des organisations syndicales que ce rapport souhaite contribuer à identifier et documenter (pièce jointe).

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Appel international des auteurs en soutien aux Palestiniens

« La guerre actuelle est entrée dans nos maisons et a transpercé nos cœurs ». Des auteur·ices lancent un appel international au boycott massif des éditeurs israéliens complices (…)

« La guerre actuelle est entrée dans nos maisons et a transpercé nos cœurs ». Des auteur·ices lancent un appel international au boycott massif des éditeurs israéliens complices de la dépossession du peuple palestinien. Plus de 6000 auteurs, dont Naomi Klein, Jhumpa Lahiri, ou en France Annie Ernaux, Olivier Marboeuf, Karim Kattan, Faïza Guène, refusent de collaborer avec des éditeurs israéliens complices.

Tiré du blogue de l'auteur.

Nous, écrivains, éditeurs, animateurs de festivals littéraires et autres professionnels du livre, publions cette lettre alors que nous sommes confrontés à la crise morale, politique et culturelle la plus profonde du XXIe siècle. L'injustice écrasante à laquelle sont confrontés les Palestiniens ne peut être niée. La guerre actuelle est entrée dans nos maisons et a transpercé nos cœurs.

L'urgence est là : Israël a rendu Gaza invivable. Il est impossible de savoir exactement combien de Palestiniens Israël a tués depuis octobre, car Israël a détruit toutes les infrastructures, y compris la possibilité de compter et d'enterrer les morts. Nous savons cependant qu'Israël a tué, au minimum, 43 362 Palestiniens à Gaza depuis octobre et qu'il s'agit de la plus grande guerre contre les enfants de ce siècle.

Il s'agit d'un génocide, comme l'affirment depuis des mois des experts et des institutions de premier plan. Les responsables israéliens parlent clairement de leurs motivations : éliminer la population de Gaza, rendre impossible la création d'un État palestinien et s'emparer des terres palestiniennes. Cela fait suite à 75 ans de déplacement, de nettoyage ethnique et d'apartheid.

La culture a joué un rôle essentiel dans la normalisation de ces injustices. Les institutions culturelles israéliennes, qui travaillent souvent en collaboration directe avec l'État, ont joué un rôle crucial dans l'obscurcissement, le camouflage et la dissimulation artistique de la dépossession et de l'oppression de millions de Palestiniens pendant des décennies.

Nous avons un rôle à jouer. Nous ne pouvons pas, en toute conscience, nous engager auprès des institutions israéliennes sans nous interroger sur leur relation avec l'apartheid et les déplacements de population. C'est la position adoptée par d'innombrables auteurs contre l'Afrique du Sud ; c'est leur contribution à la lutte contre l'apartheid dans ce pays.

Par conséquent, nous ne travaillerons pas avec des institutions culturelles israéliennes qui sont complices ou qui sont restées des observateurs silencieux de l'oppression écrasante des Palestiniens. Nous ne coopérerons pas avec les institutions israéliennes, y compris les éditeurs, les festivals, les agences littéraires et les publications qui :

1- sont complices de la violation des droits des Palestiniens, notamment par le biais de politiques et de pratiques discriminatoires ou en blanchissant et en justifiant l'occupation, l'apartheid ou le génocide d'Israël, ou

2- n'ont jamais reconnu publiquement les droits inaliénables du peuple palestinien tels qu'ils sont inscrits dans le droit international.

Travailler avec ces institutions, c'est nuire aux Palestiniens, et nous appelons donc nos collègues écrivains, traducteurs, illustrateurs et travailleurs du livre à se joindre à nous dans cet engagement. Nous appelons nos éditeurs, rédacteurs en chef et agents à se joindre à nous pour prendre position, pour reconnaître notre propre implication, notre propre responsabilité morale et pour cesser de collaborer avec l'État israélien et avec les institutions israéliennes complices.

Premiers signataires

Fatin Abbas
Taiba Abbas
Nuzhat Abbas
Yassmin Abdel-Magied
Amy Abdelnoor
Sandy Abdelrahman
Idil Abdillahi
Mohamed Abdou
Hassan Abdulrazzak
Omar Abed
Jordan Abel
Aria Aber
Charlotte Abotsi
Alex Abraham
George Abraham
Susan Abulhawa
Maan Abutaleb
Samuel Ace
Tendayi Emily Achiume
Pip Adam
Brittany Adames
Juana Adcock
Amanda Addison
Nana Kwame Adjei-Brenyah
Nancy Agabian
Pragya Agarwal
Tolu Agbelusi
Zena Agha
Silvia Aguilera
Aamina Ahmad
Rukhsana Ahmad
Naylah Ahmed
Shahnaz Ahsan
Cina Aissa
Jim Aitken
Amna A. Akbar
Kaveh Akbar
Sascha Akhtar
Vasiliki Albedo
Ammiel Alcalay
Kathleen Alcott
Aleksander Aleksander
Michelle Alexander
Kristen Vida Alfaro
Farah Ali
Kazim Ali
Hassan Ali
Najwa Ali
Sabrina Ali
Salma Ali
Sarah Ghazal Ali
Yasmin Alibhai-Brown
Kip Alizadeh
San Alland
Ashleigh Allen
Esther Allen
Rachael Allen
Lulu Allison
Ekbal Alothaimeen
Yazan Al-Saadi
Yassin Alsalman
Hanan Al-Shaykh
Lilliam Eugenia Gómez Álvarez
Miguel Álvarez Sánchez
Raquel Alvarez Sanchez
Hatem Aly
Alia Alzougbi
Justice Ameer
Suad Amiry
Sarah Amsler
Tahmima Anam
Anthony Anaxagorou
Darran Anderson
Sophie Anserson
Abi Andrews
Chris Andrews
Noah Angell
Callum Angus
Aileen Angsutorn
Sinan Antoon
Raymond Antrobus
Marni Appleton
Gina Apostol
Laura Arau
Nilson Araujo de Souza
Farhaana Arefin
John Manuel Arias
Julia Armfield
Amy Arnold
Mirene Arsanios
Ayan Artan
Claire Askew
Marigold Atkey
Polly Atkin
Jennifer Atkins
Jacqueline Atta-Hayford
James Attlee
Matthew Austin
Makram Ayache
MiMi Aye
Sarah Aziza
Hajjar Baban
Indie Laras Bacas
Tareq Baconi
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Valérie Bah
Bilal Baig
Priya Bains
Jennifer Baker
Jo Baker
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OmiSoore H. Dryden
Sharon Duggal
Lisa Duggan
Cyrus Dunham
Natalie Dunn
Roisin Dunnett
Ben Durham
Carolina Ebeid
Caroline Eden
Martin Edmond
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Mirna El Helbawi
Mohammed El-Kurd
Mirna El Mahdy
Yasmin El-Rifae
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Jonathan Emmett
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Elizabeth Fullerton
Aja Gabel
Ellen Gabriel
Kay Gabriel
Mary Gaitskill
Harry Gallon
Shannon Galpin
Jay Gao
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Marc Garcés
Suzanne Gardinier
Ed Garland
Camryn Garret
Florence Gauthier
Karl Geary
Joma Geneciran
Puloma Ghosh
Nadene Ghouri
Annie Gibson
Harry Josephine Giles
Cassia Gaden Gilmartin
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L’art de Félix Rose

5 novembre 2024, par Pierre Jasmin — , ,
Avec l'exception éclatante de la politique menée par Camille Laurin et sa loi 101 (Charte de la langue française), parfois contre les réticences de René Lévesque, Félix Rose (…)

Avec l'exception éclatante de la politique menée par Camille Laurin et sa loi 101 (Charte de la langue française), parfois contre les réticences de René Lévesque, Félix Rose dans son nouveau film chez Picbois Productions encouragées par MAISON 4:3, nous ramène au cœur du problème de la francisation, à la rébellion menée par le courageux et méconnu Raymond Lemieux, au prix de sa vie familiale, perturbée par les accusations de « sédition » passibles d'emprisonnement à vie lancées contre lui.

Ayant vécu de près cette rébellion jusqu'à manifester à Québec en 1969 contre le bill 63 (le gouvernement de l'Union Nationale de Bertrand n'avait pas encore appris à traduire bill par projet de loi !), pourquoi ai-je dû attendre 55 ans pour revoir ces images où notre gauche sage manifestait pancartes à la main devant le Parlement, alors que mon frère Claude, devenu correspondant parlementaire du Montréal-Matin à 23 ans pour nourrir sa jeune famille, m'avait informé ultérieurement que le Parlement avait été bourré de policiers avec des fusils par le fasciste ministre de la Justice Rémi Paul prêt à « accueillir » un groupe radical soulevé par des agents-provocateurs, heureusement calmé et empêché d'entraîner la foule par nos dirigeants syndicaux plus réalistes (le film Z de Costa-Gravas de 1969 nous enseignait).

Pourquoi a-t-on tous attendu 55 ans pour voir résumée, sans dénigrement malsain par Drapeau et autres fédéralistes à tout crin, et illustrée par des images jamais montrées auparavant du voyage de Québec à Montréal du général De Gaulle, accompagné de marées de drapeaux tricolores et québécois ainsi que de pancartes artisanales du Rassemblement pour l'Indépendance Nationale ? Le fameux discours au balcon de l'Hôtel-de-Ville est réhabilité dans une bande sonore clarifiée et des images impeccablement synchronisées et ordonnées par l'équipe de Rose, avec une musique entraînante de Marc Gravel, sans flonflons cuivrés patriotiques. Rappelons que cette visite du général à l'Expo 67 allait déclencher son éviction du Canada vers la France et une sordide campagne anglophone mondiale (USA, Grande-Bretagne) contre la sénilité du général, mais aussi un chemin de Damas pour René Lévesque en route pour les élections du Parti Québécois en 1970. J'y participai comme organisateur en foxant mes cours de mars et d'avril à McGill (d'où ma surprise d'avoir reçu la médaille d'or, grâce à la ténacité des grandes pianistes-professeures juives Dorothy Morton et Rose Goldblatt et de compositeurs, jeunes professeurs américains venus fuir un service militaire asservi à guerroyer criminellement au Vietnam, sans compter Istvan Anhalt qui allait m'engager à l'Université Queen's en 1979).
Mais je radote et m'en voudrais de ne pas mentionner le courage, mis en valeur par le film, du chargé de cours marxiste de McGill, Stanley Grey, né dans un quartier pauvre de l'Est de Montréal, renvoyé par les administrateurs voulant juguler le mouvement démocratique appuyé par une grande part de leurs propres étudiants en faveur d'un McGill sinon français (mes draft dodgers américains auraient-ils pu ?), du moins plus accueillant pour les nouveaux Cégépiens francophones (le film aurait d'ailleurs dû féliciter Jean-Jacques Bertrand pour avoir agi pour le français en créant les Universités du Québec un an plus tôt).

« Courez voir le film » – Josée Legault

Il est étrange que Félix Rose ait choisi le titre « la bataille de Saint-Léonard » pour un film aussi lyrique mettant aux prises non pas un, mais deux héros ayant chacun foré le destin de leurs communautés. Le premier, qu'on voit à gauche sur l'affiche, est le grand bâtisseur de Saint-Léonard, l'immigrant italien Mario Barone dont on suit le prospère parcours de constructeur, depuis son exil d'Italie et son premier travail dans un dépotoir - parce qu'il ne parlait ni français ni anglais. Bravo à la solidarité de Rose envers ce pauvre père de famille qui après son travail, refusait de prendre l'autobus pour éviter les regards de passagers ou leurs échanges sur « le maudit macaroni puant » : il préférait marcher une heure dans la neige et le froid si pénible pour l'Italien élevé dans un meilleur climat. L'art de Félix Rose nous permet de comprendre la fierté de celui qui cherchait à élever ses enfants pour un meilleur avenir, en faisant de douteux choix réclamant la liberté de construire une école bilingue, ses orientations politiques étant dévoyées par Pierre-Elliott Trudeau qui le recevait volontiers, irrespectueux de la juridiction exclusive du Québec en éducation (nihil novi sub sole).

En s'y opposant, au prix d'une sanglante agression par une foule italienne de Saint-Léonard ameutée, « Raymond Lemieux pave la voie de la loi 1977 du PQ, faisant du français la langue de l'administration, du commerce, de l'affichage et du travail, mettant surtout fin au libre choix de la langue d'enseignement au primaire et au secondaire, un libre choix désastreux qui, avant 1977, avait permis à 85% des immigrants de faire éduquer leurs enfants en anglais », écrit l'admirable Josée Legault du Journal de Montréal.

Pourquoi ce journal permet-il, hélas, à Joseph Facal de déblatérer le 24 octobre sur nos « vies vides, futiles, sans but, faites de réseaux sociaux niaiseux et de divertissements stupides » [qui refusent d'admirer] Israël, un peuple debout, alors qu'eux sont couchés, avachis » ? Évidemment ce journal, comme Le Devoir a refusé les faits génocidaires relatés par nos articles tel
https://www.lautjournal.info/20241011/la-paix-vivra-par-un-appui-mondial-citoyen-lonu .

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Je ne haïrai point, un message censuré

La position des APLP aux côtés de la Cour Internationale de Justice de l'ONU est déclarée subversive dans notre Canada de fou. Que dire de toutes les images du docteur Izzeldin (…)

La position des APLP aux côtés de la Cour Internationale de Justice de l'ONU est déclarée subversive dans notre Canada de fou. Que dire de toutes les images du docteur Izzeldin Abuelaish et de sa nombreuse famille décimée d'abord en 2009 ?

Je ne haïrai point, un message censuré
Par Pierre Jasmin, Artistes pour la Paix


Le docteur Abuelaish contre Israël POUR la justice

Elles crient l'injustice que les Cours de Justice d'Israël, même la Suprême, ont refusé de reconnaître : « l'État ne peut être tenu responsable de la situation de guerre », et les témoignages des militaires fautifs ont usé des prétextes les plus absurdes pour nier leur responsabilité flagrante. Comme la notoriété du docteur et son amitié avec Shlomi Eldar lui permettaient de parler à la radio et à la télévision, il a exigé des excuses de l'État pour le meurtre de trois de ses filles et de son épouse dans son appartement bombardé par un tank israélien.

Des milliers d'Israéliens lui ont demandé PARDON et le Premier ministre Ehud Olmert brièvement au pouvoir, a refusé de s'excuser mais obtenu un fugace cessez-le-feu, aussitôt rompu par Nétanyahu revenu au pouvoir. À la suite du dernier procès perdu en 2021, les journalistes non censurés ont interrogé la fille du docteur : « Ressentez-vous de la haine ? » « Contre qui ? » a-t-elle doucement offert en non-réponse sur l'absurdité de décisions « de justice ! » refusant de reconnaître des coupables. Même Olmert s'exclame en dogme irréfutable « les Israéliens ne tuent pas d'enfants » : notre dernier article vous informe de leur nombre approximatif depuis plus d'un an (ii), appelé à augmenter avec la décision d'une cour israélienne de déclarer l'UNRWA illégale, alors qu'elle assure le ravitaillement des Gazaouis.

Son libre combat contre le Hamas

Ce qui est frappant de cet admirable pédiatre devenu intouchable à cause des souffrances endurées aux mains d'Israël, c'est qu'il tient tête au Hamas. Il l'avait déjà fait « à la régulière », s'étant présenté à Gaza en constatant la corruption du Fatah venant de perdre son leader Arrafat aux élections de 2006, comme indépendant, ayant recueilli 7000 votes, mais sans être élu : le Hamas majoritaire avait remporté les élections avec 74 élus sur 132 postes et 45,5% des votes. Le but politique très valable du docteur avait été d'empêcher la montée revancharde haineuse du Hamas, dont le chef Ismaël Haniyé (exécuté par Israël il a quelques mois à Gaza) allait imposer son pouvoir islamiste un an plus tard par un affrontement militaire violent et fratricide contre le Fatah, avec l'aide du financement de Nétanyahu voulant la division des Palestiniens.

Dr. Abuelaish : « on ne peut pas régler la violence par la violence. Ma maison était remplie d'amour et d'éducation. Reconnaissez que nous sommes des humains comme vous. La haine est une maladie contagieuse liée au colonialisme, au racisme, aux pouvoirs, à l'inégalité, à la pauvreté-cause du manque d'éducation » et à la confiance aveugle envers des leaders religieux irrationnels, sexistes et intolérants, nous permettra-t-on d'ajouter.

La réalisatrice Tal Barda s'exprime

« Je raconte une histoire complexe, axée sur les personnages, qui converge avec des récits plus larges : la bataille pour les droits du peuple palestinien, la culture de l'éducation à la guerre au Moyen-Orient qui alimente le cycle de la violence et de la vengeance, et les conflits identitaires internes auxquels les immigrants sont confrontés dans leur nouveau pays » dit la réalisatrice et productrice de documentaires franco-américaine, lauréate du programme Greenhouse et du SIMA (Global impact media awards), ainsi que du Tribeca film fund pour ses films projetés dans des festivals internationaux avec des prix remportés à Doc Edge Festival (Nouvelle-Zélande) et à Movies that Matter (Amsterdam).

Du camp de réfugiés de Jabaliya à Gaza, à l'université de Toronto et à la Cour suprême d'Israël, Je ne haïrai point – un médecin de Gaza sur le chemin de la paix (I Shall Not Hate) suit le parcours inédit du Dr Izzeldin Abuelaish, le premier médecin palestinien à avoir travaillé dans un hôpital israélien pour des accouchements et dont l'éthique du pardon et de la réconciliation est mise à l'épreuve lorsqu'un char israélien bombarde sa maison. Contre toute attente, il transforme sa tragédie en une campagne mondiale visant à éradiquer la haine, délivrant son message en anglais, en arabe et en hébreu, cité par l'ancien président américain Barack Obama et en nomination deux fois pour le prix Nobel de la paix. Hanté par le chagrin, le Dr Abuelaish reste convaincu que pour honorer la mort de sa femme Nadia et de ses trois filles, il doit demander des comptes au gouvernement israélien pour l'attaque non provoquée qui a décimé sa famille. Après l'attaque du Hamas le 7 octobre et la guerre contre Gaza depuis lors, le message d'un homme profondément inspirant est plus urgent et impératif que jamais, afin d'imaginer un avenir pour les Palestiniens et les Israéliens.

Le film est produit par Paul Cadieux, Maryse Rouillard, Isabelle Gripon et Tal Barda, grâce au soutien financier du Fonds des médias du Canada (FMC), du Fonds de financement Rogers pour le cinéma documentaire, du crédit d'impôt provincial et du crédit d'impôt fédéral, en association avec Documentary Channel et avec la collaboration du Groupe TVA. Il est distribué au Canada et à l'international par Filmoption.
Dernier mot à la Fondation du docteur Abuelaish pour l'éducation des femmes au Moyen-Orient

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