Presse-toi à gauche !
Presse-toi à gauche ! propose à tous ceux et celles qui aspirent à voir grandir l’influence de la gauche au Québec un espace régulier d’échange et de débat, d’interprétation et de lecture de l’actualité de gauche au Québec...

Actuellement : des enfants manifestent contre la complicité d’indigo avec le génocide

Séance de lecture chez Indigo pour protester contre le soutien financier à l'armée israélienne et pour appeler au boycott
*Où * : Indigo - Place Montréal Trust, 1500 McGill College Ave., Montréal
*Quand * : Dimanche 10 décembre à 16h (*Maintenant !*)
Le groupe Familles Montréalaises pour la Palestine organise une séance de lecture chez Indigo pour protester contre le soutien financier à l'armée israélienne
<https://d3n8a8pro7vhmx.cloudfront.n...>
et pour appeler au boycott d'Indigo-Chapters. Cette action est dirigée et centrée sur les enfants et présentera des histoires sur la vie et les rêves des enfants palestiniens.
Indigo fournit un soutien à la Fondation HESEG, dont le mandat est de fournir des incitations financières aux « soldats solitaires » , un terme désignant les citoyens non israéliens qui s'enrôlent dans l'armée israélienne. Cette armée a infligé des décennies de morts et de déplacements aux Palestiniens. Au cours des deux derniers mois, ils ont perpétré un génocide au grand jour, tuant à ce jour 20 000 personnes, dont plus de 7 000 enfants.
En début novembre, des affiches ont été placées sur les vitrines d'un établissement de Toronto, nommant Indigo pour sa complicité. Pour le crime d'affichage, un acte courant de désobéissance civile, 11 personnes ont été arrêtées pour leur implication présumée. La police a violemment perquisitionné leurs maisons tôt le matin, arrachant les portes de leurs charnières et menottant les parents devant les enfants. Ils ont été qualifiés d'antisémites et inculpés au pénal. Il s'agit clairement d'une tentative de faire taire et de délégitimer la dissidence. Cette action est organisée en solidarité avec les personnes arrêtées, pour appeler au boycott d'Indigo-Chapters et pour défendre fermement une Palestine libre.
Le nombre de morts d'enfants dus à cette guerre ne ressemble à rien dans l'histoire moderne. Selon l'ONU, plus de deux fois plus d'enfants sont morts à Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre que dans tous les conflits
<https://www.securitycouncilreport.o...> mondiaux en 2022. Près d'un enfant palestinien sur 150 à Gaza a été tué https://medglobal.org/> depuis le 7 octobre. Euro-Med Monitor estime
<https://reliefweb.int/report/occupi...>
qu'entre 17 000 et 18 000 enfants palestiniens ont perdu au moins un parent, les laissant sans soutien émotionnel ou financier. Les enfants sont bombardés là où ils dorment et où ils se réfugient, notamment dans les hôpitaux, les écoles, les églises, les mosquées et les immeubles résidentiels sans utilité militaire.
Les enfants de Montréal voient ce qui se passe et sont poussés à agir. Ils veulent soutenir les enfants palestiniens avec des histoires qui honorent le rêve d'une Palestine libre. Les enfants de Gaza sont nos enfants ; ce sont nos frères et sœurs, nos cousins, nos fils et nos filles. Ils ne sont pas sacrifiables. Nous ne resterons pas les bras croisés devant ce massacre d'enfants. Nous n'accepterons pas la normalisation du génocide.
*Source* : Familles Montréalaise pour la Palestine
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Une solution gratuite pour contribuer à la préservation de nos milieux humides : stopper le Bti

Il y a un an, lors de la COP15 à Montréal, des cris d'alarme étaient lancés pour sauver la biodiversité. Au Québec, notre ministère de l'Environnement s'est senti interpellé et vient d'annoncer un budget de 444 millions de dollars sur cinq ans pour atteindre les cibles du Cadre mondial de la biodiversité de Kunming à Montréal.
Money money
Des sommes éblouissantes qui, certes, participeront à la restauration, la conservation et la protection de nos milieux naturels. Le ministre Charette compte également sur la participation d'autres organismes « afin de bonifier significativement le réseau d'aires protégées québécois ». Mme Claire Ducharme, VP au Québec de Conservation de la nature Canada, un partenaire du Ministère de l'environnement pour le Plan Nature 2030, renchérit en soulignant que « pour renverser la perte de la biodiversité et lutter contre les changements climatiques, nous devons unir nos forces, tous ensemble, car chaque dollar investi par le gouvernement du Québec nécessite notre engagement à trouver un dollar de plus. » Car, disons-le : protéger la biodiversité, ça coûte cher !
Une solution gratuite sur un plateau d'argent
Comment expliquer alors qu'une des mesures pour contribuer à la protection de nos milieux humides, une solution simple et gratuite, dont les nombreux impacts sont connus du gouvernement, ne soit pas appliquée ? Stopper le traitement de centaines d'hectares de milieux humides au Québec à l'insecticide Bti ne coûterait absolument rien !
Le Bti - un non sens sur toute la ligne
Depuis des décennies maintenant, parce que les moustiques et les mouches noires, c'est fatiguant, on traite de nombreux plans d'eau au Québec à l'insecticide Bti (Bacillus thuringiensis israelensis), sans se soucier des risques que cela pose pour la vie dans ces précieux écosystèmes.
L'industrie clame que le Bti, c'est un biopesticide parce que son ingrédient actif est constitué d'une bactérie retrouvée naturellement dans la nature. Depuis près de 40 ans maintenant, l'industrie n'a même pas eu à changer sa lucrative campagne de désinformation : c'est biologique donc, c'est pas dangereux et ça ne détruit que les moustiques et les mouches noires. FAUX : de nombreuses études affirment tout le contraire. Par ailleurs, la bactérie ne compte en moyenne que pour moins de 10% dans les produits commercialisés, le reste étant constitué d'additifs de toutes sortes - non divulgués - car protégés par le sacro-saint secret industriel. Mais encore, détruire les moustiques, pour des raisons de confort, c'est aussi détruire leur proche cousin, les chironomes (non piqueurs), une espèce à la base de la chaîne alimentaire dans ces milieux. Pour faire court : détruire les larves des moustiques, des mouches noires et des chironomes prive les milieux de tout ce que ces dernières offrent et ce, à plusieurs ou chacun des 4 stades de leur développement (oeufs, larves, pupes et adultes), soit : filtrer la matière organique dans l'eau, la dégrader, servir de nourriture aux prédateurs aquatiques et terrestres et polliniser. En bout de ligne, le Bti affame les poissons, les grenouilles, les libellules, les oiseaux insectivores, etc. Le Bti, c'est un triste éteignoir du magnifique concert qu'offrent nos étangs à chaque printemps !
De la cohérence s.v.p.
La commotion qu'a créé le vaste et inquiétant rapport sur le Bti du gouvernement du Québec en avril 2023 dans la population, déjà préoccupée par les dangers du Bti pour la faune, ne va pas s'estomper : comment ce gouvernement peut-il, d'une part, produire un rapport d'une telle rigueur scientifique et, d'autre part, continuer à émettre des autorisations d'épandages aux municipalités et entreprises qui le souhaitent ?
Lobby sur le dos de la biodiversité
Et l'indignation va grandissante lorsqu'on creuse le Dossier Bti au Québec et au Canada et qu'on se rend compte à quel point l'industrie a le bras long pour pouvoir continuer à profiter, sur le dos de la nature, de son lucratif commerce. Et pourtant, en dehors des pertinentes alternatives individuelles que nous connaissons (crèmes, vêtements longs, filets, moustiquaires, etc.) les alternatives pour les grandes superficies, existent bel et bien (comme dernier recours). Il y a, en effet, au moins une entreprise au Québec qui a mis au point une efficace borne à base de CO2 recyclé et qui ne cible essentiellement que les moustiques et mouches noires femelles (les mâles ne piquent pas). Or l'Agence de réglementation antiparasitaire (ARLA, Santé Canada) bloque chez nous ces bornes au plan administratif en exigeant un interminable processus d'homologation. Pourquoi le fédéral fait-il obstruction à cette technologie terrestre toute simple et des plus sélectives pour le contrôle des moustiques, aussi efficace que le Bti mais ce, sans toucher aux milieux aquatiques ? Pourquoi ce type de bornes est-il déployé sans problèmes ailleurs en Europe et dans le monde… mais pas chez nous ?
Des villes prennent les devants
Actuellement, ce sont les municipalités, telles Labelle, Terrebonne, Bécancour, Longueuil et Gatineau qui, une à une, décident de rompre enfin avec ces programmes de traitements archaïques qui coûtent des millions aux contribuables.
La biodiversité, pour se redéployer, ne demande qu'une chose : qu'on la laisse tranquille. Ainsi, pour donner un joyeux coup de barre à la vie dans nos étangs, et celle sur la branche, et pour que notre province commence enfin à montrer du sérieux par rapport à ses engagements à la COP15, nous demandons au gouvernement du Québec d'interdire une fois pour toute le Bti sur notre territoire, une solution de restauration tout à fait gratuite.
Claire Charron
Coalition Biodiversité - Non au Bti
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Consultation sur la réforme de la loi sur la protection du territoire agricole

Ambioterra est persuadé qu'il est possible de produire de la nourriture sans détruire la nature et c'est ce que nous souhaitons véhiculer comme message dans le cadre de la réformer proposée.
Rédaction : Stéphane Gingras, M.Sc. géographe et géomorpĥologue
Supervision : Priscilla Gareau, biologiste Ph. D. Env.
Chers membres de la commission, et représentants du MAPAQ, notre court mémoire qui vous est présenté ici, cherche à porter l'attention du gouvernement sur deux problématiques importantes en lien direct avec la LPTAAQ et la protection du territoire agricole.
D'une part, les petites superficies disponibles pour l'agriculture au Québec commandent que nous soyons extrèmement attentifs à la façon dont celle-ci sont exploitées… Hors actuellement, en grandes cultures de céréales (la majorité des superficies agricoles du Québec), nous avons un problème majeur d'érosion des terres agricoles (https://www.ambioterra.org/wp-content/uploads/Feuillets%20d%E2%80%99information/L%E2%80%99%C3%A9rosion.pdf).
Ce probléme est très coûteux pour les producteurs (35,000$ par année moyenne canadienne) et peut conduire à la destruction de la productivité des sols agricoles à moyen et long terme. Les mauvaises pratiques culturales sont en cause ici. Surtout le labour trop fréquent des surfaces agricoles (sol exposé aux intempéries) combiné à nos conditions climatiques difficiles (surtout au printemps) font en sorte que le capital agricole (sol fertile) se retrouve dans les cours d'eau… Nous croyons donc que la Loi devrait être modifiée afin de mieux protéger les sols agricoles et le territoire agricole. Peut-être que certaines pratiques devraient être encouragées (comme avec le programme prime vert), mais croyons que certaines pratiques devraient être découragées afin de préserver les sols agricoles pour les générations futures et pour les cours d'eau du Québec.
Dans un deuxième temps, nous aimerions attirer l'attention du gouvernement sur la destruction toujours plus importante des milieux naturels (milieux humides et forêt) en zone agricole. Ainsi, nous avons dresser un portrait de la disparition du couvert forestier en Montérégie entre 2000 et 2017 que vous pouvez consulter sur notre site web : https://www.ambioterra.org/wp-content/uploads/Rapports%20d%E2%80%99Ambioterra/Document%20synth%C3%A8se%20%E2%80%93%20D%C3%A9forestation%20en%20Mont%C3%A9r%C3%A9gie%20Ouest.pdf. Ce document a été élaboré à partir des données de l'agence Géomont et de photographies aériennes.
Celui-ci conclu que nous avons perdu plus de 21784 hectares de forêt en Montérégie entre 2000 et 2017. Selon Géomont, ces pertes sont dues à 70% à l'aggrandissement (légal ou non) des superficies agricoles et 30% au développement résidentiel. Donc nous avons un réel problème de destruction des milieux naturels en zone agricole. C'est extrèmement malheureux de faire ce constat quand on sait que les recherches pointent vers un mieux vivre ensemble entre la production agricole et la nature. En effet, des organismes comme le CRAAQ ont publié tout dernière un guide d'aménagement de systèmes agroforestiers https://www.craaq.qc.ca/Publications-du-CRAAQ/guide-d_amenagement-de-systemes-agroforestiers/p/PAGF0104.
Donc au lieu de détruire les derniers milieux naturels présents sur le territoire agricole, les scientifiques nous invitent plutôt à intégrer ces milieux dans la trame agricole et à en tirer bénéfice autrement. Dans tous les cas, nous sommes convaincus que dans l'aire actuelle teinté par les perturbations climatiques, il est très contreproductif par exemple d'abattre des forêts ou de drainer des tourbières afin de les mettre en production car ce sont les deux plus importants réservoirs terrestres de gaz carbonique atmosphérique. Ce sont donc des alliés dans la séquestration du carbone et dans la lutte aux changements climatiques. Lorsqu'ils sont détruits, le gaz carbonique emmagasiné (dans le sol forestier et dans les tourbières) retourne dans l'atmosphère !
En conclusion, Ambioterra est persuadé qu'il est possible de produire de la nourriture sans détruire la nature et c'est ce que nous souhaitons véhiculer comme message dans le cadre de la réformer proposée.
Merci !
Stéphane Gingras, M.Sc. géomorphologue
Chargé de la preservation de la biodiversité
Ambioterra
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Québec, le 6 décembre 2023

Québec, le 6 décembre 2023- En ce 6 décembre, jour anniversaire de la tuerie de Polytechnique qui a fait 14 femmes victimes en 1989, le Regroupement des groupes de femmes de la région de la Capitale-Nationale (RGF-CN) a organisé une marche commémorative contre les féminicides et les violences faites aux femmes.
Les féministes en ont aussi profité pour souligner les féminicides qui ont eu lieu en 2023. « Aujourd'hui nous nous recueillons pour rendre hommage à toutes ces femmes qui perdent la vie parce qu'elles sont des femmes. Nous voulons nous rappeler d'elles. Elles resteront dans nos mémoires », souligne Catherine Gauthier, co-coordonnatrice du RGF-CN.
La marche qui a réuni une centaine de militantes, citoyennes et citoyens ce midi visait à briser le silence, et exiger du gouvernement de faire de la lutte aux violences faites aux femmes une priorité.
Violences et féminicides
Les femmes aux intersections de plusieurs systèmes d'oppression tels les femmes immigrantes, les femmes autochtones, celles en situation de handicap, les jeunes femmes, les femmes des communautés LGBTQIA, les femmes âgées, en situation d'itinérance, en situation de dépendance économique, et les femmes que la société racise sont parmi les plus à risque de subir une ou plusieurs formes de violences. Selon l'observatoire des féminicides, une femme est tuée aux deux jours et demi au Canada. Parmi ces femmes, une sur trois est une femmes autochtone, bien que la population autochtone ne représente que 5% de la population.
De la violence genrée
Malgré toutes les avancées vers l'égalité au Québec, si les violences et les féminicides continuent, c'est que les racines du patriarcat sont encore bien ancrées dans notre société et trouvent de multiples façons d'encourager et perpétuer des rapports de pouvoir et de domination sur les femmes. Qu'elles se véhiculent autrement, à travers des discours de droite et d'extrême droite, du sexisme, des réseaux sociaux, de la pornographie, etc.
Pour combattre le fléau des violences envers les femmes, c'est tout un système qu'il faut changer !
Pour ce faire, il faut que le gouvernement prenne sa part de responsabilité afin de combattre le patriarcat qui crée de la violence envers les femmes. C'est aussi par la prévention et la
sensibilisation que nous arriverons à changer ce système. Pour se faire, il faut que le
gouvernement prenne des engagements clairs pour lutter contre les violences sous toutes leurs formes dont les violences systémiques.
97 millions de $ pour le Québec
Le RGF-CN accueille favorablement l'annonce des 97 millions qui ont été injectés au Québec de la part du fédéral pour lutter contre les violences conjugales et sexuelles. « Nous sommes
impatientes de voir comment sera distribué cet argent. Nous souhaitons que cet argent soit bien investi soit en soutien et accompagnement des victimes par un meilleur financement des ressources qui leurs viennent en aide, et en prévention, promotion et sensibilisation.
Actuellement, les ressources pour femmes en ont plein les bras ! Juste ici pour notre région, les maisons d'hébergement de première et deuxième étape peinent à répondre aux nombreuses demandes. Même son de cloche du côté des CALACS qui ont approximativement 6 mois de liste d'attente », déclare Geneviève Boily, responsable de l'intervention au CALACS de Charlevoix.
La lutte contre les violences est une lutte de tous les jours contre les rapports de domination, le sexisme, le racisme et le capacitisme. C'est toute la société qui doit s'impliquer !
Le RGF-CN regroupe des groupes de femmes de la région de la Capitale-Nationale et travaille la défense des droits et des intérêts de toutes les femmes, l'égalité des femmes entre elles,
l'amélioration des conditions de vie.
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Contre les violences faites aux femmes partout dans le monde

Je suis militante pour la Marche mondiale des femmes au Québec (CQMMF) et c'est à ce nom que je prends la parole aujourd'hui. Les militantes de la Marche mondiale des femmes (MMF) se sont mobilisées au début des 12 jours d'action, c'est-à-dire, le 25 novembre, journée pour l'élimination des violences faites aux femmes.
Cette journée est soulignée à l'échelle internationale, puisque la montée des violences et des féminicides, n'est pas propre au Québec. Non, partout dans le monde, on assiste, encore en 2023, à l'utilisation de la violence comme outil de contrôle du corps des femmes (aberrant de se considérer civiliser en sachant cela).
Je me souviens, il y a quelques années, tout prêt de la pandémie, j'étais en rencontre virtuelle avec des militantes de la MMF d'ailleurs dans le monde. Elles témoignaient de leurs inquiétudes face à la montée des féminicides et ça me heurtait de réaliser que, malgré nos contextes si différents, on observait un problème autant similaire.
Ce n'est pas le fruit du hasard que le phénomène s'observe à l'internationale, bien qu'à des échelles variables ! C'est que, comme partout dans le monde, nous vivons dans un système patriarcal. C'est-à-dire que nos sociétés sont bâties pour accorder davantage de pouvoir au groupe social ‘'homme'' qu'au groupe social ‘'femmes''. Dès que l'on ose remettre en question cet ordre établis, certains utilisent le moyen lâche de la violence pour nous faire taire. Je répète, un moyen lâche.
La violence concerne toutes les femmes, mais elles ne sont pas exposées de la même manière aux multiples formes de violence. Les manifestations de violences sont influencées par les différentes oppressions auxquelles les femmes sont confrontées que ce soit en raison de leur classe, de leur origine ethnique, de leur sexualité ou leur handicap. C'est là où on dit que le patriarcat se fait ami-ami avec les systèmes capitalistes, colonialiste et raciste.
C'est pour ces raisons que les premières victimes des guerres sont les femmes, que des femmes sont tuées pour être des gardiennes de leur territoire, pour défendre la protection de la nature, que le parcours d'immigration des femmes est si périlleux ou encore que les femmes autochtones soient sur-représentées en prison. Une pensée spéciale pour nos sœurs palestiniennes, iraniennes et même de l'Argentine qui vient d'élire un gouvernement conservateur d'extrême droite.
Nous parlons des violences au pluriel.
La stratégie féministe contre les violences doit se concentrer sur la lutte contre ses causes, et pas seulement sur la réparation ou l'atténuation de ses effets. Pour combattre la violence il faut affronter le patriarcat qui s'imbrique avec le capitalisme, le racisme et le colonialisme.
Et comment on combat ces systèmes ?
Comme on le fait aujourd'hui : par des moments où on se rassemble, on prend conscience de notre force, de notre droit d'être, on combat ces systèmes par des moments de formation politique et bien sûr, par des moments, exactement comme ici et maintenant, où on exige en criant : PAS UNE DE PLUS.
Marie-Hélène pour la Coordination du Québec de la Marche mondiale des femmes
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Noël festif, solidaire et féministe

Le 10 décembre, le comité des femmes de Qs de la Capitale nationale a organisé un souper festif, solidaire et féministe au café restaurant le St-Suave.
C'est une trentaine de femmes de tous les âges qui sont venues partager leurs réflexions à micro ouvert sur la Palestine, le drame de Poly, la situation dans le monde et livrer des poèmes plus intimes.
Émilise, Ruba, Christine et Sol de la députation de QS ont aussi courriélé leurs vœux de Noël.
Voici leurs voeux
Sol Zanetti
Est-ce que ça se peut qu'on travaille trop ? J'ai croisé plein de monde en 2023 qui étaient « dans le jus », qui avaient « des semaines de fou » et des « méchantes années », qui étaient « pu capables » ou même « à bout ».
On dirait que plus la vie va vite, plus on voudrait changer le monde pour ralentir un peu, mais moins on a le temps de le faire. Tout s'accélère, on est encore plus absorbés par la « job », on s'épuise et puis rien change.
Ce que je nous souhaite pour la prochaine année, c'est dégager du temps dans nos vies. Du temps pour ne rien faire, pour être avec nos proches, du temps pour être humain. Va falloir s'en donner du temps et de l'indépendance dans chacune de nos vies pour enfin s'occuper de nous. S'occuper de soi-même, s'occuper les uns des autres et de notre grand NOUS collectif.
Joyeux Noël et bonne année tout le monde !
Que 2024 nous inspire le courage et la joie d'être libres et d'être nous-mêmes avec ceux qu'on aime.
Christine Labrie
Mon souhait pour 2024, ce serait qu'on réussisse à avoir de nouvelles conventions collectives dans le secteur public qui seraient réellement respectueuses des femmes qui y travaillent, et qui nous permettraient de recruter assez de monde pour améliorer les services. En gros, qu'on cesse d'exploiter les travailleuses du secteur public ;)
Ruba Ghazal
Je souhaite que le gouvernement interdise d'exploiter les femmes qui tiennent à bouts de bras nos services publics aussi vite que le fait de dire « exploiter les femmes » a été interdit au Salon bleu.
Je souhaite une levée de boucliers dans l'espace public contre la mainmise des « tops guns » qui prennent des décisions sur nos vies aussi forte que celle suscitée par la proposition de QS pour atteindre la parité au caucus.
Je souhaite que les écoles aient les moyens de mettre en place des programmes de prévention contre l'attrait des discours masculinistes de plus en plus populaires et qui me font craindre pour l'avenir de nos jeunes filles.
Je souhaite qu'on n'oublie pas les femmes qui ont moins de chances que nous en Iran, en Afghanistan et en Palestine et Gaza qui souffrent dans leur chair du patriarcat qui domine le monde.
Je crois que nous sommes dû pour une campagne de mobilisation nationale pour l'égalité entre les femmes et les hommes et contre le patriarcat initié par la Commission nationale des femmes de QS. Je serai la première à embarquer avec vous si ça vous tente !!!
En attendant de continuer la lutte, je nous souhaite collectivement du repos, du temps pour soi et du temps pour nos familles.
Joyeuses fêtes solidaires !!!
Il y a eu partage de lecture féministe et tirage de livres et de tuques oranges.
Et lors de l'activité boules de Noël, les femmes ont écrit leur souhaits pour 2024. Des thèmes sont revenus plus souvent dans les souhaits comme la paix, contre la guerre et le soutien aux travailleuses du secteur publics. Le tout avec un mot de clôture d'une belle jeune fille : plus d'amour.
Voici le résumé des souhaits pour 2024.
– de voir une grande famille de la gauche retrouver de la vigueur dans la rue (mouvements sociaux) et dans les urnes, ici mais aussi partout ailleurs dans le monde
– de voir la Palestine enfin libre
– plus de paix et de consensus
– la fin des violences obstétricales, l'autonomie corporelle pour toustes
– abattre le capitalisme et le patriarcat
– avoir suffisamment de fond pour financier l'entièreté de la thérapie
– avoir toujours plus de boutures
– lire plus de livres
– trouver les bons conférenciers pour l'appel de projet afin qu'il soit retenu
– obtenir le financement de recherche pour rester au Québec
– que l'ODD no 2 « zéro faim » trouve des applications concrètes en particulier dans le sud global
– que la grogne des prof, des infirmières et des autres travailleuses se traduisent en victoires
– que nous nous sentions partie de la nature pour cesser de l'exploiter
– que les liens se nouent entre toutes les personnes de bonne volonté pour que tombent les peurs devant les dominations
– un tramway parce que les femmes ont besoin de transport en commun viable
– des bonnes conditions de travail pour le personnel de la santé et de l'éducation
– plus de solidarité et de sororité
– moins de productivité, plus de plaisir et de moments de qualité
– moins d'écrans, plus d'humains
que les gens cessent de s'isoler et d'être dans le jugement et qu'ils tentent plutôt d'accepter et d'intégrer les réalités des individus qui les entourent bien qu'elles pourraient diverger de la leur
– que la crise du logement arrête (sérieux ouch le portefeuille, autant pour les étudiants que des familles, etc.)
– qu'on laisse davantage la parole au peuple
– arrêter les assassins politiques sur toute la planète
– mettre au coeur les enfants : espoir, bienveillance, sécurité, amour, santé, prévention, accompagnement, paix
– de l'écoute de la part des dirigeants
– la lenteur
– arrêter le patriarcat
– que les Andrew Tale de ce monde cessent d'avoir une plateforme
– que la crise climatique soit enfin prise au sérieux
– la fin du patriarcat et du capitalisme : rien de moins
– que les travailleuses en santé et en éducation soient entendues et exercent leur profession avec des conditions favorables à l'enseignement, l'apprentissage, la santé ! Solidaires
– plus d'engagement, de passion
– l'AMOUR
Félicitations aux organisatrices pour cette belle activité.
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Rapport alarmant sur les arrestations et les poursuites judiciaires à l’encontre des personnes LGBTQ+ en 2023

Les arrestations et les poursuites judiciaires pour des actes sexuels consensuels entre personnes de même sexe et pour expressions de genre diverses ont continué à avoir lieu dans le monde en 2023 et au cours des années précédentes, révèle aujourd'hui un rapport d'ILGA World.
Tiré de Fugues
Par Étienne Dutil
30 novembre 2023
En dépit du manque de données officielles, ILGA World a documenté des cas d'application de ces lois dans au moins 32 États membres des Nations Unies au cours des seuls six premiers mois de 2023. Pour la deuxième édition de son rapport Nos identités en état d'arrestation, l'organisation a passé en revue plus d'un millier de cas au cours des deux dernières décennies dans lesquels les forces de sécurité ont soumis des personnes LGBT et de genre divers à des amendes, des arrestations arbitraires, des poursuites judiciaires, des châtiments corporels, des emprisonnements et plus encore, jusqu'à (éventuellement) la peine de mort.
Toutefois, les chiffres réels pourraient être beaucoup plus élevés : les registres officiels sont souvent inaccessibles ou inexistants. De plus, il est possible que de nombreux cas n'aient jamais été enregistrés ou qu'ils aient été signalés de manière peu claire et biaisée.
Des cas documentés montrent la nature imprévisible de ces arrestations et de ces poursuites judiciaires. « Des pays largement considérés comme « sûrs » ou « tranquilles » ont connu des changements soudains dans des délais relativement courts », explique Kellyn Botha, Consultante en recherche à ILGA World et autrice principal du rapport Nos identités dans état d'arrestation. « Le discours haineux croissant à l'encontre de la diversité sexuelle et de genre – qu'il émane de personnalités politiques, de chefs religieux et communautaires, ou encore de la complicité des médias – se transforme régulièrement en mesures de répression ou en campagnes organisées, dont la durée, l'ampleur et la violence sont imprévisibles. Par ailleurs, nous avons constaté qu'en 2023, l'Ouganda a adopté une nouvelle réglementation drastique dont l'impact négatif se fait déjà ressentir dans toute la région. Le Kenya, la Tanzanie, le Nigeria, le Ghana et le Sénégal ont tenté d'aggraver la législation existante, tandis que l'Irak, le Niger et le Mali ont redoublé d'efforts pour criminaliser officiellement nos communautés alors qu'aucune loi n'existait auparavant. Malgré les développements positifs observés dans 2023 à Singapour, aux îles Cook et à Maurice, où les actes sexuels consensuels entre personnes de même sexe ont été dépénalisés, le chemin vers l'égalité est rarement une ligne droite ».
En ce qui concerne l'application de ces lois, le tableau est particulièrement sombre. « Les peines d'emprisonnement imposées par les tribunaux varient considérablement d'une époque et d'une région à l'autre, allant de quelques mois à 30 ans dans certains cas », explique Lucas Ramón Mendos, Responsable de recherche à ILGAWorld. « Il existe une documentation accablante sur des policiers qui frappent, humilient, torturent, violent, extorquent ou maltraitent les personnes LGBT et de genre divers qu'ils arrêtent ou emprisonnent. De nombreuses victimes de ces agressions ne déposent pas de plainte formelle par crainte d'être à nouveau victimisées ».
« La majorité des lois criminalisantes ciblent spécifiquement les actes sexuels consensuels entre personnes de même sexe, et pourtant, les expressions de genre diverses semblent être un élément central déclenchant un nombre disproportionné d'arrestations. Dans de nombreuses juridictions, la manière dont une personne s'habille, agit ou parle peut être considérée comme une ‘preuve' d »homosexualité' et suffire à justifier une arrestation », continua Mendos. « Il est bien plus probable qu'une personne soit arrêtée en raison de son apparence ou de ses gestes divers que pour tout acte sexuel ‘illicite' vérifiable. »
Ce sombre scénario a des répercussions directes sur la vie quotidienne des personnes LGBT et de genre divers. « La simple existence de lois criminalisantes signifie que, dans de nombreuses régions du monde, nos communautés vivent sous une menace constante », commente Gurchaten Sandhu, Directeur des programmes d'ILGA World. « Ce n'est pas seulement vrai pour les populations locales frappées par des vagues soudaines d'hostilité, mais aussi les personnes demandant l'asile qui, sur la base d'évaluations bâclées de leur sécurité, risquent d'être renvoyés dans des pays où elles seront persécutés. »
“Nos communautés sont ciblées même en l'absence de dispositions explicites de criminalisation dans les lois », a poursuivi Sandhu. « C'est particulièrement vrai dans les zones où l'État de droit s'est estompé et où des groupes insurgés ont pris le contrôle. Ne pas faire partie des63 États membres des Nations unies qui criminalisent explicitement les actes sexuels consensuels entre personnes de même sexe n'est tout simplement pas suffisant pour qu'un pays soit considéré comme un lieu sûr pour les personnes LGBT et de genre divers ».
Au-delà de la loi écrite, des milliers d'histoires réelles dévoilent les conséquences négatives d'une législation injuste en matière de criminalité.
« Nous continuons à découvrir ce que le jargon juridique impersonnel signifie dans la pratique, impactant les expériences de vie des gens d'une manière qui requiert attention et action », ont conclu Luz Elena Aranda et Tuisina Ymania Brown, Co-secrétaires générales d'ILGA World. « Ce sont ces récits qui nous poussent à poursuivre notre plaidoyer et notre activisme avec une vigueur renouvelée, amplifiant les voix de ceux que les systèmes de pouvoir rendent sans voix. »
Nos identités en état d'arrestation – Principales conclusions
En 2023, comme les années précédentes, des arrestations et des poursuites judiciaires pour des actes sexuels consensuels entre personnes du même sexe ou pour expressions de genre diverses se sont maintenues, avec probablement une sous-déclaration significative dans différentes régions
Les actes sexuels consensuels entre personnes du même sexe continuent d'être sanctionnés par des amendes, des peines d'emprisonnement, des châtiments corporels et (éventuellement) la peine de mort dans plusieurs pays
Les autorités et les responsables de l'application des lois appliquent les dispositions pénales de manière imprévisible et difficile à anticiper, et même des pays largement considérés comme « sûrs » ont connu des changements soudains avec un préavis relativement court
L'expression du genre joue un rôle essentiel dans de nombreux cas d'application de la loi
Les notions binaires et essentialistes du genre font que les personnes trans et de genre divers sont susceptibles d'être ciblées pour des actes sexuels dits « entre personnes de même sexe »
Les abus policiers et les mauvais traitements infligés aux détenus semblent être présents dans presque tous les cas documentés d'application de la loi
Dans diverses régions, on recourt fréquemment aux mêmes méthodes d'arrestation et aux mêmes formes de ‘preuves' spécifiques. Cela inclut des raids, des arrestations et perquisitions arbitraires, des embuscades, des dénonciations d'informateurs, et signalements de tiers, entre autres
Les poursuites judiciaires sont un mauvais indicateur pour évaluer les niveaux d'application, dont la fréquence et l'intensité peuvent varier de manière significative dans un court délai
Les médias grand public et sociaux peuvent jouer un rôle important dans la manière dont les États appliquent les dispositions criminalisantes
La situation économique d'une personne peut jouer un rôle crucial pour échapper à l'application de la loi.
Données relatives à l'évolution de la situation en 2023
Source : Base de Données ILGA World
En novembre 2023, 63 États membres des Nations uniescontinuent de criminaliser les actes sexuels consensuels entre personnes du même sexe
En 2023, trois juridictions dépénaliseront ces actes :Singapour, les îles Cook et l'île Maurice.
En 2023, l'Ouganda a adopté une nouvelle « loi contre l'homosexualité », qui prévoit des peines plus sévères pour les actes sexuels consensuels entre personnes de même sexe – y compris la peine de mort pour « homosexualité aggravée » dans les cas où la personne condamnée est un « délinquant en série » ou lorsque « la personne contre laquelle l'infraction est commise contracte une maladie en phase terminale ». Dans les mois qui ont suivi, ILGA World a constaté une augmentation des arrestations, des violences, des expulsions et des discriminations à l'encontre des personnes LGBT ougandais.
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Négos du secteur public et crise climatique : la mauvaise foi de la CAQ

Cette semaine, les 420 000 employé-es du secteur public seront de nouveau en grève. Ces 420 000 personnes renoncent à une semaine de salaire, juste avant les Fêtes. Elles se mobilisent pour leur avenir, mais aussi pour le nôtre. Elles le font chaque jour de leur vie en nous soignant, en nous éduquant. Elles ont bâti toute leur carrière en étant au service d'un projet collectif, de la construction d'un avenir meilleur pour les générations présentes comme pour celles qui nous suivront.
Les professeur-es de cégep, qui forment la relève du Québec et qui cherchent à lui offrir un milieu d'études cohérent, ont choisi de profiter de cette négociation pour demander qu'une clause environnementale apparaisse dans leur convention collective. Ils et elles veulent s'assurer que l'objectif de carboneutralité est atteint rapidement, souhaitent participer pleinement aux décisions environnementales et désirent que leur employeur rende des comptes au syndicat quant aux progrès réalisés.
Que dit la CAQ ? Hors de question. Le gouvernement Legault veut faire du Québec un “leader de l'économie verte”, mais compte y arriver sans les travailleur-ses concerné-es. Il estime encore, en 2023, que l'environnement n'a pas sa place dans un contrat de travail.
La mesure demandée par les professeur-es pourrait pourtant être acceptée à coût nul puisque l'objectif a déjà été endossé, rappelons-le, autant par le fédéral que par le provincial, et que les sommes nécessaires à sa mise en oeuvre sont déjà disponibles : le Fonds d'Électrification et de Changements Climatique déborde d'argent prêt à être utilisé. En fait, la mesure que demandent les professeur-es de cégep serait d'abord une occasion de renforcer un engagement de l'État et de mettre cet engagement à l'abri des pressions politiques ou des changements de gouvernements. Elle constituerait aussi une occasion idéale pour expérimenter, dans un secteur à faibles émissions, un partenariat avec des travailleur-ses qui veulent faire partie de la solution mais qui se braqueront (avec raison !) si on applique sans leur consentement des moyens qui auront inévitablement des répercussions sur leur quotidien au travail.
Face à la crise climatique, la position des Québécois et des Québécoises est claire : 85% estiment que nous devrons repenser notre mode de vieet 68% veulent un gouvernement qui fait preuve de leadership à cet égard. La négociation du secteur public offre au gouvernement l'occasion de répondre à ce que le Québec demande tout en créant, dans le monde du travail, un précédent indispensable pour nous permettre de nous engager collectivement pour un avenir meilleur. Les professeur-es de cégep sont prêt-es et ne demandent qu'à contribuer. Après la saison des feux de forêt que nous venons de connaître, alors que l'objectif de l'Accord de Paris est à la veille d'être hors d'atteinte, la CAQ peut-elle vraiment se permettre de leur tourner le dos ?
Signataires (en date du 6 décembre, 20h)
Organisations syndicales ou étudiantes
Syndicat des professeures et professeurs du Cégep Édouard-Montpetit
Syndicat des professeur-e-s du Collège François-Xavier-Garneau
Syndicat du personnel enseignant du Cégep de Sherbrooke
Syndicat des Enseignantes et Enseignants du Cégep Montmorency
Syndicat du personnel enseignant du Cégep de la Gaspésie et des Îles à Gaspé
Syndicat des professeures et professeurs du Cégep de Saint-Jérôme
Syndicat des professeur-es du Cégep de Saint-Laurent
Syndicat des enseignantes et des enseignants du Cégep de Granby-Haute-Yamaska
Syndicat des professeures et professeurs du Cégep Gérald-Godin
John Abbott College Faculty Association
Syndicat des Enseignantes et Enseignants du Collège de Valleyfield
Association des Étudiant.e.s Diplomé-es du Département d'Histoire de l'Université de Montréal (AEDDHUM)
AÉCS - Association étudiante du Cégep de Sherbrooke
Association Étudiante d'Anthropologie de l'Université de Montréal
Soléa - Club Social de l'Université de Montréal
Organismes (écologiques, communautaires ou autres)
Travailleuses et travailleurs pour la justice climatique
Front commun pour la transition énergétique
Réseau québécois des groupes écologistes
Front d'action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU)
Coalition Sortons la Caisse du carbone
Regroupement Vigilance Hydrocarbures Québec
Greenpeace Canada
Association pour la santé publique du Québec
Mouvement d'éducation populaire autonome de Lanaudière
Mobilisation 6600 Parc-Nature
Rage Climatique
L'écothèque
Environnement Vert Plus
L'environnement, c'est intersectionnel
La Convergence populaire
Foire ÉCOSPHÈRE
Le HUB de mobilisation pour la justice climatique
Journal des Alternatives - Plateforme altermondialiste
Propre.org
Les Amis du Boisé Neilson
Les Editions du Pissenlit
Ferme La Vallée du Tilleul
Coopérative Incita
Individus
Guillaume Couture, Enseignant, Cégep de St-Laurent
Mathieu Cayer, Enseignant , Syndicat de l'enseignement de l'Estrie
Frédérique Godefroid, professeure, Syndicat des enseignantes et des enseignants du Cégep de l'Abitibi-Témiscamingue
Francis Waddell, éducateur spécialisé, SEPB-Québec, section 579
Vanessa Gordon, enseignante Collège Dawson
Shannon Ikebe, professeur de cégep, JACFA, FNEEQ-CSN
Odette Sarrazin , APRFAE
Béranger Enselme, programmeur, SERUM
Mélissa C., éducatrice en milieu communautaire, STTIC CSN
Ian Segers, éco-conseiller, UQAC, SCCC-UQAC
Roger Rashi, Retraité FEESP-CSN
Alexis Desgagnés, artiste et enseignant en histoire de l'art, SPPCEM
Mélissa Grégoire, professeure de littérature, FNEEQ
Sarah Côté-Delisle, SPCFXG
Coralie Dubeau (enseignante en adaptation scolaire au secondaire), SERM
Frédéric Legault, enseignant, SPECA
Charles-Antoine Bachand, professeur en fondements de l'éducation, Université du Québec en Outaouais
Kathrin Luthi, Retraitée, C.S. Lester B. Pearson
Isabelle Marcotte, enseignante, cegep marie-victorin
Vincent Greason, retraité, SIEPB (autrefois)
Anik Ste-Marie - Intervenante périnatale - Suppléante, La Mèreveille - CSSHL
Emily gervais, agente de projet, Secupa
Olivier Rousseau (enseignant), Cégep de l'Outaouais
Dany Lavigne, professeur de philosophie, Syndicat des enseignantes et des enseignants du Cégep de Lanaudière à Terrebonne
Ariane Beaudin, chargé.e de projet en transfert des apprentissages , Front commun pour la transition énergétique
Marc Bonhomme, économiste, Québec solidaire
Jean-Luc Filion, enseignant en philosophie, specs-csn
Isabel Sauvé, enseignante en Technique du génie civil au Collège Montmorency, Syndicats des enseignantes et enseignants du Collège Montmorency (SEECM)
Isabelle Bisson-Carpentier (professeure d'histoire), Syndicat du personnel enseignant du cégep de la Gaspésie et des Îles à Gaspé (SPECGIG-FEC-CSQ)
Marie-Lou Beaudin, enseignante au collégial, SPECGIG (Syndicat du Personnel Enseignant du Cégep de la Gaspésie et des Îles à Gaspé)
Ève Dubois-Bergeron, enseignante, SEECM (Collège Montmorency)
Stéphane Thellen, professeur de sociologie au Cégep du Vieux Montréal, Syndicat des professeur.e.s du Cégep du Vieux Montréal
Rafaëlle Sinave, SPCVM
Lylou Sehili (coordonnatrice des relations avec les milieux), Transition en Commun
Sébastien Dodge, UDA
Benoit D'amours, professeur en philosophie au cégep de Lévis, FNEEQ
Chloé Van Uytfanck, TS, APTS
Alain Savard, CSN
Roxane Fortier, enseignante en science politique, Cégep de Thetford, Syndicat des enseignantes et enseignants du Cégep de Thetford (SEECT)
Marie-Claude Therrien, enseignante au primaire, Alliance des professeures et professeurs de Montréal - FAE
Laurie Gagnon-Bouchard, chargée de cours IREF-UQAM, Iref, institut de recherches et d'études féministes
Martin Pinault, SPGQ
Florence Bourdeau - Coordonnatrice, Front commun pour la transition énergétique
Benoit Tellier, prof de sociologie, cégep, Syndicat des professeur.es du cégeo de saint-jérôme
Rali Jamali : travailleur dans le milieu communautaire , Katalizo
Lucie Mayer, artiste lyrique, traductrice, Union des Artistes
Olivier Pelletier Professeur, SPPCEM
Bruno Detuncq, citoyen
Félix Pigeon, professeur de littérature, SPPCEM
Lauran Ayotte, Enseigant en philosophie, SPCSTJ
Michèle Lavoie, chargée de mobilisation chez Mères au Front
Zachary Robert, préposée à l'entretien, SQEES
Élyse Dupras, professeure, SPCSTJ (syndicat des professeur-e-s du cégep de St-Jérôme)
Marie Hamel, Coordo construction en développement durable
Matthieu Daugan (Chercheur), Nexelis
Sophie Thiébaut, ex conseillère municipale
Carolle Soulières, Retraitée
Claude Geoffroy, Retraité
Andrée Deveault, professeur à la retraite
Joaquin Sabat, enseignant de sociologie, SPCFXG
Geneviève East, agente syndicale et professeure de droit au Cégep Garneau
Alain Mignault (chercheur indépendant), Collectif scientifique sur les enjeux énergétiques au Québec
Stéphanie Thibodeau, professeure de biologie, SEECM
Florence Lorimier-Dugas (étudiante), Association facultaire des étudiant·es en art de l'UQAM (AFEA)
Tommy Girouard-Belhumeur, citoyen, STT-CSN
Magalie Lapointe, enseignante au primaire public, FAE (L'Alliance de professeures et professeurs de Montréal)
Brigitte Robert, Présidente du Syndicat de l'enseignement du Collège Champlain de Lennoxville, Syndicat de l'enseignement du Collège Champlain de Lennoxville
Marc-Antoine Lecompte, La planète s'invite au parlement
Alexandre Courtois enseignant, FEC-CSQ (Institut maritime du Québec)
Jonathan Durand Folco, Université Saint-Paul
Simon Leduc, prof, SEECM (cégep Montmorency)
Hugo Chavarie, professeur, SEECV (Syndicat des enseignantes et enseignants du Cégep de Victoriaville)
Louise Morand, enseignante retraitée, SERM
Marc Sanchez
Dalie Lauzon-Vallieres (organisatrice en engagement du public), Fondation David Suzuki
Lise Harel, retraitée de l'enseignement
Louis R, militant
Lucie Massé - retraitée, Groupe citoyen en environnement
Safa Chebbi, coordination, Troisième Avenue
Yvonne Dolbec. Retraitée de l'ACIA, SO
Lourdenie Jean, fondatrice de l'Environnement, c'est intersectionnel
Luis Gini - Gestionnaire retraité
Arnaud Theurillat-Cloutier, enseignant de philosophie, Collège Brébeuf
Jupiter Nakhla enseignant/physiothérapeute, cégep de Sherbrooke, SPECS-CSN
Michel Ares - technologue professionnel, Cree First Nation of Waswanipi
Sylvie Boyer (professeure de français et littérature), Collège Montmorency
Isabelle Côté, professeure de philosophie, Cégep de St-Jérôme
Claude couture, citoyen artiste
Marie-Eve Boucher, Front commun pour la transition énergétique
Emilie Robert, Biologiste Enseignante Chercheuse, Cégep de l'Abitibi-Témiscamingue
Simon Blouin, enseignant, Cégep de Granby
Sara Adams, Coordinatrice, HUB de mobilisation pour la justice climatique
Mélissa Comtois professeure, Cégep de Valleyfield
Denise D'Anjou, membre, Québec Solidaire
Bruno Apari Lauzier, Québec Solidaire
Zahur Ashrafuzzaman, étudiante, Université McGill
Jennifer Beaudry, Professeure et Présidente du Syndicat des professeur.e.s du Cégep de Saint-Laurent, Syndicat des professeur.e.s du Cégep de Saint-Laurent
Sylvie Béland, Cégep de Valleyfield
Nathalie Roy, professeure, Collège Montmorency
Camille Nepveu, étudiante de l'UQÀM
Philippe Langlois, enseignant, Cégep de Sherbrooke
Virginie Chagnon, APPR Littératie en santé, Direction régionale de santé publique de Montréal
Léonard Leclerc - membre, Coalition étudiante pour un virage environnemental et social
Marilou Ferlandt, artiste, Les Editions du Pissenlit
Daphnée Leroux-Maurais (étudiante), Katalizo
Larissa Roussel (préposé au bénéficiaire), CSN
André-Yanne Parent
Tom Liacas, Fondateur du HUB de mobilisation pour la justice climatique
Jean-Martin Synnott, infirmier clinicien et enseignant, Syndicat du Cegep de la Gaspésie et des Iles
Giorgio Bartolucci, professeur à la retraite, JACFA (John Abbott College)
Nova Doyon, membre du comité de coordination de Travailleuses et travailleurs pour la justice climatique
Simon Leclerc, Chargé de cours , SPPEUQAM (Syndicat des professeures et professeurs enseignants de l'UQAM)
Jasmine Leger permanence, Association générale étudiante cégep Saint-Jérôme
Laurent Montreuil, Chargé de projet, Ahuntsic-Cartierville en transition
Claude Vaillancourt, écrivain, Attac Québec
Valérie Boisvert, Enseignante, Cégep de Sherbrooke
Fabien Burnotte, enseignant, cégep de Sherbrooke
Mylène Benoit, Cégep de St-Jérôme
V. Julien, Professeur de français, Cégep de Saint-Jérôme
Andréas Tosser - Enseignant, Cégep de Sherbrooke
Mariève Desjardins, enseignante en littérature, Cégep de Saint-Jérôme
Shirley Barnea - étudiante, Réalité climatique Canada
Marie-Pier Arsenault Babin - Professeure de psychologie, Cégep de la Gaspésie et des Îles - Syndicat du personnel enseignant du Cégep de la Gaspésie et des îles à Gaspé
Julien Bosco enseignant au collégial, Cégep de Sherbrooke
François Geoffroy, professeur, Syndicat des Enseignantes et Enseignants du Cégep Montmorency
Isabelle Provencher, enseignante, cégep de gaspé
Alexandre Brizard, Enseignant, Cégep de Sherbrooke
Korinne Le Blanc- enseignante, Cégep de la Gaspésie et des Iles
Pierre-Olivier Dugas, enseignant, Cégep de Sherbrooke
Jean Guy Bélisle, Syndicat enseignants du Collège Montmorency
Mélanie L'Heureux Lapalme, enseignante, collège Montmorency
Marie-Pierre Tremblay professeure TEÉB, SEECM - Collège Montmorency
Christine Beaulieu, enseignante au CEGEP, Enseignants, Collège Montmorency
Pierre-David Gendron-Bouchard, professeur, Collège Montmorency
Pierre Mondor, cégep Montmorency
Karine Cellard, Cégep de l'Outaouais
Catherine Pouliot coordonnatrice, Mouvement d'éducation populaire autonome de Lanaudière
Sophie Lavigne, professeure, Collège Montmorency
Nicolas Beauclair, professeur, Collège Montmorency
Karine Hubert, professeure, Collège Montmorency
Patrick Aura, enseignant, Collège de Montmorency
Antoine Bourgeois, enseignant
Sylvie Martin, professeure de sociologie, Collège Montmorency
Viviane Gauthier, professeure, Collège Montmorency
Virginie Lambert-Pellerin, professeure, Collège Montmorency
François Pepin, Collège Montmorency
Geneviève Ouellet, prof de géographie, Collège Montmorency
Hélène Brisebois, Professeure et chercheuse au département de psychologie, Collège Montmorency
Jean-Francois Cartier - Enseignant au régulier, Collège Montmorency
Annabel Carignan, enseignante, Collège Montmorency
Philippe Lang professeur science politique, Collège Montmorency
Véronique Gagnon, enseignante au Collège Montmorency, Collège Montmorency
Patrick Poulin, professeur, SEECM
MC Vallerand, Enseignante, Collège Montmorency
Jessica Millette, professeure, Collège Montmorency
Karine Morin, professeure, CSN
Valérie Lafrance, professeure de science politique, Collège Montmorency
Julie Lapierre, Gouvernement du Canada
Myriam Reeves, enseignante, Syndicat des enseignantes et enseignants du cégep Montmorency
Chantale Lagacé, professeure de sociologie, Collège Montmorency
Jérôme Cotte, professeur, Collège Montmorency
Jolianne Gaudreault-Bourgeois, enseignante en français, Collège Montmorency
Alexandre Tremblay, Collège Montmorency
Frédéric Côté-Boudreau, enseignant, Collège Montmorency
Marie-France Lesage, coordonnatrice et enseignante au département de TÉE, Collège Montmorency
Issa Lizon, professeur, Collège Montmorency
Guillaume Bellehumeur, enseignant, Collège Montmorency
Bianca Abbandonato professeure, Collège Montmorency
Camille Anctil-Raymond, professeure, Collège Montmorency
Julien Rheault, enseignant au Cegep, Cegep de Sherbrooke
Nadine Mongeon, professeure au Collège Montmorency, Collège Montmorency
Michelle Baker - Enseignante au cégep, Collège Montmorency
Timothy Hine, professeur, Collège Montmorency
Pascal Chevalier, Enseignant en technologie du génie civil, Collège Montmorency
Mohand Moulla, enseignant, Collège Montmorency
Odierna Mélanie professeur, Collège Montmorency
Isabelle Sauvageau, enseignante, Collège Montmorency
Clara Genois, professeure au département de Lettres, Cégep Garneau
Walter-Olivier Rottmann-Aubé, enseignant en sociologie à Gaspé, Cégep de la Gaspésie et des Îles, campus de Gaspé
Jacky Vallée, enseignant collégial, Vanier College
Maïa Aubry-Pigeon, Enseignante, Collège Montmorency
Ariane Boivin, Professeure, Cégep Garneau
Karine Rathle, artiste
Gabriel Bouchard, enseignant, Cégep Garneau
C. Savard, Enseignante de littérature au collégial, Cégep de Saint-Jérôme
Philippe Lefrançois-Gauvreau, enseignant, SEECM (Collège Montmorency)
Dimitri Zuchowski, professeur, Cégep de Saint-Laurent
Ariane Lavoie, SEECM
Hugo L. Casanova, Vanier College Teachers Association
Caron, Valerie, Cégep Garneau
Genevieve Guay, enseignante, SEECM
Judith Bouchard, professeure de biologie, Cégep Garneau
Julie Drolet, professeure, SEECM
Marc-Élie Lapointe, enseignant, Syndicat des enseignants et enseignantes du Collège Montmorency
Manijeh Ali, John Abbott College
Marie-Gervaise Pilon, professeur, College Montmorency
Maude Blouin, Entrepreneure, Travailleur autonome
Olivier Lalonde, enseignant, Collège Montmorency
Carole Anne Potter - Professeure, College Montmorency
Dias Dimitri, enseignent au collège Montmorency, Collège Montmorency
Marc Francoeur, professeur, Collège Montmorency
Jessy Gravel enseignante, Collège Montmorency
Martin Lesco, Enseignant orthèses et prothèse cégep Montmorency
Karine Cliche, professeure (cégep), Syndicat des enseignantes et enseignants du Collège Montmorency
Ariane Gagnon, travailleuse du milieu culturel, SODEP
Daryl Hubert, professeur
Élise Dubé, professeure d'art visuel, Gaspé, Cégep de la Gaspésie et des îles
Manon Plante, enseignante, Cégep de Saint-Laurent
Isabelle Pontbriand, professeure, Collège Lionel-Groulx
Olivier Sauriol, élève, Collège montmorency
Sylvain Benoit, Enseignant en sciences politiques, SPPCGG
Noémie Bernier, directrice, Pôle d'économie sociale Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine
Gabriel Deschênes, étudiant, Collège Montmorency
Monique Guimond, Collège Montmorency
Jean-Christophe G.-Fortier - Architecte, enseignant, Syndicat des enseignantes et enseignants du cégep Montmorency
Aysha Ased, SEECM
France Payment, enseignante, Collège Montmorency
Isabelle Côté, enseignante, Cégep de Sherbrooke
Jonathan Leblond, enseignant, Collège Montmorency
Raphaël Fortin, enseignant, cégep montmorency, syndicat csn
Renato Mauricio enseignant en technique du génie électrique, Collège Montmorency
Danielle Richard, militante pour l'environnement
Danielle France Joubert
Michel Bélanger, enseignant, Collège Montmorency
Stephen Coderre, professeur, SEECM
François Perreault, enseignant
François Fournier, professeur chercheur en biologie, Collège Montmorency
Julie Beauchemin, professeure, Cégep Montmorency
Julie McDermott, enseignante en techniques de travail social, Cegep de Rimouski
Dorsaf Haouari (enseignante), collège Montmorency
Rosalie Bent-Moffet, professeure , SEECT
Ricardo Peñafiel, Vice-président, Relations intersyndicales, Syndicat des professeures et professeurs enseignants de l'UQAM (SPPEUQAM/FNEEQ-CSN)
Marc-André Caron, Cegep Montmorency
Louis-Philippe Gauthier, Enseignant, Cégep de Sherbrooke
Jolyane Michaud professeure, Cegep Montmorency
Mélisande Fortin Boisvert, professeure, Collège de Maisonneuve
Carmen Perron, Enseignante, Collège Montmorency
Caroline Caza (enseignante), Cégep de Valleyfield
Thomas Fredericks, Professeur, Collège Montmorency
Michel Milot, professeur de mathématiques, Collège Lionel-Groulx
Julia Boulianne, professeure de littérature, Collège Montmorency
Ronald Cameron, responsable de la rédaction, Journal des Alternatives - Plateforme altermondialiste
Stéphane Pisani, Doctorant chercheur, Université Laval
Nicolas Roy, professeur, Collège Montmorency
Omar Bakri. Professeur, Collège Montmorency
David Pominville, professeur, Cégep de St-Jérôme
Tracy Burns, enseignante, Cegep Garneau
Julie Brillant-Picard, Enseignante et mère au front
Stéphanie Thibodeau professeure de biologie au collège Montmorency, Collège Montmorency
Charles Charpentier/menuisier, CSN
Josée Morais (enseignante), Cégep de Sherbrooke et SPECS
Julie Demanche, enseignante, Collège Montmorency
Elza Kephart, réalisatrice, Director's Guild of Canada
Steve Mckay, Cégep de sherbrooke
Véronique Lépine, Enseignante, Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec
Isabelle Catafard, aide-bibliothécaire, Ville de Longueuil
Dante Cicchillitti, Délégué CSN Groupe Compass Centre Bell
Alex Filiatrault, Mont Tremblant
Guillaume Vézina, conseiller syndical, CSN
Evelyn Ginzburg, Incredible Edibles NDG
Daniel Langevin, enseignant et coordonnateur, Arts visuels, Collège Montmorency
Zoey Gauld (enseignante), Collège Montmorency
Elizabeth Plaxton, enseignante, Cégep du Vieux-Montréal
Marc Chénier, agroéconomiste retraité écologiste, Les ami-es de la Forêt du lac Jérôme
Geneviève Fournier-Goulet, enseignante en littérature, Cégep régional de Lanaudière
Emilie S.Caravecchia, professeure de littérature, Collège Montmorency
Geneviève Chagnon, agente de développement, CS Riverside
Marie Gauthier, enseignante, Collège Montmorency
Gabriel Dumas Enseignant-e de sociologie au Cégep de Valleyfield, Cégep de Valleyfield
Alexandre Gorchkov, acteur, travailleur autonome
Isabelle Johnston, professeure, Syndicat des enseignantes et enseignants du Collège Montmorency
Alexandre Viviers, électromécanicien, STM
Eric Gagné, conseiller d'orientation, Collège Montmorency
Mireille Viau, Intervenante au CISSSL
Sophie Lallemand, formatrice de la Fresque du Climat
Geneviève Lambert, éducatrice spécialisé, CISSS de Lanaudière
Mireille Bériault, enseignante, Cégep de Saint-Laurent
Robert Langevin Fonctionnaire retraité
Miriam Bolduc, enseignante, SEECM
C. Tatlock, retraitée
Zoé Dumais, musicienne et enseignante, Cégep Saint-Laurent
Phyllis Katrapani, Professeure et présidente du Syndicat des professeures et professeurs du Cégep Édouard-Montpetit
Geneviève Normandeau, Professeure de philosophie, Cégep Édouard-Montpetit
Selma Vorobief, citoyenne, Contractuelle
Jérémie Dion, Enseignant, Collège Ahuntsic
Monique Lefebvre, Université d'Ottawa
Geneviève Blais, enseignante littérature, Collège Montmorency
Jean-Philippe Boudreau, enseignant de littérature, Collège Montmorency
Samuel Faucher, enseignant, Cegep de Sherbrooke
Francois Veillette, professeur de biologie, Cégep Édouard-Montpetit
Maya de Cardenas, conseillère en environnement, Cégep Édouard-Montpetit
Roxane Millette, enseignante au collégial, cégep John Abbott College
Catherine Babin, enseignante, Personnel
Mélissa de La Fontaine, Présidente - Coopérative Incita, Coopérative Incita
Félix-Étienne Caron (Professeur), Collège Montmorency
Josiane Nadeau (enseignante), Collège Montmorency
Sylvain Losier, enseignant, SEECM
Catherine Vallée, Coalition Terrains de golf en transition
Jean-François Lemieux - Enseignant de philosophie, Cégep de Lanaudière à Terrebonne
Alexis Dumais, enseignant au Cégep, Collège Lionel-Groulx
Charlotte Durocher, comité environnement du cégep montmorency
Ariane Longpré-Lauzon, COSME* Cégep Saint-Laurent (*comité syndical de mobilisation environnementale)
Mélissa Lavergne, professeure de percussions latines, Cégep de Saint-Laurent
Jean Provencher, Agent de changement social
Catherine Le Saunier, professeure de violoncelle, Cegep de Saint-Laurent
Jean-François Roy, enseignant, cégep de Saint-Laurent
Jenny-Ann Gagnon, enseignante, SPCSL
Anne Dupuis, enseignante, Cégep de Saint-Laurent
Alex Provost, professeur de mathématiques, Cégep de Saint-Laurent
Sébastien Beaumont - Enseignant, SPCSL
Kristen Drummond, enseignante, Cégep de Saint-Laurent
Olivier Moses - Professeur - Cégep de St-Laurent
Diane Boisvert enseignante, Cégep Saint-Laurent
Lavoie Liette, professeure de français, cégep de st-Laurent
Lyne Duhaime, professeure, Cégep de Saint-Laurent
Sophie Horth, professeure, Cégep de Saint-Laurent
Véronique Dupuis, Enseignante en Danse, Cégep de Saint-Laurent
Enseignante en littérature, Syndicat des professeurs du Cégep Saint-Laurent
Nicolas Bertrand professeur, Collège Montmorency
Enseignante, Cégep Saint-Lanrent
Victor Alibert - enseignant, Cégep st Laurent
Pascale Rafie, professeure, Cégep de Saint-Laurent
Selena Bergeron, Enseignante , Cégep de Saint-Laurent
Fanny Godin, cégep de Saint-Laurent
Bruno Lamarche, professeur, Cégep de St-Laurent, Syndicat
Philip Wickham, enseignant, Cégep Saint-Laurent
Marc Conti (enseignant de mathématiques), SPCSL
Guillaume Dostie, professeur de biologie, Syndicat des professeur.es du cégep de Saint-Laurent
Christophe Gauthier, enseignant en orgue, clavecin, formation auditive et littérature musicale - Département de musique, Syndicat des professeurs du Cégep de Saint-Laurent
Tom Young – professeur, John Abbott College
David Hill - teacher, John Abbott College - JACFA
Myriam Genest-Denis, enseignante, Cégep de Saint-Laurent
Viviane Marcotte-Lheureux / enseignante en éducation physique au cégep de saint-laurent,
C. Dupuis-Giomi, Professeur, Cégep de saint-laurent
Magdy Meimari, Professeur, John Abbott College
Yannick Delbecque, Enseignant, Syndicat des professeurs et professeures du cégep de Saint-Laurent
Jessica Burpee, professeur en géographie, John Abbott College
MJ Lévesque, Enseignante en cinéma, Cégep Gérald-Godin
Hélène Chabot, enseignante, Syndicat des professeures et professeurs du Cégep Gérald-Godin
Kelly McKinney, Prof, John Abbott College
Chantal Brunet, enseignante, SPCSL
Véronique Nadon, enseignante soins infirmiers, Cégep Gérald-Godin
Pierre Dumont Gauthier, Cégep de Saint Laurent
Nidal Srouji, Cégep Gérald-Godin
Jasmin Felx, enseignant, Syndicat des professeurs du cégep de Saint-Laurent
Avery Larose, Teacher, John Abbott College
Sophie Noël, professeur, Cégep Gérald-Godin
Anna Lepine, English Teacher, JACFA
Herman Tumurcuoglu, John Abbott College
Mathieu Provencher (enseignant), CSSDN
Lysanne Denicourt, enseignante, Cégep Gérald-Godin
Etienne Portelance professeur de physique, Cegep John Abbott
John Gilbert - enseignant, CEGEP Saint-Laurent
Antoine Herlin, professeur, Cégep John Abbott
Daniel Desroches, co-fondateur, Les Amis du Boisé Neilson
Brian Mitchell Peters, Professor non-perm, FNEEQ
Richard Leveille, professeur, Cegep John Abbott
Maria Mamfredis CEGEP teacher, John Abbott CEGEP
Arlene Marsh-Hackett (Technicienne en documentation), CEGEP John Abbott College
Simon Daoust, Prof de Biologie, John Abbott College
Nicolas Hugo Chebin, professeur d'histoire, Cégep Gérald-Godin
Martin Chicoine, enseignant, cégep Gérald-Godin
Louis Charbonneau, enseignant, Cégep de Saint-Laurent
Julien Morency-Laflamme, enseignant au Cégep, Cégep John Abbott
Melissa Tomecz (Bibliothécaire), Cégep John Abbott
Elaine Caron, enseignante, Cégep Gérald-Godin
Isabelle Tardif, enseignante, Cégep de Saint-Laurent
Audrey Baker professeur, John Abbott College
Caroline Crépeau enseignante, Cégep Édouard Montpetit
Hélène St-Jean, professeure
Annie Martineau, Enseignante, Cégep Édouard-Montpetit
Nathalie Ménard, Syndicat-Cégep Édouard-Montpetit
Bianka Ménard, enseignante, Sppcem Cégep Édouard montepetit
Marie Dauverné, Cégep de Saint-Laurent
Marie Labbé, Professeure, Cégep Édouard-Montpetit
Nathalie Malo, enseignante, Cégep Édouard-Montpetit
Andrew Cuk, professeur, JACFA
Frédéric Lagacé Enseignant, Cégep Édouard-Montpetit
Mélissa Henri professeure, SPCSL
François Godin, professeur de littérature , Cégep Édouard-Montpetit
Manuel Sepúlveda Professeur, Cégep Édouard Montpetit
Guillaume Villeneuve, Cégep de saint Laurent
Julie B Côté enseignante, Cégep Édouard Montpetit
Jean-Pascal Larin, professeur Cégep Édouard-Montpetit, FNEEQ-CSN
Eve-Lyne Bélair, enseignante, Cégep
Joëlle Shaw, enseignante, Cégep Édouard-Montpetit
Patrick Létourneau - professeur de biologie, Cégep Édouard-Montpetit
Mariannick Archambault, Professeure, Cégep Édouard-Montpetit
Maude Cournoyer-Gendron, professeure de géographie, Cégep Édouard-Montpetit
Maggie Dubé, enseignante au collégial, SPPCEM
Mathieu Dupont, professeur, Cégep Édouard-Montpetit
Ed Hudson, professeur, John Abbott College
Angelo dos Santos - professeur, JAC
Alexandre Donato, enseignant, Cégep Édouard-Montpetit
Alain Bouchard, Professeur, Sppcem
François Harvey, professeur de littérature, Cégep Édouard-Montpetit
Daniel Coutu, Enseignant
Esther Szeben, Instructrice, CEGEP John Abbott College
Thierry Gendron-Dugré, professeur de philosophie, Collège Montmorency
Yves Sabourin, professeur, cégep Édouard-Montpetit
Mathieu David Brossard, enseignant de physique, Cégep Édouard Montpetit
Charles Fortin, professeur, Cégep Édouard-Montpetit
Céline-Michelle Cacchia enseignante soins infirmiers, Cégep Édouard Montpetit
Lisa Szabo-Jones, John Abbott College/JACFA
Olivier Huot-Beaulieu, professeur de philosophie, Cégep Édouard-Montpetit
Denis Courville, professeur, Cégep Édouard-Montpetit
Frédéric Julien, enseignant, Cégep Édouard-Montpetit
Isabelle Paquet, Professeure de littérature, Cégep Édouard-Montpetit
Bettina Hoffmann, teacher, John Abbott College
Darren Millar, professeur, John Abbott College
Simon Goyette - Enseignant, Collège Montmorency
Annie Nantel, professeure, Cegep Édouard-Montpetit
Sébastien Bage, enseignant, Cégep Édouard-Montpetit
Mathieu Teasdale, professeur de littérature, Cégep de Saint-Laurent
Alexandre Côté - Enseignant, Cégep Saint-Laurent
Nathalie Éthier, Professeure, Cégep Édouard-Montpetit
Julien Beauregard, professeur de français , Cégep Saint-Laurent
Christian Levesque, professeur, Cegep John Abbott College
Thomas Boucher, enseignant, APPM-FAE
Colby Gillette (Enseignant), John Abbott College
Jean-Philippe Martel, professeur, Collège Montmorency
Etienne Legault, Cégep de Saint-Laurent
Mathilde Brodeur
Béatrice Berland, enseignante MIFI, Cégep Montmorency
Bérubé F Sophie, professeure, FNEEQ
Karine Belliard enseignante, Cégep Edouard-Montpetit
Ivan Bendwell, Enseignant, cégep de Saint-Laurent
François Lareau, enseignant, Collège Montmorency
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Mobilisation du Front commun : les appuis de l’extérieur du Québec se multiplient

Le mouvement de grève historique initié par les 420 000 membres du Front commun a trouvé écho à l'extérieur du Québec au cours de la dernière semaine. Après la Fédération du travail de l'Ontario, qui nous exprimait son soutien à la suite de son congrès, c'est au tour des 32 millions de collègues de l'Internationale de l'éducation et des 30 millions de membres de l'Internationale des services publics de lancer une campagne d'appui aux travailleuses et aux travailleurs des services publics du Québec dans leur négociation auprès de Québec.
Tiré de CSQ cette semaine.
L'appel vise à inciter le gouvernement du Québec à négocier de bonne foi et à respecter le droit de grève des travailleuses et des travailleurs du secteur public.
- « Le gouvernement du Québec doit respecter le dialogue social et doit négocier avec les syndicats des fonctionnaires de la province. L'offre précédente du gouvernement n'est pas acceptable et a été massivement rejetée par les fonctionnaires. Il est regrettable que votre gouvernement montre une incapacité à comprendre les difficultés rencontrées dans le secteur public et le besoin urgent de soutenir et de motiver les personnels des services publics. »
- – Texte de la lettre d'appui.
Au moment d'écrire ces lignes, déjà près de 3100 personnes et organisations ont participé à la campagne d'appui.
Les organisations suivantes nous ont également fait parvenir des lettres d'appui :
– Comité Organisateur, Coalition Tri-nationale pour la Défense de l'Education Publique (coalition d'organisations de travailleurs de l'éducation, d'étudiants et d'organisations communautaires du Mexique, des États-Unis et du Canada)
– South African Democratic Teachers' Union (SADTU)
– Fédération des enseignants du Nouveau-Brunswick
– Sindicato Nacional de Trabajadores de la Educación de México
– Syndicat général des professeurs et professeures de l'Université de Montréal
– Japan Teachers' Union
– Alliance of Concerned Teachers – Philippines

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Des retraités en soutien au Front Commun

Nous sommes des retraité.e.s du secteur public. Parce que nous ne sommes pas indifférent.e.s au destin des services publics dans lesquels nous avons œuvrés pendant de nombreuses années, parce que nous sommes inquiètes et inquiets de la tournure que prennent actuellement les négociations et parce que nous n'avons pas oublié ce que nous avons vu de l'intérieur, nous souhaitons exprimer notre solidarité à l'égard des centaines de milliers de grévistes qui luttent actuellement pour faire reconnaitre leur dignité.
En arrière-plan de la négociation
Les employé.e.s du secteur public ont subi diverses formes de régime d'austérité depuis 1982. Sous prétexte de couper dans le gras, de diminuer les impôts ou d'effectuer des réformes toujours plus centralisatrices, le gouvernement du Québec malmène les services offerts à la population autant que les personnes qui y travaillent. Depuis la monstrueuse coupure de 20% de René Lévesque, les salaires ont rarement augmenté à un taux qui suit le cours de l'inflation.
Depuis la fin de la Révolution Tranquille, les sommes d'argent versées en santé, en éducation et dans les autres domaines de la sphère publique ont permis d'ajouter des services ici et là mais ils n'ont pu empêcher une dégradation lente et permanente tant des édifices que des conditions de travail. Les uns après les autres, les gouvernements ont choisi de remodeler des structures plutôt que d'écouter les travailleuses et travailleurs qui vivent les problèmes au quotidien et qui auraient des solutions à proposer.
Les travailleuses et travailleurs du secteur public se rappellent que juste avant la pandémie, le gouvernement nageait dans les surplus. Qu'a-t-il fait de tous ces surplus ? Il a décidé d'envoyer des chèques à toutes et à tous sans égard à leur situation dans le but de se faire réélire.
Pendant la pandémie, le premier ministre et son gouvernement n'avait pas de mots trop forts pour remercier celles et ceux qui tenaient le système à bout de bras dans des conditions impossibles.
Actuellement le Québec vit une situation invraisemblable : malgré un taux de chômage relativement bas, le nombre de personnes qui ont recours à des banques alimentaires brise des records.
Dans ce contexte, on pouvait espérer que les négociations prennent un tour différent. Hélas ce n'est pas le cas. Diverses annonces ont montré que le gouvernement n'avait pas les mêmes priorités que les centaines de milliers de personnes qui font fonctionner le système. Les services publics sont en péril. Il est temps que le gouvernement considère ceux-ci comme un investissement nécessaire et non comme une dépense.
Nous dénonçons
Nous dénonçons le fait que le gouvernement négocie sur la place publique comme aucun ne l'a fait avant. Des négociations, c'est bien autre chose qu'une stratégie de communication.
Nous trouvons scandaleuses les offres salariales qui sont sous la barre de l'inflation pour le plus grand nombre. Personne ne souhaite s'appauvrir par son travail.
Nous sommes outré.e.s qu'en 2023, le gouvernement fasse des offres indignes à du personnel de milieux de travail constitués en majorité de femmes.
Nous déplorons le manque de vision du gouvernement. On savait depuis des mois que la ronde de négociation s'approchait. Or le gouvernement semble avoir procédé avec désinvolture en laissant traîner les choses, en attendant l'annonce de grèves avant de faire des propositions plus sérieuses. Les grèves étaient évitables.
Enfin, nous protestons contre le désinvestissement dans les services publics. Dans de nombreux corps d'emplois, en santé, en éducation, dans les services sociaux, non seulement les candidatures se raréfient, mais en plus il est de plus en plus difficile d'y retenir les personnes qui s'y risquent. Les offres actuelles ne nous semblent pas être de nature à améliorer la situation.
Notre appui
Nous, ex-employé.e.s des services publics, exprimons donc aujourd'hui notre solidarité à l'égards des revendications des travailleuses et travailleurs du secteur public et nous appuyons leur mouvement de grève.
Signatures
Martin Godon, retraité de l'enseignement collégial.
France Demers, retraitée de l'enseignement collégial.
Sylvain Chamberland, retraité de l'enseignement collégial.
Nathalie Cloutier, retraitée de l'enseignement collégial.
Sylvie Taillon, infirmière clinicienne cadre retraitée.
Danielle Carbonneau, retraitée de l'enseignement collégial.
Guido Conti, retraité de l'enseignement collégial.
Manon Ann Blanchard, retraitée.
Denis Payette, retraité de l'enseignement collégial.
Jean-Claude St-Pierre, retraité de l'enseignement collégial.
Ronald Cameron, retraité de l'enseignement collégial.
Michel Lalonde, retraité de l'enseignement collégial.
Hélène F. Lepage, technicienne en travaux pratique, retraitée.
Monique Nadon, retraitée de l'enseignement collégial.
Gilbert Lachaine, retraité.
Christiane Mignault, retraitée du cégep Édouard-Montpetit.
Francine Gravel, retraitée de l'enseignement collégial.
Jean-Guy Lacroix, retraité de l'enseignement collégial.
Gaétanne Beauchesne, enseignante retraitée.
Flavie Achard, retraitée de l'enseignement collégial.
Guy Ferland, retraité de l'enseignement collégial.
Pierre Després, retraité de l'enseignement collégial.
Louise Corriveau, retraitée.
Wedad Antonius, retraité du collège Édouard-Montpetit.
Marie Brosseau, retraitée de l'enseignement collégial.
Janice Paquette, retraitée de l'enseignement collégial.
Jean-Marie-Dion, retraité du personnel de soutien du collégial.
Charles de Mestral, retraité de l'enseignement collégial.
Marie-Josée Rhéaume, retraitée de l'enseignement collégial.
Magda Sayad, retraitée.
Claire-Andrée Leclerc, retraitée de l'enseignement collégial.
Raymond Gravel, retraité de l'enseignement collégial.
Réjean Larouche, retraitée de l'enseignement collégial.
Annette Beauvais, retraitée.
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