Presse-toi à gauche !

Presse-toi à gauche ! propose à tous ceux et celles qui aspirent à voir grandir l’influence de la gauche au Québec un espace régulier d’échange et de débat, d’interprétation et de lecture de l’actualité de gauche au Québec...

Problèmes sociaux et interventions sociales

11 février, par Isabelle Côté, Michèle Frenette, Simon Lapierre — , ,
Sous la direction de Simon Lapierre , Isabelle Côté , Michèle Frenette Avec la collaboration de Collaborateurs Collection Résumé Qu'impliquent les notions de « (…)

Sous la direction de
Simon Lapierre , Isabelle Côté , Michèle Frenette

Avec la collaboration de
Collaborateurs
Collection

Résumé

Qu'impliquent les notions de « contrôle » et de « coercition » pour les victimes de violence conjugale ? Comment changer de paradigme afin de considérer cette problématique à travers le prisme de la « privation de liberté » et non seulement sous l'angle de la « sécurité » des victimes ?

La conceptualisation du contrôle coercitif a été l'une des avancées les plus importantes dans le domaine de la violence conjugale. Elle permet ainsi de s'éloigner de l'accent mis sur les incidents « uniques » ou « isolés ». Néanmoins, très peu d'écrits sur le contrôle coercitif sont proposés en français. Cet ouvrage cherche à pallier ce manque.

Il aborde, d'une part, les avancées conceptuelles. Pour ce faire, il s'appuie sur des résultats de recherche ainsi que sur les écrits les plus récents dans diverses disciplines, incluant le travail social, le droit, la sociologie, la criminologie et les études féministes et de genre. D'autre part, il met de l'avant l'intégration de ce concept dans les lois, les politiques et les pratiques de divers secteurs. Bien que les contextes québécois et canadien soient privilégiés, les développements sur la scène internationale sont également abordés.

Contrôle coercitif offre au lectorat des pistes de réflexion d'action pour les secteurs de la violence conjugale, du droit et de la protection de la jeunesse.

*****

Abonnez-vous à notre lettre hebdomadaire - pour recevoir tous les liens permettant d'avoir accès aux articles publiés chaque semaine.

Chaque semaine, PTAG publie de nouveaux articles dans ses différentes rubriques (économie, environnement, politique, mouvements sociaux, actualités internationales ...). La lettre hebdomadaire vous fait parvenir par courriel les liens qui vous permettent d'avoir accès à ces articles.

Remplir le formulaire ci-dessous et cliquez sur ce bouton pour vous abonner à la lettre de PTAG :

Abonnez-vous à la lettre

Le programme PAFI, vous connaissez ? PAFI pour programme d'aide financière à l'investissement.

De plus en plus de milieux humides détruits et la solution du Ministère n’est pas la bonne

11 février, par Fondation Rivières — , ,
Deux sujets touchent directement les rivières : un affaiblissement de la crédibilité du BAPE et un assouplissement au programme de compensation des milieux humides et (…)

Deux sujets touchent directement les rivières : un affaiblissement de la crédibilité du BAPE et un assouplissement au programme de compensation des milieux humides et hydriques.

Juste avant Noël, le ministre de l'Environnement a déposé un important projet de loi omnibus dont les 178 modifications techniques pourraient avoir des impacts importants sur la protection de l'environnement. Deux sujets touchent directement les rivières : un affaiblissement de la crédibilité du BAPE et un assouplissement au programme de compensation des milieux humides et hydriques.

Sous prétexte d'accélérer la réalisation des projets énergétiques, le projet de loi 81 permettra au ministre d'autoriser un promoteur à réaliser des travaux pour un projet qui n'a pas encore été autorisé par le BAPE. En quoi l'audience d'un BAPE sera crédible si des pépines sont en train de déboiser des forêts ou de creuser des routes ?

Une destruction qui a presque triplé en 4 ans

Le 29 janvier, nous avons pu exposer notre point de vue au ministre de l'Environnement, Benoit Charette, en commission parlementaire. On lui a rappelé que la destruction de milieux humides et hydriques a presque triplé depuis 2020, passant de 75 ha à près de 200 ha par an et que seulement 30 ha ont été restaurés sur les 760 ha détruits.

C'est ce qu'on peut constater à la lumière de notre analyse détaillée de toutes les données disponibles sur le programme de restauration des milieux humides et hydriques entre août 2017 et février 2024. Cette analyse est complète et publique et La Presse en a fait un bon résumé.

Nos recommandations

Le système de compensation est brisé et le PL81 ne règlera pas le problème. Maëlle, Gabriel et moi, on y est donc allé de nos suggestions pour corriger le tir :

Créer un répertoire public pour les lots disponibles à la restauration, notamment dans les zones à risque inondables.

Exiger des compensations par travaux pour les destructions de milieux humides.

Demander au Ministère de l'Environnement, de la Lutte contre les Changements Climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) de mesurer et d'analyser la performance de ses actions d'évitement et de minimisation des impacts.
Consulter le mémoire

*****

Abonnez-vous à notre lettre hebdomadaire - pour recevoir tous les liens permettant d'avoir accès aux articles publiés chaque semaine.

Chaque semaine, PTAG publie de nouveaux articles dans ses différentes rubriques (économie, environnement, politique, mouvements sociaux, actualités internationales ...). La lettre hebdomadaire vous fait parvenir par courriel les liens qui vous permettent d'avoir accès à ces articles.

Remplir le formulaire ci-dessous et cliquez sur ce bouton pour vous abonner à la lettre de PTAG :

Abonnez-vous à la lettre

Le programme PAFI, vous connaissez ? PAFI pour programme d'aide financière à l'investissement.

Le groupe Non Merci, Pozzolan Dalhousie ! demande une évaluation d’impact environnemental fédérale pour le projet de mine à Dalhousie

11 février, par Groupe de citoyen(ne)s gaspésien(ne)s — , ,
Nouvelle (Québec), 10 février 2025. – Le 10 février 2025, le groupe citoyen Non merci, Pozzolan Dalhousie ! a envoyé une lettre (en pièce jointe) à Steven Guilbeault, ministre (…)

Nouvelle (Québec), 10 février 2025. – Le 10 février 2025, le groupe citoyen Non merci, Pozzolan Dalhousie ! a envoyé une lettre (en pièce jointe) à Steven Guilbeault, ministre de l'Environnement et du Changement climatique,

Groupe de citoyen(ne)s gaspésien(ne)s

Nouvelle (Québec), 10 février 2025. – Le 10 février 2025, le groupe citoyen Non
merci, Pozzolan Dalhousie ! a envoyé une lettre (en pièce jointe) à Steven Guilbeault, ministre de l'Environnement et du Changement climatique, à Susan Holt, première ministre du Nouveau-Brunswick, à Justin Trudeau, premier ministre du Canada, à François Legault, premier ministre du Québec, à Manon Jeannotte, lieutenante-gouverneure du Québec, à Louise Imbeault, lieutenante-gouverneure du Nouveau-Brunswick, à Mary Simon, gouverneure générale du Canada, et à tou(te)s les ministre(s) concerné(e)s aux niveaux fédéral et provincial, exprimant ses inquiétudes quant aux conséquences environnementales, sociales et économiques du projet de mine de pouzzolane à ciel ouvert de la société EcoRock et demandant qu'une évaluation d'impact fédérale soit réalisée.

Selon l'échéancier prévu par la société, une évaluation d'impact environnemental sera effectuée pour le Nouveau-Brunswick, mais pas pour le Québec. Or, l'éventuelle mine de pouzzolane se trouverait à moins de trois kilomètres des rives gaspésiennes. Pour le groupe citoyen, les répercussions sur le territoire de la Baie-des-Chaleurs seraient
inévitables.

D'ailleurs, on peut lire dans le rapport émis par EcoRock
<https://www.ecorock.com/_files/ugd/...> suivant la rencontre tenue à Carleton-sur-Mer le 29 septembre 2024 : « EcoRock a reconnu l'impact que le projet pourrait avoir sur la Baie-des-Chaleurs au niveau du terminal portuaire, du dragage et des sédiments qui devront être retirés, mais ne s'est pas prononcé sans équivoque sur les autres impacts possibles sur la Gaspésie. » Dans ce même rapport, on peut lire que la société insiste toutefois que « le gouvernement du Québec n'a pas de juridiction sur le projet, qui est régi par la réglementation du Nouveau-Brunswick ».

Plusieurs des conséquences potentielles du projet cadrent dans les effets négatifs relevant de compétence fédérale, tels qu'exposés dans les modifications proposées à la Loi sur l'évaluation d'impact en vue de la rendre conforme à la jurisprudence la plus récente. Ainsi, une telle évaluation d'impact permettrait de mettre en lumière les risques réels du projet pour l'ensemble des territoires touchés par celui-ci.

Avant d'être acheminée aux différentes personnes nommées plus haut, la lettre a été envoyée à de nombreux acteurs de la Baie-des-Chaleurs, entre autres, et a recueilli 139 signatures en date de l'envoi du présent communiqué, ce qui confirme l'inquiétude partagée au sein de la population relativement à ce projet.

*****

Abonnez-vous à notre lettre hebdomadaire - pour recevoir tous les liens permettant d'avoir accès aux articles publiés chaque semaine.

Chaque semaine, PTAG publie de nouveaux articles dans ses différentes rubriques (économie, environnement, politique, mouvements sociaux, actualités internationales ...). La lettre hebdomadaire vous fait parvenir par courriel les liens qui vous permettent d'avoir accès à ces articles.

Remplir le formulaire ci-dessous et cliquez sur ce bouton pour vous abonner à la lettre de PTAG :

Abonnez-vous à la lettre

Le programme PAFI, vous connaissez ? PAFI pour programme d'aide financière à l'investissement.

Sur la transition socio-écologique juste et sur l’avenir énergétique du Québec

11 février, par Québec solidaire — , ,
Pour faire suite au Chantier d'avenir du 23 janvier dernier qui portait sur la transition socioécologique juste et sur l'avenir énergétique du Québec, vous trouverez en (…)

Pour faire suite au Chantier d'avenir du 23 janvier dernier qui portait sur la transition socioécologique juste et sur l'avenir énergétique du Québec, vous trouverez en cliquant sur l'icône ci-dessous la présentation Powerpoint qui a été faite lors de ce webinaire.

Photo : Le malheur s'acharne sur les agriculteurs du Québec, Radio-Canada, 22 juin 2020.

*****

Abonnez-vous à notre lettre hebdomadaire - pour recevoir tous les liens permettant d'avoir accès aux articles publiés chaque semaine.

Chaque semaine, PTAG publie de nouveaux articles dans ses différentes rubriques (économie, environnement, politique, mouvements sociaux, actualités internationales ...). La lettre hebdomadaire vous fait parvenir par courriel les liens qui vous permettent d'avoir accès à ces articles.

Remplir le formulaire ci-dessous et cliquez sur ce bouton pour vous abonner à la lettre de PTAG :

Abonnez-vous à la lettre

Nous marchons contre les guerres et le capitalisme, nous défendons la souveraineté des peuples et le Buen Vivir !

11 février, par Marche mondiale des femmes — ,
25 ans après le lancement de la Marche mondiale des femmes, cette année, en 2025, du 8 mars au 17 octobre, nous appelons les femmes des mouvements du monde entier à élever leur (…)

25 ans après le lancement de la Marche mondiale des femmes, cette année, en 2025, du 8 mars au 17 octobre, nous appelons les femmes des mouvements du monde entier à élever leur voix plus fort et plus fort contre les guerres et le capitalisme et pour la souveraineté des peuples et le buen vivir , en collaboration avec la Marche mondiale des femmes.

Tiré de Entre les lignes et les mots

Cette 6ème action internationale sera un moment de mobilisation globale et d'articulation aux niveaux local, régional et international. C'est le moment de rendre publiques et visibles les alternatives féministes, tout en rassemblant les femmes pour qu'elles partagent leurs idées, discutent des alternatives et construisent un internationalisme féministe de base.

Les quatre domaines d'action de la MMF en 2025 seront les suivants :

Défendre les biens communs contre les entreprises transnationales

Économie féministe basée sur la durabilité de la vie et la souveraineté alimentaire

La fin de la violence contre les femmes, l'autonomie sur le corps et la sexualité

Paix et démilitarisation

Symbole des actions de 2025 : Tente

Le symbole commun de la MMF en 2025 sera la tente qui représente non seulement le capitalisme du désastre, les guerres, les déplacements et les migrants, mais aussi un abri pour les peuples et la sagesse et la connaissance ancestrales dans de nombreuses cultures. En 2025, elle accueillera nos activités culturelles, nos débats et nos formations et sera décorée de nos symboles culturels, de nos logos et des symboles de nos luttes féministes.

18 février : Conférence de presse en prélude à la 6e action internationale

Le 18 février, Journée internationale de solidarité avec les femmes sahraouies, la MMF organisera un pré-lancement virtuel de sa 6ème action internationale. La diffusion en ligne annoncera le début des activités de la 6ème Action Internationale, prévue pour le 8 mars à Tindouf, Sahara Occidental.

Nous invitons toutes les femmes en mouvement du monde entier à se joindre à nous pour le pré-lancement de la6èmeaction internationale que nous avons organisée avec l'Union Nationale des Femmes Sahraouies à l'occasion de la Journée Internationale de Solidarité avec les Femmes Sahraouies.

8 mars, début de l'action internationale

La 6ème Action Internationale débutera au Sahara Occidental le 8 mars avec des marches et actions simultanées dans le monde entier. Les 4 jours d'activités à Tindouf se dérouleront dans la « Khayma », tente sahraouie, représentant la lutte de libération du peuple sahraoui. Vous pouvez trouver le livret sur le Sahara Occidental ici.

30 mars, Journée de la Terre de Palestine

La MMF appelle les ONC à organiser des activités le 30 mars pour dénoncer le génocide et se tenir aux côtés des sœurs palestiniennes. Vous pouvez trouver la brochure sur la Palestine préparée par la région MENA ici.

Du 24 avril au Mayday : Semaine de solidarité féministe contre les entreprises transnationales

Du 24 avril au 1er mai, nous nous connecterons globalement à nos dénonciations, à nos alternatives, à notre force de femmes auto-organisées et nous articulerons les luttes locales et les résistances à notre mouvement international.

Bateau féministe pour la paix

Le Bateau Féministe pour la Paix en Méditerranée, cimetière de migrants et de réfugiés, reliera trois continents autour du bassin méditerranéen et sera accompagné d'une formation IFOS de 3 jours sur le bateau. Il naviguera de l'Algérie à la Turquie avec des escales en cours de route.

21 septembre, Journée mondiale de la paix

L'ONC du Népal accueillera, du 21 au 25 septembre, un rassemblement international réunissant des délégués des pays où se déroulent les 6e actions internationales. Les ONC devraient également mobiliser des ressources pour financer leurs délégués afin qu'ils apportent leurs symboles et les exposent dans une grande tente au Népal.

17 octobre, Action féministe de 24 heures contre le capitalisme et les guerres

Le 17 octobre est la date de clôture de l'action internationale. Les ONC sont invités à organiser des actions et des activités de midi à 13 heures dans tous les fuseaux horaires.

* Pour toute information ou question, vous pouvez contacter directement action2025@marchemondiale.org

Unissons-nous pour des économies féministes,
démilitarisons-nous pour la paix et
revendiquons l'autonomie de nos corps et de nos territoires !

https://marchemondiale.org/index.php/2025/02/03/appel-a-la-6e-action-internationale/?lang=fr

*****

Abonnez-vous à notre lettre hebdomadaire - pour recevoir tous les liens permettant d'avoir accès aux articles publiés chaque semaine.

Chaque semaine, PTAG publie de nouveaux articles dans ses différentes rubriques (économie, environnement, politique, mouvements sociaux, actualités internationales ...). La lettre hebdomadaire vous fait parvenir par courriel les liens qui vous permettent d'avoir accès à ces articles.

Remplir le formulaire ci-dessous et cliquez sur ce bouton pour vous abonner à la lettre de PTAG :

Abonnez-vous à la lettre

Nous ferons les films que nous voulons | Livre à paraître : 25 fév.

11 février, par Éditions Écosociété, Olivier Ducharme — ,
Province de Québec, années 70 : des femmes cherchent à briser leur isolement, à contester l'ordre, à se rendre visibles et audibles, à choisir la vie qu'elles souhaitent mener. (…)

Province de Québec, années 70 : des femmes cherchent à briser leur isolement, à contester l'ordre, à se rendre visibles et audibles, à choisir la vie qu'elles souhaitent mener. Une série révolutionnaire de films féministes incarnera leur soif et bouleversera des vies : la série En tant que femmes.

À l'occasion du *50e anniversaire** de **la Journée internationale des femmes* (lancée le 8 mars 1975) et du 50e anniversaire de la diffusion de la série, l'essai *Nous ferons les films que nous voulons** – ONF féministe (1971-1976)* paraîtra *en librairie le 25 février** prochain*.

L'auteur Olivier Ducharme y propose une plongée fascinante dans l'histoire de ces films et tire *un portrait unique des femmes québécoises de l'époque** et de leurs luttes*. Quand les enjeux d'hier résonnent encore aujourd'hui...

En partenariat avec la Cinémathèque québécoise, le film* Souris, tu m'inquiètes* (dans lequel on retrouve Micheline Lanctôt) sera projeté le 12 mars à l'occasion du lancement du livre au Café-Bar de la Cinémathèque (lancement à 17h, projection à 19h). Les autres films de la série *En tant que femmes* seront également projetés en mars (détails à venir le 12
février).


*À propos du livre*

Montréal, 1971. Nous sommes à l'Office national du film du Canada (ONF). Des femmes cinéastes, scénaristes, monteuses, actrices, productrices et camerawomans se réunissent. Un groupe est créé, et de ce groupe naît une série : En tant que femmes. Une série féministe révolutionnaire comportant six long-métrages (documentaires et fictions) produits de 1972 à 1975.

L'objectif ? Briser l'isolement. Contester les rôles imposés aux femmes. Rendre les femmes visibles et audibles en tant que femmes et non en tant que produit du regard masculin.

Tel un kaléidoscope, chacun des films traite de thèmes différents qui composent, une fois réunis, une image plurielle de l'identité des femmes québécoises du début des années 1970. Tous les films privilégient l'interrogation à l'affirmation : on ne dit pas aux femmes quoi faire, on les invite plutôt à remettre en question le monde dans lequel elles vivent.

La seule valeur revendiquée sera la liberté pour chaque femme de choisir la vie qu'elle souhaite mener.

Si ces films sont aujourd'hui tombés dans l'oubli, ils ont pourtant eu un fort impact en leur temps, comme en témoignent les centaines de lettres bouleversantes envoyées par des téléspectatrices après les projections.

C'est d'ailleurs un des grands mérites d'Olivier Ducharme que de nous replonger dans cette période de l'histoire tout en nous montrant à quel point certains enjeux d'hier résonnent encore aujourd'hui (solitude de la femme face à l'avortement et à la contraception, conciliation travail-famille, etc.).

Mobilisant habilement des témoignages et des archives surprenantes, *Nous ferons les films que nous voulons* renouvelle la forme traditionnelle de l'essai pour faire entendre des voix oubliées qui, pourtant, parlent au présent, à notre présent. Des voix dont la portée politique retentit toujours en 2025, 50 ans après leur première diffusion. Dans cette nouvelle chronique historique dont lui seul a le secret, Ducharme nous immerge ainsi
dans cette époque pas si lointaine où la place des femmes dans le cinéma, et plus largement dans la société québécoise, était loin d'être acquise.

*À propos de l'auteur*

Olivier Ducharme est analyste politique au Collectif pour un Québec sans pauvreté et essayiste. Il a publié, chez Écosociété, *À bout de patience* (2016), *Travaux forcés* (2018), *Ville contre automobiles* (2021) et *1972 : répression et dépossession politique* (2022).

*****

Abonnez-vous à notre lettre hebdomadaire - pour recevoir tous les liens permettant d'avoir accès aux articles publiés chaque semaine.

Chaque semaine, PTAG publie de nouveaux articles dans ses différentes rubriques (économie, environnement, politique, mouvements sociaux, actualités internationales ...). La lettre hebdomadaire vous fait parvenir par courriel les liens qui vous permettent d'avoir accès à ces articles.

Remplir le formulaire ci-dessous et cliquez sur ce bouton pour vous abonner à la lettre de PTAG :

Abonnez-vous à la lettre

Le programme PAFI, vous connaissez ? PAFI pour programme d'aide financière à l'investissement.

Amazon : fermeture des entrepôts, syndicat et citoyens unissent leurs forces

11 février, par Syndicat des Travailleuses et Travailleurs d'Amazon Laval (STTAL-CSN) — , ,
Montréal, 8 février 2025 – Amazon a officiellement fermé plusieurs de ses entrepôts au Québec, dont DXT4 et DXT5 à Laval ainsi que DXT6 et YUL2 dans l'ouest de Montréal. Face à (…)

Montréal, 8 février 2025 – Amazon a officiellement fermé plusieurs de ses entrepôts au Québec, dont DXT4 et DXT5 à Laval ainsi que DXT6 et YUL2 dans l'ouest de Montréal. Face à ces fermetures, le Syndicat des travailleuses et travailleurs d'Amazon Laval (STTAL-CSN) et la campagne citoyenne « Ici, on boycotte Amazon » dénoncent le mépris de la multinationale envers ses employés et la population québécoise.

Depuis une semaine, le syndicat mobilise ses membres et les travailleurs touchés. Chaque matin, des militants distribuent des dépliants et échangent avec les employés aux entrées des entrepôts. De plus, un piquetage quotidien débutera le 9 février devant DXT4 à Laval. L'objectif : exiger une compensation d'un an et un soutien gratuit à la formation pour la requalification des travailleurs, tout en leur offrant une aide concrète pour accéder à la formation et trouver un nouvel emploi.

Parallèlement, la campagne « Ici, on boycotte Amazon » poursuit ses actions. Environ 30 000 dépliants ont déjà été distribués et des milliers d'affiches placardées dans la région de Montréal pour sensibiliser la population.

Malgré la pression croissante des citoyens, des syndicats, et les menaces chancelantes des gouvernements, Amazon maintient ses fermetures. En réaction, tant que les entrepôts seront fermés, la campagne réclame :

L'arrêt total des activités d'Amazon au Québec, y compris via les
sous-traitants ;

La saisie de ses actifs, incluant terrains et infrastructures ;

Une compensation d'un an pour les travailleurs licenciés ;

Un accès gratuit et complet à la formation pour leur requalification.

Les militants appellent à la solidarité pour défendre les travailleurs
touchés et exiger des comptes à la multinationale.

*Citations

*Louisa Worrell*, porte-parole de ‘Ici, on boycotte Amazon' :

« Je suis constamment sur le terrain et je le vois bien que la population est avec nous. Et je comprends pourquoi ! C'est devenu un enjeu de société : comment devrait-on réagir, quand une multinationale nous méprise de la sorte ? Pour moi, la réponse est simple. Même si je suis maman de deux jeunes enfants, je suis dehors tous les jours, en train d'appeler les gens dans la rue et dans le métro au boycott.

»

*Félix Trudeau*, président du STTAL-CSN :

« Nous sommes ici pour rester. Nous n'abandonnerons pas notre gagne-pain sans nous battre. Si Bezos pense se débarrasser de nous aussi facilement que ça, il se met le doigt dans l'œil. »

*Wesley Marceau*, vice-président du STTAL-CSN :

« Je sais que le Québec est avec nous, et on ne va pas s'excuser pour s'être syndiqué. Amazon dit qu'ils ferment pour raison économique, mais on sait tous que c'est faux. Ils veulent simplement éviter à tout prix que des travailleurs se syndiquent ici, parce que ça pourrait donner des idées aux autres en Amérique du Nord et partout dans le monde. »

*André-Philippe Doré*, porte-parole de ‘Ici, on boycotte Amazon' :

« Presque 5000 travailleurs à la rue d'un seul coup, on n'a presque jamais vu ça au Québec. Si ce n'est pas le plus gros licenciement collectif de l'histoire de notre province, c'est dans les plus gros. Et c'est symbolique. Les gouvernements du Québec et du Canada prouveront-ils qu'ils ont les intérêts de la population à cœur, en mettant la multinationale au pas ? Ou plieront-ils devant le milliardaire Jeff Bezos ? »


*À propos du Syndicat des Travailleuses et Travailleurs d'Amazon Laval (STTAL)* : Le STTAL regroupe les travailleurs et travailleuses de l'entrepôt DXT4 d'Amazon, à Laval. Il a été fondé en mai 2024. Il est le premier syndicat de la multinationale au Canada.

*À propos de la campagne ‘Ici, on boycotte Amazon'* : ‘Ici, on boycotte Amazon' est une campagne citoyenne créée en réaction à la fermeture des entrepôts d'Amazon au Québec. La campagne s'est alliée au STTAL afin de réclamer justice pour la population du Québec, dont les droits fondamentaux ont été bafoués.

*****

Abonnez-vous à notre lettre hebdomadaire - pour recevoir tous les liens permettant d'avoir accès aux articles publiés chaque semaine.

Chaque semaine, PTAG publie de nouveaux articles dans ses différentes rubriques (économie, environnement, politique, mouvements sociaux, actualités internationales ...). La lettre hebdomadaire vous fait parvenir par courriel les liens qui vous permettent d'avoir accès à ces articles.

Remplir le formulaire ci-dessous et cliquez sur ce bouton pour vous abonner à la lettre de PTAG :

Abonnez-vous à la lettre

Le programme PAFI, vous connaissez ? PAFI pour programme d'aide financière à l'investissement.

Comptes rendus de lecture du mardi 11 février 2025

11 février, par Bruno Marquis — , ,
Écrits de prison Leonard Peltier Traduit de l'anglais Je me souviens d'avoir mentionné, il y a plusieurs années, lors d'une rencontre de famille, que si pénibles qu'aient (…)

Écrits de prison
Leonard Peltier
Traduit de l'anglais

Je me souviens d'avoir mentionné, il y a plusieurs années, lors d'une rencontre de famille, que si pénibles qu'aient été les injustices commises à l'endroit des Autochtones au Canada (et elles l'ont été), elles ne sont en rien comparables à celles qu'ils ont subies sur le territoire des États-Unis. Mon beau-frère Daniel, lecteur invétéré, était d'accord avec moi. Le cas de Leonard Peltier, emprisonné dans des conditions abominables pendant près de cinquante ans pour des crimes qu'il n'a pas commis en est, parmi d'autres, un exemple accablant. Ce prisonnier politique, condamné à la double perpétuité à l'issue d'un procès ignoble, nous révèle, dans ces écrits, l'ampleur de la haine et du racisme à l'endroit des Autochtones aux États-Unis. Et sa grandeur d'âme aussi ! Un bouquin déchirant, démystifiant, que l'on devrait mettre dans toutes les mains !

Extrait :

Ceci est la vingt-troisième année que je passe en prison pour un crime que je n'ai pas commis. J'ai un peu plus de cinquante-quatre ans aujourd'hui. Je suis donc ici depuis l'âge de 31 ans. L'espérance de vie d'un Indien étant de quarante-cinq ans aux États-Unis, on m'a dit que je devrais vivre deux vies, plus sept années pour voir le jour de ma libération, fixée en 2041. J'aurai alors quatre-vingt-dix-sept ans. Je ne crois pas que j'irais jusque là. Ma vie est une souffrance qui n'en finit pas.

Les chiens de garde
Paul Nizan

Paul Nizan a écrit cet essai d'une remarquable rigueur intellectuelle au début des années trente. « Les chiens de garde » est un virulent pamphlet à l'encontre des intellectuels de service, éternels défenseurs supposément neutres et pourtant intéressés de la minorité dominante. Si notre monde évolue souvent pour le mieux, « Les chiens de garde » nous décrit tout de même bien ces intellectuels d'autrefois, valets des nantis, qui, à bien des égards, ressemblent à de nombreux intellectuels d'aujourd'hui.

Extrait :

Il se peut en effet que les philosophes n'aient aucune intention claire de tromper. Il se peut même qu'ils croient sincèrement et efficacement aimer les hommes. Je ne pense pas que M. Lalande et ses confrères se réjouissent de l'esclavage économique et moral de la plus grande partie de l'humanité ; mais leur philosophie repose sur cet esclavage, l'accepte, et contribue finalement à son maintien. Les enseignements, les écrits de cette philosophie déçoivent en effet les esclaves et les égarent sur des voies où se dissipe leur révolte.

Les nouveaux chiens de garde
Serge Halimi

Paul Nizan avait écrit au début des années trente « Les chiens de garde », un virulent pamphlet à l'encontre des intellectuels de service, éternels défenseurs de la minorité dominante. Mais le monde a un peu changé. Plus de soixante ans plus tard, les nouveaux chiens de garde, selon Serge Halimi, ce sont les médias de masse. La presse écrite et audiovisuelle est aujourd'hui dominée par un journalisme de référence, nous explique-t-il, par des groupes industriels et financiers, par une pensée de marché, par des réseaux de connivence. Serge Halimi est surtout connu depuis les années 1970 pour ses remarquables analyses dans le Monde diplomatique. « Les nouveaux chiens de garde » nous ouvre les yeux sur ce que nous observons pourtant tous les jours...

Extrait :

En 1932, pour dénoncer le philosophe qui aimerait dissimuler sous un amas de grands concepts sa participation à l'"actualité impure de son temps", Paul Nizan écrivit un petit essai, "Les chiens de garde". De nos jours, les simulateurs disposent d'une maquilleuse et d'un micro plus souvent que d'une chaire. Metteurs en scène de la réalité sociale et politique, intérieure et extérieure ils les déforment l'une après l'autre. Ils servent les intérêts des maîtres du monde. Ils sont les nouveaux chiens de garde.

Lettres persanes
Montesquieu

J'ai acheté ce bouquin à vingt ans de la Bibliothèque de Smooth Rock Falls. J'en avais commencé la lecture, mais n'avais pas su la terminer. J'ai lu cette fois-ci avec beaucoup de plaisir cette correspondance fictive entre le seigneur persan Uzbek, en voyage en France, et ses proches. Elle compte 161 lettres échangées de 1711 à 1720, dans lesquelles cette figure majeure du siècle des Lumières qu'est Montesquieu nous entretient de nombreuses questions philosophiques et sociologiques et des mœurs et habitudes de plusieurs pays d'Europe et d'Asie, et principalement de la France. Un beau voyage dans le temps à la lumière des idéaux émancipateurs de l'époque.

Extrait :

Je vois bien ce que c'est, ô Troglodytes ! votre vertu commence à vous peser. Dans l'état où vous êtes, n'ayant point de chef, il faut que vous soyez vertueux, malgré vous ; sans cela vous ne sauriez subsister, et vous tomberiez dans le malheur de vos premiers pères. Mais ce joug vous paraît trop dur : vous aimez mieux être soumis à un prince, et obéir à ses lois, moins rigides que vos mœurs. Vous savez que pour lors vous pourrez contenter votre ambition, acquérir des richesses, et languir dans une lâche volupté ; et que, pourvu que vous évitiez de tomber dans les grands crimes, vous n'aurez pas besoin de la vertu. Il s'arrêta un moment, et ses larmes coulèrent plus que jamais. Et que prétendez-vous que je fasse ? Comment se peut-il que je commande quelque chose à un Troglodyte ? Voulez-vous qu'il fasse une action vertueuse parce que je la lui commande, lui qui la ferait tout de même sans moi, et par le seul penchant de la nature ? Ô Troglodytes ! je suis à la fin de mes jours, mon sang est glacé dans mes veines, je vais bientôt revoir vos sacrés aïeux : pourquoi voulez-vous que je les afflige, et que je sois obligé de leur dire que je vous ai laissés sous un autre joug que celui de la vertu ?

La FAE invite à s’élever contre l’austérité de Legault

11 février, par Fédération autonome de l'enseignement (FAE) — , ,
Une cinquantaine d'enseignantes et d'enseignants membres des syndicats affiliés à la FAE ont bravé le froid, mardi matin, pour manifester contre la politique d'austérité que le (…)

Une cinquantaine d'enseignantes et d'enseignants membres des syndicats affiliés à la FAE ont bravé le froid, mardi matin, pour manifester contre la politique d'austérité que le gouvernement de François Legault tente de mettre en place dans le réseau des écoles publiques du Québec. La FAE appelle tous les acteurs du milieu de l'éducation ainsi que la population à s'élever contre cette politique.

Le gouvernement Legault a annoncé, quelques jours avant Noël, que les centres de services scolaires doivent couper 200 millions de dollars dans leur budget d'ici le 31 mars 2025. À cela s'ajoutent les 400 millions de dollars retranchés au budget d'entretien des bâtiments annoncés en juin 2024, en plus du démantèlement des services de francisation offerts dans les centres de services scolaires. Ainsi, en quelques mois à peine, le gouvernement Legault aura amputé plus de 600 millions de dollars au réseau des écoles publiques du Québec et économisé des millions de dollars avec d'autres mesures comme le gel d'embauche.

Par ailleurs, lors de sa mise à jour économique de novembre 2024, le ministre des Finances, Éric Girard, a annoncé des hausses de dépenses de programmes de 2,1 % pour l'année 2025-2026 et de 1,6 % pour l'année 2026-2027. Or, ces augmentations seront bien en deçà de la hausse des coûts de système qui était estimée à 7,3 % pour l'année 2024-2025. Certes, une variation des dépenses de 6,7 % l'an dernier (en excluant les sommes reportées), c'est une gestion tout en dent de scie et en inconstance que nous sert le gouvernement caquiste, mettant à mal la réalisation des missions éducatives.

Avec une dette de plus de 11 milliards de dollars à éponger et avec l'obligation de retourner à l'équilibre budgétaire en 2029-2030, le gouvernement Legault ne s'arrêtera pas là.

Quoi que le gouvernement Legault en dise, il est utopique de penser que ces coupes n'auront pas d'effets sur les élèves jeunes et adultes ainsi que sur les personnels scolaires. Le mémoire sur les consultations prébudgétaires 2025-2026 de la Fédération des centres de services scolaires du Québec démontre bien que l'interdépendance des services et des ressources repose sur un équilibre fragile et qu'il n'y a rien à couper sans créer un effet domino qui finira par affecter les élèves et les personnels scolaires.

« Le réseau des écoles publiques fait face à la plus grande désertion de personnel de son histoire. Devant les coupes actuelles qui affectent le moral de troupes déjà surchargées, comment ne pas craindre une plus grande désertion ? Pendant ce temps, où se trouve Bernard Drainville, le ministre de l'Éducation, pour protéger son réseau ? À quoi sert-il, sinon qu'à contribuer à accentuer le désengagement des acteurs et de la pénurie de personnel ? », ajoute madame Hubert.

La FAE demande au premier ministre Legault d'envisager d'autres solutions pour éponger le déficit. « Encore la semaine dernière, François Legault affirmait qu'il s'agissait d'un « effort » budgétaire à faire. Réveillons-nous ! Il est dans l'intérêt du Québec de ne pas commettre une seconde fois la même erreur. Ne scions pas à nouveau la branche sur laquelle les élèves et les personnels scolaires sont assis. Nous devons dresser un rempart afin de protéger des acquis durement gagnés par nos aînés et qui contribuent aujourd'hui à assurer le filet social québécois », souligne-t-elle.

Une question de choix budgétaires

Malgré ce que dit le premier ministre pour minimiser ces coupes, d'autres solutions existent, à commencer par cesser d'offrir des cadeaux empoisonnés qui privent le Québec de revenus, et par ricochet, de services. Par exemple, pour être réélu en 2022, monsieur Legault a promis des baisses d'impôts qui ont privé le Québec de 1,7 milliard de dollars par année depuis 2023. En uniformisant la taxe scolaire au taux le plus bas à partir de 2018, les gouvernements successifs ont privé le Québec de 6,5 milliards de dollars depuis 2019. Plus précisément, en juin 2024, le gouvernement annonçait qu'il devait, pour geler le taux de taxe scolaire à 3 % en moyenne et compenser cette perte de revenus, investir 150 millions de dollars supplémentaires. Cette somme équivaut à la construction d'une école toute neuve, mais en échange de quoi ? Pour permettre à certains contribuables, uniquement les propriétaires, de garder en moyenne 44 $ par année dans leurs poches.

******

Abonnez-vous à notre lettre hebdomadaire - pour recevoir tous les liens permettant d'avoir accès aux articles publiés chaque semaine.

Chaque semaine, PTAG publie de nouveaux articles dans ses différentes rubriques (économie, environnement, politique, mouvements sociaux, actualités internationales ...). La lettre hebdomadaire vous fait parvenir par courriel les liens qui vous permettent d'avoir accès à ces articles.

Cliquez sur ce bouton pour vous abonner à la lettre de PTAG :

Abonnez-vous à la lettre

EC Montreal : Suspension sans raison

11 février, par Jérémie Gauthier Caron — , ,
En pleine période négociations, une de nos membres les plus actives sur le comité d'organisation à EC Montreal vient d'être suspendue pour une durée indéterminée. La partie (…)

En pleine période négociations, une de nos membres les plus actives sur le comité d'organisation à EC Montreal vient d'être suspendue pour une durée indéterminée.

La partie patronale à refusé de dire ni à l'éducatrice, ni au Syndicat Général, la nature exacte des allégations portées contre elle, ont lui à empêché d'avoir un représentant syndical présent lors d'une rencontre disciplinaire, de plus, elle était déjà suspendue avant que cette rencontre ait même eu lieu.

Professeure d'Anglais et de Français à EC Montréal depuis déjà presque 8 ans, Mariella n'avais jamais reçu de mesures disciplinaires avant d'être active dans le comité d'organisation syndical mais depuis, ont lui a aussi déjà reproché formellement d'être en retard de seulement trois minutes suite à une panne de métro. Un autre de ses collègues, lui aussi actif dans le syndicat avait reçu le même blâme.

Il est évident que la *EC Montreal Language School* fait usage de représailles anti-syndicales, ce en plein milieu des négociations déjà entamées avec le Syndicat Général. Ils avaient aussi auparavant retiré de façon illégale des autocollants du syndicat dans l'école.
Nous mettons EC en demeure et planifions une action devant les locaux de l'établissement au courant de la semaine, (date exacte a déterminer) nous avons grand espoir d'obtenir un mandat de grève d'ici vendredi.

Pour plus d'informations visitez le site du local syndical
https://www.ecenglishschool.com
https://fr.syndicatgeneral.com/

*****

Abonnez-vous à notre lettre hebdomadaire - pour recevoir tous les liens permettant d'avoir accès aux articles publiés chaque semaine.

Chaque semaine, PTAG publie de nouveaux articles dans ses différentes rubriques (économie, environnement, politique, mouvements sociaux, actualités internationales ...). La lettre hebdomadaire vous fait parvenir par courriel les liens qui vous permettent d'avoir accès à ces articles.

Remplir le formulaire ci-dessous et cliquez sur ce bouton pour vous abonner à la lettre de PTAG :

Abonnez-vous à la lettre

Le programme PAFI, vous connaissez ? PAFI pour programme d'aide financière à l'investissement.

Membres